Draft NBA 2021 : y’a du Français qui croise les doigts pour ce soir, zoom sur les candidats bleu blanc rouge
Le 29 juil. 2021 à 10:46 par Nicolas Meichel
Ça y est, nous y sommes. La Draft NBA 2021, c’est aujourd’hui. C’est le jour J pour tous ces prospects qui rêvent d’intégrer la Grande Ligue. Dans le lot, quatre Français, bien décidés à vivre leur American Dream. Petit zoom sur ces jeunots qui représenteront le drapeau bleu blanc rouge la nuit prochaine.
Joël Ayayi, Yves Pons, Juhann Begarin, Olivier Sarr. Retenez bien ces noms, car ce sont les quatre Frenchies qui pourraient intégrer la NBA la nuit prochaine lors de la grande cérémonie du côté du Barclays Center à Brooklyn. Pour ceux qui seront devant l’écran à partir de 2h du matin, on tient quand même à vous prévenir : va falloir être patient, car nos compatriotes ne devraient pas sortir avant la fin du premier tour, voire même le début du second si l’on en croit notre dernière Mock Draft XXL. Pas de Killian Hayes ou de Frank Ntilikina dans le Top 10 cette année. C’est la vie quand on fait partie d’une cuvée ultra talentueuse dans laquelle on retrouve de sacrées pépites.
Joël Ayayi
Joël Ayayi devrait logiquement être appelé en premier parmi les Frenchies, et on espère qu’il ne sera pas le dernier. Finaliste lors de la saison universitaire 2020-21 avec Gonzaga, où il a notamment évolué aux côtés du top prospect Jalen Suggs, le guard français s’est construit un CV plutôt intéressant chez les Bulldogs. Ses principales qualités ? Polyvalence, intelligence, contribution des deux côtés du terrain, belle capacité à jouer sans ballon, et plutôt bon shooteur. De quoi devenir potentiellement un role player solide au plus haut niveau, même s’il va falloir prendre un peu de coffre pour survivre chez les grands. On a déjà pas mal parlé du bonhomme ici et là pendant la March Madness, on espère désormais qu’il va bien tomber pour poursuivre sa belle aventure au pays de l’Oncle Sam. Si l’on en croit les dernières infos, Jojo serait notamment dans les petits papiers du Jazz, qui possède le 30e pick de la Draft NBA 2021.
Yves Pons
Yves Pons a également participé à la March Madness mais contrairement à Joël, lui et son équipe des Tennessee Volunteers n’ont pas fait long feu. Cependant, son profil défensif et athlétique a de quoi attirer quelques franchises. Faut pas oublier qu’on parle du Défenseur de l’Année 2020 dans la Conférence SEC, pas rien quand même. C’est plutôt rare de voir un mec être capable à la fois de défendre plusieurs postes tout en étant un bon protecteur de cercle, surtout avec son “petit” 1m98. Mais c’est exactement ce que peut apporter le natif de Port-au-Prince à une équipe de basket. Air Pons va évidemment devoir progresser dans les autres secteurs du jeu pour devenir un joueur plus complet, mais son profil intrigue. Parmi les équipes qui ont voulu tester le bonhomme en amont de la Draft 2021, y’a notamment les Washington Wizards. On espère voir le Frenchie sortir lors du deuxième tour.
Juhann Begarin
Lui ne vient pas de la NCAA, mais du championnat de France. Et plus précisément du Paris Basket, où il a plutôt brillé puisqu’il a aidé le club de Pro B à rejoindre l’élite du basket tricolore cette année. L’arrière de quasiment 19 piges pourrait connaître le même type d’ascension d’un point de vue individuel, lui qui est annoncé au deuxième tour dans certaines mock drafts. Qualités athlétiques ? Check. Polyvalence ? Check. Redoutable en transition ? Check. Vous l’avez compris, celui qui est né du côté des Abymes en Guadeloupe possède plusieurs cordes à son arc, même s’il peut parfois se montrer un peu brouillon et irrégulier. En tout cas, il a de quoi séduire et on croise les doigts bien fort pour lui.
Olivier Sarr
On a déjà présenté un peu le bonhomme en avril dernier, après qu’il ait décidé de se présenter à la Draft NBA 2021. Passé par la grande université de Kentucky après trois saisons du côté de Wake Forest, Olivier Sarr a lui regardé l’intégralité de la March Madness à la TV, contrairement à Ayayi et Pons. Pas top quand on essaye de se montrer, pas top non plus pour un programme comme Kentucky, habituellement considéré comme un poids lourd du basket universitaire. Malgré cet échec sur le plan collectif, tout n’est pas à jeter car Olivier a su montrer une partie de son potentiel individuel chez les Wildcats. Est-ce que ça suffira pour intéresser une équipe au second tour ? Cela risque d’être particulièrement tendu, car Sarr a le désavantage d’avoir “déjà” 22 ans après quatre années en NCAA…
Quatre Frenchies, quatre chances de voir la France être représentée à la Draft NBA la nuit prochaine. Allez, on croise les doigts pour eux et on touche du bois, le rêve n’est peut-être plus très loin.