Lance Stephenson, ce génie : 30 points face aux Nets dont… 20 dans le premier quart, comment ça c’était le retour de Kyrie Irving ?

Le 06 janv. 2022 à 08:50 par Giovanni Marriette

Lance Stephenson 6 janvier 2021
Source image : NBA League Pass

28 avril 2018. Voilà la date du dernier match de Lance Stephenson à Indianapolis, lui qui n’avait jamais vraiment coupé les ponts avec la région après un premier passage lors duquel il avait participé à la belle épopée des Pacers, solides adversaires du Heat de LeBron James en 2013 et 2014 notamment. Bientôt dix ans plus tard Lancelot est toujours dans le game, et cette nuit c’est un revival incroyable qu’il nous a offert face aux Nets. Qu’on se le dise, cet homme est unique

On a clairement eu du mal à y croire, à tel point qu’il fut nécessaire de se pincer pour y croire. Rentré après cinq minutes de jeu sous les hourras d’un public qui ne connait que trop bien la bête, Lance Stephenson retrouvait donc son nid préféré, remplaçant alors un Justin Holiday pas dans le coup et ne se doutant probablement pas de ce qui allait se passer dans le quart d’heure qui allait suivre. Oh et puis si, finalement, il devait bien s’en douter le bougre, il avait peut-être même préparé son coup. Alors comme ça… lights on Kyrie Irving pour son grand retour sur le devant de la scène ? Poussez-vous de là que je vous montre qui est le patron.

Un premier tir du parking qui fait ficelle, et déjà Born Ready nous lâche sa plus belle célébration de guitariste, ça promet. La foule est déjà (re)conquise et comblée, et le zinzin n’est qu’à 10% de sa jauge. Le premier quart-temps du garçon ? On s’assoit, on se mouille la nuque et on sourit niaisement. VINGT points consécutifs, de loin, de près, une défense des Nets qui n’en a rien à cirer alors Lancelot s’éclate, et un dernier tir, au buzzer et devant un banc sous acide, qui parachève une œuvre qui s’inscrit déjà comme l’un des moments les plus fous de la saison, de la carrière de Lance, de notre vie même, parce que Lance Stephenson nous fait dire n’importe quoi.

Quel homme, quelle légende.pic.twitter.com/WKwQOlFAsy

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 6, 2022

😭😭😭😭😭😭😭😭😭 pic.twitter.com/y9VnbSQUy5

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 6, 2022

😭❤️😭❤️😭❤️😭❤️😭pic.twitter.com/cCykmIT2OJ

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 6, 2022

Le culot, LA CÉLÉBRATION pic.twitter.com/J0Z3kY0bt4

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 6, 2022

Un festival incroyable, à la limite du possible, que le réveil de Kyrie Irving en début de deuxième quart parviendra à peine à faire oublier. Pas du tout d’ailleurs. 24 pions à la mi-temps, 30 au bout du compte, la première fois depuis le 12 mars 2017 qu’il atteint cette barre, pas mal pour un mec qui jouait son troisième match seulement pour les Pacers cette saison, pas mal pour un mec qui se faisait encore la main en G League il y a quelques semaines, avant de préchauffer quelques matchs à Atlanta pour arriver donc frais comme un gardon dans sa maison bien aimée. Une soirée qui se terminera en défaite pour les Pacers, car un Lance Stephenson on fire ne vaut quand même pas un trio de All-Stars +++, mais une soirée qui fera sans nul doute date dans nos mémoires tant la nostalgie de sa rentrée en jeu s’est très vite transformée en sauts en slip dans notre salon.

Quart d’heure féérique au cœur d’une nuit déjà bien fournie en évènements, et frissons matinaux au moment d’évoquer de nouveau le retour en fanfare de Lance Stephenson là où tout a commencé pour lui. A voir désormais si le coup de chaud fera des petits mais, très franchement, si Lance Stephenson décidait de stopper sa saison, là maintenant tout de suite, on ne lui en voudrait même pas. Par contre, et on préfère prévenir, si les Pacers ne lui proposent pas de rester jusqu’à la fin de la régulière, de quelconque façon que ce soit, on va se fâcher rouge, on va se fâcher tout rouge.