Zaire Wade signe avec le Jazz version G League : logique, c’est toujours plus facile d’aller bosser dans la boîte de papa

Le 13 oct. 2021 à 12:09 par Corentin Dimanche

zaire dwyane wade
Source : YouTube / Overtime NXT

Les chefs d’entreprise auront beau vous dire que le CV et la détermination seront toujours les aspects les plus importants pour obtenir un boulot, un brin – voire beaucoup – de piston ne fait jamais de mal pour s’échapper du Pôle Emploi. Ce n’est clairement pas Zaire Wade qui vous dira le contraire, lui qui vient de s’engager avec la franchise de G League affiliée au Jazz, dont le papa Dwyane a acheté des parts récemment. Comme-de-par-hasard.

On le sait bien, quand un étudiant galère à obtenir un stage ou trouver son premier boulot en sortie d’études, il finit souvent par se rabattre sur ses relations persos pour gratter le contrat tant espéré, et tant pis si la boîte concernée est loin d’être celle de ses rêves. Et donc, en partant de ce postulat, que fait le fils d’une légende du panier-ballon dont presque aucune université ne veut les services en sortie de lycée ? Et bien il va dans la franchise de son papa chéri. Et oui, élémentaire mon cher Zaire. Car oui, c’est bien ce qu’a fait Zaire Wade, fils de l’icône du Heat Dwyane, désormais actionnaire partiel du côté de l’Utah, en paraphant un joli contrat avec les Salt Lake City Stars, petite sœur du Jazz.  Si tout cela s’était passé du côté de Detroit, on aurait encore plus parler de pistons avec un grand P, mais la coïncidence reste de toute manière beaucoup trop évidente pour ne pas être relevée. The Salt Lake Tribune a par ailleurs précisé que l’accord ne sera officiel qu’à compté de la Draft de la G League le 23 octobre prochain.

Zaire Wade, the son of Dwyane Wade, is signing a contract in the NBA G League and is expected to join the Utah Jazz’s affiliate Salt Lake City Stars, sources tell @TheAthletic @Stadium. Dwyane Wade is a part-owner of the Jazz.

— Shams Charania (@ShamsCharania) October 12, 2021

Le combo-guard d’1 mètre 90 y évoluera notamment avec les jeunots de l’orchestre symphonique Trent Forrest et Jarrell Brantley et pourra aussi profiter de l’expérience de Yogi Ferrell. Il grattera même probablement deux-trois tips à Donovan Mitchell, lui-même disciple et fan inconditionnel du Flash. Le papa forme l’araignée, l’araignée forme le fils, l’histoire est plutôt belle au final quand même non ? Bien qu’il sera entouré de beau monde et qu’il prétende certainement le contraire, on est probablement là plus sur un choix par défaut qu’un réel choix du coeur pour Zaire. En effet, après avoir quitté la Sierra Canyon High School où il évoluait avec Bronny James (avec un aperçu d’un duo sympa sur cette association digne d’une mini-téléréalité juste ici), Dwyane junior avait rejoint la Brewster Academy pour finir son parcours de lycéen, suivant par la même occasion les traces de Will Barton, Devonte’ Graham, T.J. Warren et Spida justement. Malheureusement, à la fin de son année, aucune fac de NCAA ne s’est manifestée pour recruter le garçon de 19 ans diminué à cause d’une blessure à la cheville survenue l’année précédente, l’obligeant alors à rejoindre l’équipe du lac salé sous peine de se retrouver sans équipe… pour le plus grand plaisir de la ligue de développement.

We love to see it @zairewade21 🙏🏾🙏🏾 https://t.co/RRf4lA5JVH

— Donovan Mitchell (@spidadmitchell) October 12, 2021

Car oui, une chose reste en tout cas certaine, la G League sera plus hype que jamais cette année et se frotte les mains devant cette belle aubaine qui vient ponctuer une belle intersaison. Entre LiAngelo Ball qui vient de signer à Charlotte, l’apparition d’une franchise mexicaine fraîchement débarquée et la Team Ignite qui va continuer à développer des cracks avec en cerise sur le gâteau la légende Kosta Koufos en guise de daron et donc désormais Z-Wade qui jouera du saxo chez les Mormons, l’antichambre de la Grande Ligue ne cesse de se créer une identité et d’attirer des jolis noms, de quoi bien marketer et faire parler de l’institution. Manque plus que Bronny rejoigne bientôt les Cleveland Charge ou les South Bay Lakers, et on ne tardera pas à voir le comish’ Shareef Abdul-Rahim sortir les hélicos.

C’est donc une belle opportunité pour le fils Wade qui a là l’occasion de se relancer et commencer à se faire un prénom dans la sphère basket. Difficile d’imaginer cependant qu’on le verra un jour chez les Grands, mais le garçon a tout de même du talent et surtout des bons gênes alors, sait-on jamais ma foi. Il faudra en tout cas surveiller ses débuts le 7 novembre prochain, lors desquels on devrait probablement apercevoir le papa s’égosiller en tribunes pour encourager son fiston chéri bien fort.