La Méga Mock Draft 2021 de TrashTalk : voici le Top 30 pick par pick, avec les dernières infos pour chaque équipe et les highlights de chaque prospect !

Le 26 juil. 2021 à 19:35 par Bastien Fontanieu

mock draft 2021
Source image : TrashTalk

Ce jeudi 29 juillet, à minuit, le rendez-vous est pris sur TrashTalk pour vivre la grande cérémonie de la Draft 2021 tous ensemble (commentée en direct sur Twitch). Mais si les costards sont en train d’être affinés, si les contours sont en train d’être soignés, la question la plus importante reste elle en apesanteur : qui sera drafté où jeudi soir ? Pour répondre à cela, voici la Mock Draft 2021 complète, avec les dernières infos sur chaque pick.

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Ces premiers paragraphes précédant les sélections sont souvent laissés de côté, certainement car on souhaite scroller comme des zinzins vers les picks et ne pas se faire chier à lire toute une intro. Du coup, on est tentés d’écrire absolument n’importe quoi dans ce bloc, mais on va respecter notre éthique de travail et apporter quelques éléments très importants en amont de cette charmante lecture. Premièrement, il s’agit bien d’une Mock Draft, et celle-ci réalisée par votre fidèle serviteur. Il ne s’agit donc pas d’une Mock Draft de l’ensemble de la rédaction de TrashTalk, chacun a son avis sur qui doit tomber où et c’est là toute la beauté d’un collectif aux individualités clairement respectées.

Deuxièmement, nous rappelons à notre aimable communauté que vous pouvez retrouver, sous format vidéo, les picks 1 à 15 analysés pendant 2h ! Publiée vendredi dernier, cette Mock représente la moitié du premier tour, ainsi que quelques réponses à des questions de base, comme le coup de coeur, le coup de poker ou le potentiel bust de la Draft. Régalez-vous avec ce format, on s’est fait plaisir donc on espère que vous vous régalerez tout autant.

Troisièmement, et certainement l’aspect le plus important, la construction de cette Mock Draft. Dans une ère du tout partage et de la toute information à disponibilité illimitée, il convient de rappeler que cette Mock ne vient pas d’un doigt tendu en l’air après l’avoir mouillé, mais d’un long travail de recherche en respect de la méthode utilisée depuis quasiment dix ans (oh le coup de vieux) sur TrashTalk. Plusieurs sources ont ainsi été consultées, et les rapports ont été notés puis crossés afin d’obtenir une ou plusieurs tendances. Ces sources, vous pouvez vous aussi les consulter : The Ringer, The Athletic, Sports Illustrated, ESPN, USA Today, CBS Sports, NBC Sports, SB Nation, Envergure, ça c’est pour parler de médias uniquement et ne citer qu’eux. Vous pouvez aussi consulter différents podcasts, comme The Lowe Post, Woj Pod, The Crossover, The Mismatch, Posted Up, Game Theory, Hollinger & Duncan, The Hoop Collective, et tous les formats audio dédiés à chaque franchise, pour ne citer qu’eux. Ajoutez à cela les confrères avec lesquels nous pouvons échanger, les notes prises tout au long de l’année, et vous obtenez ce Top 30 ci-dessous.

Il manque quelque chose ? Oui, certainement l’aspect transfert de la cérémonie de jeudi soir. Cette Mock Draft part du principe que tout le monde sélectionne à sa place et personne ne bouge d’un centimètre. Cela n’arrivera pas, évidemment. Mais à vous de faire vos propres changements, et guettez bien les descriptions pour chaque pick car une connotation transfert apparaîtra très certainement.

Sur ce, je crois qu’on peut passer à table ? De toute façon, vous êtes 50 à avoir lu ce passage donc merci à ceux qui l’ont fait, et bonne lecture (emoji coeur).

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# PICK 1 – DETROIT PISTONS : CADE CUNNINGHAM

L’espoir fait vivre, et c’est important d’en avoir dans la vie, mais le débat est clos. Les Pistons ont récupéré le 1er choix de la Draft 2021, les Pistons vont parler en premier jeudi soir, et les Pistons vont sélectionner Cade Cunningham. Point, barre. Un micro-doute a existé l’espace d’un instant, quand des petits bruits sont venus de Houston pour tenter de subtiliser ce 1er choix, mais Cunningham est un talent générationnel et Detroit n’a pas le luxe d’hésiter actuellement. Le meilleur choix des Pistons ? C’est de ne pas bouger, et donc de sélectionner le playmaker d’Oklahoma State. On verra ensuite pour les questions de fit avec Killian Hayes, la course au Rookie de l’année et si Cade est in fine le meilleur joueur de cette Draft dans dix ans. Mais ce serait séismique de ne pas voir Cunningham sélectionné en 1er jeudi soir, et toutes les sources les plus sérieuses indiquent que cela ne va pas se produire. Le gamin a d’ailleurs réalisé un seul workout (avec les Pistons), s’est exprimé longuement sur Detroit (il adore), et a probablement son costard déjà taillé avec l’intérieur en bleu blanc rouge. Les yeux fermés, vous pouvez déjà commander son maillot. Bravo aux Pistons.

# PICK 2 – HOUSTON ROCKETS : JALEN GREEN

Rafael Stone, dirlo des Rockets, cache bien son jeu. Au centre des rumeurs depuis plusieurs semaines, on peut dire qu’il en a envoyé des écrans de fumée dans tous les sens. Mais plus les jours passent, plus les indicateurs pointent vers Jalen Green drafté à Houston. En duel avec Evan Mobley pour ce pick 2, Green est un scoreur comme on en croise rarement, et Stone a montré qu’il était plutôt tenté par le pari le plus explosif que par le safe bet. La famille de Jalen a par ailleurs indiqué qu’elle souhaitait voir son fils évoluer à Houston plutôt qu’à Cleveland (pick 3), mais bon si on écoutait nos familles on serait tous mal barrés et je serais probablement prof de saxophone. Du coup, pour en revenir à nos sélections, la perspective d’un duo Jalen Green – Kevin Porter Jr sur les ailes avec un Christian Wood qui tabasse à l’intérieur semble davantage exciter le management des Rockets, plutôt que des Twin Towers avec Wood et Mobley dans leur raquette. En 2021, c’est assez compréhensible. Reste à voir comment le cas John Wall sera traité à l’avenir (91 millions sur les deux prochaines saisons…), mais ce qui est sûr c’est que l’avenir devrait s’écrire avec Green et Porter Jr à la création dans ce coin du Texas. Et comme on en discutera plus bas, Eric Gordon a été mentionné dans des rumeurs de transferts, autant vous dire qu’on libère gentiment de la place pour le nouveau guard excitant des Rockets…

# PICK 3 – CLEVELAND CAVALIERS : EVAN MOBLEY

Un fit parfait ? En apparence, oui. Cleveland est dans une position aussi confortable qu’inconfortable : celle de choisir le joueur que Houston ne prendra pas. Car si Green est pris, Mobley sera à Cleveland, et si Mobley est sélectionné par les Rockets, les Cavs ne laisseront pas passer Green. La situation actuelle semble donc pointer vers Evan Mobley sélectionné en 3 chez les Cavs, et plusieurs sources ont rapporté ces derniers temps que Cleveland avait son radar clairement fixé sur l’intérieur de USC. Immense, mobile, excellent défenseur et avec un potentiel effarant, Mobley représente l’intérieur du futur qui composerait un frontcourt extrêmement prometteur dans l’Ohio avec Larry Nance Jr et Isaac Okoro. Darius Garland balle en main, la question tourne évidemment autour de deux joueurs, Collin Sexton et Jarrett Allen. Le premier, annoncé dans des rumeurs de transferts pesantes, pourrait ne pas du tout bouger de Cleveland prochainement. La raison ? L’envie pressante du management local de faire un push vers le play-in tournament sur la saison NBA 2021-22, et ce n’est pas en retirant 24 points de moyenne que cela va se produire. Sexton pourrait donc rester chez les Cavs, la sélection de Mobley aiderait en ce sens, alors qu’en cas d’arrivée de Jalen Green les rumeurs reprendraient bon train. Concernant Jarrett Allen, il a été rapporté que le joueur et les Cavs aimeraient bien trouver un terrain d’entente sur sa free-agency restreinte, mais Toronto pourrait compromettre ces plans en faisant signer un gros contrat à l’affro de Cleveland début-août (les Raptors voulaient déjà récupérer Allen par le passé). En conclusion, et en attendant de voir ce qui se passera pour Allen et Sexton, c’est Evan Mobley qui devrait débarquer dans l’Ohio jeudi soir et voilà un duo avec Darius Garland qui devrait filer des frissons à un paquet de fans de Cleveland.

# PICK 4 – TORONTO RAPTORS : JALEN SUGGS

Si quelques bruits récents ont laissé penser que les Raptors pouvaient sélectionner Scottie Barnes plutôt que Jalen Suggs, la plupart des observateurs semblent s’accorder sur le fait que le management de Toronto prendra le meneur de Gonzaga avec le 4ème choix de la Draft 2021 ce jeudi. On parlait d’incertitudes et d’interrogations à Cleveland ? Bienvenue chez les Raptors, où tout est multiplié par deux. Au moment où ces lignes sont écrites, on ne sait pas si Masai Ujiri continuera à diriger cette franchise, on ne sait pas si Kyle Lowry va signer ailleurs cet été, et on ne sait pas si Pascal Siakam a joué son dernier match avec les dinosaures. Voilà, en surface, le niveau de stress et de flou qui existe chez les champions 2019, ce qui rend toute projection intrigante. Il a été rapporté ces derniers jours que Siakam en avait terminé avec les Raptors, et ce ne sont pas ses relations avec Nick Nurse qui vont nous faire penser le contraire. De là à prendre un ailier-fort à la Draft ? Probablement pas. En sachant que Lowry est sur le départ, Toronto a la possibilité de drafter un vrai meneur, un patron, qui sera l’extension du coach sur le parquet et deviendra rapidement une darling chez les fans des Raptors. Suggs arrive au bon endroit, au bon moment. Reste à voir quel est son plafond, mais une base Suggs, Anunoby, Trent Jr, VanVleet et Boucher peut être travaillée, et Jalen sera le premier à vouloir élever le niveau de jeu de ses coéquipiers. Tu prends Suggs et tu prépares ton hommage vidéo à Lowry pour dans deux semaines, quand il signera chez une équipe qui souhaite jouer le titre. C’est le scénario le plus probable, aujourd’hui.

# PICK 5 – ORLANDO MAGIC : SCOTTIE BARNES

Le Magic est dans une position particulière, possédant le pick 5 mais aussi le 8 (plus bas) après avoir transféré Nikola Vucevic à Chicago à la dernière trade deadline. En plus de cette situation exceptionnelle du point de vue de la Draft, Orlando est également à un drôle de carrefour. Plusieurs jeunes joueurs de talent, mais une grosse interrogation sur la star de cet effectif. Markelle Fultz ? Jonathan Isaac ? Mo Bamba ? Wendell Carter Jr ? Cole Anthony ? Et que faire de RJ Hampton ? Chuma Okeke ? Il y a du talent, c’est indéniable. Mais personne n’a l’air d’avoir une gueule de All-Star en devenir, en attendant la saison 2 de Cole et la confirmation des progrès de Bamba. Du coup, la direction de John Hammond et Jeff Weltman doit mettre un coup de TNT dans le moteur et tenter un coup de poker. Scottie Barnes est le profil parfait en ce sens, lui qui pourrait dynamiter le vestiaire et l’identité toute mignonne du Magic pour en faire une franchise sérieuse. Ultra-polyvalent, ultra-compétitif, Barnes pose des doutes avec son shoot mais le reste est tellement saisissant que le pari vaut le coup. Il y a, au pire, cette certitude d’avoir un pick 8 et donc choisir un joueur qui fit plus un besoin à un poste précis, mais Scottie est monté jusqu’au Top 4 de cette Draft chez certains observateurs et quand on voit le talent, on comprend pourquoi. Débat toujours d’actualité avec Jonathan Kuminga, même si les derniers bruits de couloirs font chuter ce dernier au profit de Barnes. Bon courage pour attaquer sur Scottie et Isaac dans un an.

# PICK 6 – OKLAHOMA CITY THUNDER : JONATHAN KUMINGA

Un des joueurs les plus polarisants de toute cette Draft 2021, lui qui attire tout type de projection. Est-ce qu’on a Jaylen Brown 2.0 ? Est-ce qu’on a Harrison Barnes ? Ou est-ce qu’on a Jeff Green…? Les qualités physiques, athlétiques et le potentiel de Kuminga justifient sa place dans le Top 7 de cette Draft 2021. Les doutes restent présents sur son shoot, son moteur fluctuant ainsi que son véritable amour du jeu. Peut-être qu’on a là un jeune joueur qui a besoin d’un vrai cadre pour bosser, avec des jeunes qui le motivent et des vétérans pour le guider. Ainsi, quel meilleur centre de formation que celui d’OKC, qui a déjà transformé bon nombre de prospects en de véritables piliers de la NBA moderne ? Quand on voit le travail réalisé avec Luguentz Dort et Shai Gilgeous-Alexander pour ne citer qu’eux, il existe un scénario dans lequel le management du Thunder fonce sur Jonathan et atteint son potentiel max, celui de meilleur joueur et de forward le plus complet de toute cette Draft. Bien évidemment, on est sur de la supposition : James Bouknight a également été mentionné à plusieurs reprises à cette place numéro 6, même si cela peut paraître haut pour certains. Fort scoreur, Bouknight serait d’entrée un gros contributeur au Thunder. Au-delà de cette incertitude sur le choix d’OKC, on ne peut parler de Draft sans parler de Sam Presti qui possède les picks 16, 18, 35 et 36 en plus du 6 rien que sur cette cérémonie…! Attendez-vous donc à des rumeurs dans les prochains jours, plusieurs insiders parlant d’une tentative de montée dans le Top 4 afin de récupérer un des quatre cracks de la cuvée. De rumeurs à transfert il y a un gouffre, mais Presti sera hyper actif jusqu’à jeudi soir.

# PICK 7 – GOLDEN STATE WARRIORS : JAMES BOUKNIGHT

Nous voici donc chez les Warriors en pick 7, et forcément, là on peut tirer la gueule. Car question simple et impérative d’entrée, est-ce que Golden State pickera un joueur en 7ème place… ou est-ce que ce choix appartiendra à une autre équipe ? Toute l’intrigue se pose ici pour les fans des Warriors. Aujourd’hui, on sait ceci : il a été rapporté par plusieurs sources plus ou moins proches de la franchise que Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green veulent retrouver leur spot de prétendant au titre, après une année de tanking et une année foirée au play-in tournament. Pour ce faire, la sélection de James Wiseman (pick 2) l’an dernier et les choix de cette année (picks 7 et 14) font obstacle. Il existe un package, autour de Wiseman, les picks de cette année et Andrew Wiggins par exemple, pour obtenir une star en échange. Ce package est, apparemment, peu envié par différentes franchises, notamment celles de Philadelphie (Ben Simmons) ou Washington (Bradley Beal). Au moment où ces lignes sont écrites, le management de Golden State attendrait de voir quelle décision veut prendre Beal concernant son avenir chez les Wizards, et s’il demande son transfert les Warriors iront à fond sur le dossier, plutôt que celui de Simmons qui n’a pas l’air de les attirer tant que cela. Au-dessus du management de Golden State ? Il y a les propriétaires, qui aimeraient éviter de nouvelles années de taxe à gogo après les folies de la décennie passée (nouveau stade), et se verraient bien drafter des jeunes joueurs capables de contribuer dès aujourd’hui, et avec un vrai potentiel. D’où James Bouknight, en duel avec Moses Moody selon plusieurs mocks, et qui viendrait apporter du talent et du scoring en sortie de banc. Si Golden State garde ce pick, Bouknight pourrait partir avant Moody, mais si Golden State garde ce pick, attention aux réactions des cadres qui vont se sentir éloignés des prétendants au titre…

# PICK 8 – ORLANDO MAGIC : DAVION MITCHELL

On a vu en pick 5 que le Magic pouvait partir sur un Scottie Barnes, ou un Jonathan Kuminga dans un autre cas. Ainsi, avec une raquette proposant quelques beaux bébés (Bamba, Carter Jr), et des ailes déjà bien fournies (Isaac, le pick 5, Okeke, Ross, Hampton), c’est plutôt à la mène qu’Orlando pourrait tenter un coup avec ce pick 8. Il a également été rapporté que le management pourrait tout à fait coller ce pick à un de ses jeunes joueurs pour réaliser un transfert, mais difficile de croire à un transfert incluant le pick récupéré dans le deal de Nikola Vucevic il y a quelques mois. Ainsi, le choix de Davion Mitchell pourrait avoir du sens. Jugé trop haut par de nombreux observateurs qui ont des doutes sur sa taille, son shoot et son réel potentiel (23 ans en septembre), le meneur de Baylor est néanmoins une des personnalités les plus respectées de cette Draft pour des raisons simples : compétitivité, défense, envie de travailler, pression tout-terrain, les avis sont extrêmement positifs lorsque les entraîneurs et coéquipiers s’expriment à son sujet. Il y a en effet un chemin dans lequel Mitchell devient une sorte de Marcus Smart nouveau format, ce qui n’est pas si dégueulasse que cela en pick 8, surtout qu’il y a un vrai jeu offensif à développer. Sachant que Markelle Fultz est la seule vraie option du Magic à la mène aujourd’hui, Davion aurait du sens. Reste à voir comment Jamahl Mosley, nouveau coach à Orlando, travaille cette Draft en amont avec son management. Le Magic n’a pas été si dégueu que cela dans ses choix depuis l’arrivée de Hammond (Anthony, Isaac, Okeke), Keon Johnson a aussi été envisagé dans ce range.

# PICK 9 – SACRAMENTO KINGS : FRANZ WAGNER

Les Kings vont-ils refaire un excellent choix, après la sélection de Tyrese Haliburton en 12ème place de la Draft 2020 ? Les fans de Sacramento se frottent les mains, eux qui attendent une nouvelle masterclass de leur management. Monte McNair, justement, est un ancien de la formation Houston avec Daryl Morey, très porté sur les stats avancées. Cette notion, ajoutée au besoin de défense et de polyvalence dans le secteur intérieur californien, nous pousse à aller vers Franz Wagner. Le petit frère de Mo, qui jouait à Michigan l’an dernier, n’est clairement pas le genre de profil qui va se transformer en superstar de demain, mais voilà un joueur qui pourrait faire son nid dans la NBA actuelle et devenir un titulaire fixe chez les Kings. Grand, mobile, capable de créer et d’absorber le contact, Franz est là pour bosser et sa défense pourrait avoir un impact immédiat à Sacramento. Formé par Harrison Barnes, Wagner apprendrait les ficelles du métier avant de devenir l’ailier-fort de demain pour les Kings, un excellent complément de la paire Fox – Haliburton qui a besoin d’aide dans la peinture. Toute la question est de savoir si McNair va garder ce pick ? Plus les jours avancent, plus les rumeurs se croisent sur un potentiel trade des Kings incluant ce choix numéro 9. On a vu Marvin Bagley et Buddy Hield dans les rumeurs, il y a ce pick en hameçon, quelle franchise pourrait lâcher un vétéran capable de s’intégrer de manière fluide dans le roster californien ? Sacramento veut être compétitif, veut montrer à De’Aaron Fox que le nouveau manager a les idées claires et ambitieuses, peut-être que ce pick sera dans les mains d’une autre franchise. Si cela ne bouge pas, on part sur Franz Wagner qui va devenir assez rapidement un nouveau chouchou de la fanbase, apportant plus d’intensité en défense que probablement 75% des intérieurs qui sont passés par Sactown ces douze dernières années. Kai Jones et Moses Moody ont été discutés, à surveiller.

# PICK 10 – NEW ORLEANS PELICANS : MOSES MOODY

Le meilleur 3 and D de cette Draft 2021 ? On va voir, car il y a de sacrés profils dans le même genre un peu plus bas (Murphy, Duarte, Ziaire,…). Ce qui est sûr, c’est que le management de New Orleans est sous pression actuellement, avec plusieurs questions auxquelles répondre. Zion Williamson pense-t-il pouvoir être compétitif sur place ? Willie Green, le nouveau coach, va devoir le montrer dès sa saison 1. Brandon Ingram peut-il bosser en duo avec Zion ? Et quid de Lonzo Ball, agent-libre restreint cet été ? Quelqu’un veut des vétérans sous contrat ? Parlons-en, justement. Il a été rapporté, par plusieurs sources fiables, que Eric Bledsoe et Steven Adams sont disponibles par transfert, et que le pick 10 serait collé à un des deux pour faire avaler la pilule à une équipe souhaitant réaliser un deal. Memphis a notamment été en discussion récente avec New Orleans pour monter en 10, récupérant Bledsoe et lâchant le pick 17 aux Pelicans. Ce qui est sûr et certain, c’est que la construction de l’effectif l’an dernier n’était pas top, et que l’évolution de Zion a imposé des modifications de jeu. Pour maximiser le potentiel de Williamson, il faut des joueurs capables de sanctionner et de défendre. D’où le choix Moses Moody, lui qui apportera immédiatement du sérieux, de la réussite à trois-points et un bout de potentiel au scoring. La ligne arrière semble déjà carrée avec le développement à suivre de Nickeil Alexander-Walker et Kira Lewis Jr, que le management ne veut absolument pas lâcher. Le poste de pivot est à définir avec Jaxson Hayes en progression et Adams encore dans le coin. Reste donc ce poste d’ailier, derrière Ingram, qui pourrait voir Moses faire sa place et devenir bientôt une des figures les plus stables de son effectif. Pas le prochain ailier Hall of Famer, mais pas le prochain joueur à pointer du doigt tant il semble fiable dès le premier jour au camp d’entraînement.

# PICK 11 – CHARLOTTE HORNETS : KAI JONES

Les Hornets ont réalisé une belle reconstruction sous les ordres de Mitch Kupchak, lui qui a nettoyé le merdier laissé par l’ancien management de Charlotte. Depuis son arrivée, les choix sont bons que ce soit en free agency ou à la Draft (Terry Rozier, Miles Bridges, PJ Washington, LaMelo Ball) et James Borrego a l’air d’avoir trouvé son style de jeu en NBA. Tempo rapide, on fait galoper la jeunesse, et ça se bat à chaque moment. C’est ce qui a notamment fait des Hornets une des feel good stories de la saison passée, en plus des commentateurs boostés à l’Ovomaltine H24. Ainsi, dans ce travail de progression permanente, Kupchak va devoir répondre aux besoins de son équipe. Que va-t-il se passer avec Devonte Graham cet été ? On ne le sait pas encore, mais ce n’est clairement pas le secteur de jeu dans lequel le patron doit perdre des nuits de sommeil. Le secteur intérieur, voilà le problème des Hornets qui ont dû combiner du Cody Zeller, du Bismack Biyombo, quand ce n’était pas Washington en pivot sur du small ball trop ric-rac. Plusieurs source indiquent que Charlotte utilisera ses sous cet été pour renforcer son secteur intérieur, et on surveillera cela de très près. Mais est-ce que cela doit empêcher la franchise de prendre un joueur qui fit idéalement avec le modèle de jeu actuel ? Kai Jones, nouveau freak formé dans le Texas, serait le nouveau partenaire de alley-oop de LaMelo, et offrirait de belles perspectives de progression à Charlotte. Loin d’être le prochain gros pivot scoreur en NBA, Jones a cependant ce profil rim-runner, lob-catcher et rim-protector qui irait bien aux Hornets. En plus, il y a un bout de poignet à développer donc la sanction à trois-points serait envisageable à l’avenir. Pas le plus grand QI Basket de l’histoire, mais un talent qui pourrait devenir titulaire d’ici quelques années dans ce jeu fast and furious de Borrego.

# PICK 12 – SAN ANTONIO SPURS : ALPEREN SENGUN

Après avoir emmagasiné un paquet de joueurs sur les lignes extérieures ces dernières années (Dejounte Murray, Lonnie Walker, Derrick White, Devin Vassell, Keldon Johnson), peut-être serait-il temps que le management de San Antonio se penche sur le secteur des forwards ? Certes, Jakob Poeltl rend de chouettes services et aura encore du pain sur la planche la saison prochaine. Mais les Spurs ont besoin de barbaque à l’intérieur, et de talent. Un joueur qui, comme Keldon a l’air de vouloir le montrer, a un vrai potentiel de star à développer. Si dans le style de jeu des Spurs, Alperen Sengun ne semble pas être un fit idéal, il y a un talent indéniable entre ses mains et le management de San Antonio pourrait faire de lui le prochain grand pivot turc en NBA. Les débats sont nombreux aujourd’hui sur ce pick 12, et il n’y a aucun consensus sur ce dernier. Jalen Johnson ? Josh Giddey ? Kai Jones s’il glisse jusque là ? Tout le monde y va de son petit pronostic. Tout ce qu’on sait, c’est qu’une page devrait se tourner cet été avec DeMar DeRozan et Rudy Gay pour commencer, en attendant de voir ce qu’il va se passer une fois que Patty Mills aura roulé sur les Jeux Olympiques. Et que dans cette page actuellement en train de tourner, les jeunes à surveiller sont nombreux comme cités plus haut. Il manque cependant une star, un joueur qui montre très tôt dès ses débuts chez les pros qu’il est un titulaire indiscutable et que le jeu doit tourner autour de lui. Inquiétant en défense, Sengun est un monstre offensif qui sera au pire des cas un 6ème homme d’impact en NBA, mais qui sait s’il atteint son plafond max ? Une franchise va prendre le pari, donc pourquoi ne pas faire confiance aux Spurs qui ont déjà montré plus d’une fois qu’un international sous-médiatisé pouvait exploser sur la plus grande plateforme mondiale ?

# PICK 13 – INDIANA PACERS : JOSH GIDDEY

La question est de savoir pour les Pacers s’ils auront Josh Giddey encore disponible à ce spot de la Draft, le jeune joueur d’Australie ayant séduit de nombreux observateurs lors de sa saison en NBL et de ses récents essais avec l’équipe nationale. Le shoot et la défense sont des points d’inquiétude, mais en ayant 18 ans seulement le ciel est la limite pour le playmaker du pays des kangourous. Il y a donc très peu de scénario dans lequel Giddey tombe plus bas qu’en 13, et les Pacers seraient ravis de le récupérer à ce moment de la Draft. Côté Indiana justement, on sait quelle est la route à suivre. Rick Carlisle vient d’arriver en tant que coach, ce qui annonce de fortes ambitions pour une franchise qui a déjà un cinq majeur solide sur le papier. Myles Turner (dans les rumeurs de transferts), Domantas Sabonis, TJ Warren, Caris LeVert et Malcolm Brogdon, si ce petit monde est en forme en début de saison prochaine nos copains les tracteurs pourraient faire du bruit à l’Est. Cependant, qu’en est-il du banc ? Avec Doug McDermott, Aaron Holiday et TJ McConnell sur le départ pour ne citer qu’eux, il y a tout un groupe à renforcer, et qui permettrait aux Pacers d’avoir cette image d’équipe profonde et talentueuse (coucou Atlanta) capable de défoncer les pronostics. Drafter Giddey, qui est aussi jeune et inexpérimenté, n’irait pas dans le sens de Carlisle vu que ce dernier souhaitera probablement avoir tout de suite un joueur d’impact. Il y a aussi un scénario dans lequel le management des Pacers transfère ce pick pour avoir un vétéran en échange. Mais comme dit depuis le début, on part du principe que personne ne bouge. Et si Giddey tombe jusque là, Indiana se fera plaisir et développant le phénomène en interne.

# PICK 14 – GOLDEN STATE WARRIORS : CHRIS DUARTE

Comme expliqué en long et en large lors du pick 7 des Warriors, il y a de faibles chances de voir Golden State conserver ses choix de Draft et donc prendre deux rookies, à moins que Joe Lacob ne décide de se mettre ses stars à dos. Il y a, d’ailleurs, des chances de voir les Warriors conserver ce pick 14 et plutôt dealer le pick 7, mais on va plutôt partir sur un package ici car vous savez qu’on adore ça. En cas de statu quo, Bob Myers et ses sbires doivent impérativement cibler les joueurs capables d’aider les Splash Brothers dès demain, des garçons de première année mais qui n’ont pas tant que cela l’étiquette de joueur de première année. On dit ainsi bonjour à Chris Duarte, le véritable daron de cette Draft 2021 puisqu’il est déjà âgé de 24 ans. Vous allez donc avoir un rookie en NBA qui est plus vieux que Brandon Ingram, c’est pas beau ça ? Dans un registre très différent du long ailier de New Orleans, Duarte va devenir dès sa première saison de matchs le nouveau joueur préféré des fans de la franchise, grâce à son état d’esprit. Combattif, compétitif, intelligent, fort shooteur, bon défenseur, autant dire tout de suite que si son potentiel n’est pas énorme son apport va tout de suite séduire ses coéquipiers, le nom à l’avant du maillot étant bien plus important que celui à l’arrière. Mettez Duarte à Golden State avec Juan Toscano-Anderson, et vous avez une paire de bagarreurs qui pourra tout à fait joueur des minutes cruciales pour Steve Kerr dans des moments décisifs de la prochaine saison des Warriors. Peut-être que ce pick 14 est très haut pour Duarte compte-tenu de son âge, mais les Warriors seront bien contents d’avoir droit à ses services à 4000% du matin au soir. Pour le reste, et pour la millième fois, rendez-vous dans les rumeurs de transfert de ce pick.

# PICK 15 – WASHINGTON WIZARDS : COREY KISPERT

Au moment où ces lignes sont écrites, cela bafouille un peu du côté de Washington compte-tenu des rapports qui sont tombés sur Bradley Beal. Y’en a un qui dit qu’il pense à son avenir, et l’autre qui affirme qu’il n’a encore rien laissé fuiter à son management. Ce qui est sûr, c’est que le cigare est au bout des lèvres pour les fans des Wizards, qui aimeraient bien savoir dans quelle position (latérale de sécurité) seront-ils jeudi soir. On suivra le dossier Beal de très près, car il aura forcément un impact sur les décisions de Tommy Sheppard sur les semaines à venir. Le dirlo de la franchise a montré qu’il était plutôt sur du jeune forward créatif ces deux dernières années, en atteste les sélections de Rui Hachimura et Deni Avdija à la Draft. Au poste de pivot, Daniel Gafford semble montrer de belles choses, en attendant le retour de blessure de Thomas Bryant. Si on part du principe que Beal reste, avec Russell Westbrook à mène titulaire, ce sont surtout des choix de fit qui font sens à Washington cette année. D’où la question la plus importante, de quoi les Wizards ont-ils besoin ? De défense, ça c’est sûr, mais de shoot aussi. Si l’arrivée de Wes Unseld Jr sur le banc local pourrait impacter déjà le niveau défensif de ses joueurs qui était affreux l’an dernier sous Scott Brooks, on serait pas mal. Mais Wes pourra-t-il transformer ces Wizards en de grands tireurs ? Pas sûr. Hormis Davis Bertans et Bradley Beal, Washington n’a pas de menace derrière l’arc, à tel point que Garrison Matthews devient une question sérieuse en prolongation cet été. D’où la sélection de Corey Kispert, très loin d’être un défenseur élite, mais qui est bien le sniper élite de cette Draft 2021. Excellent en catch and shoot, excellent dans les déplacements, dans la compréhension du jeu et les petits détails qui font gagner des matchs ou rentrer des tirs, Kispert serait une menace formidable pour sanctionner sur les kick out de Beal et Westbrook en pénétration. Pensez à Mike Miller, par exemple. Ce genre de profil ferait un bien fou à Washington, maintenant c’est le flou total lorsqu’il faut parler des choix de Sheppard… surtout en cette période de doutes autour de Bradley Beal.

# PICK 16 – OKLAHOMA CITY THUNDER : JALEN JOHNSON

Bourré de talent, Jalen Johnson est difficilement concevable en sortie de Top 15. Son potentiel, sa taille, son agilité et sa polyvalence font de lui un des joueurs qui pourrait le plus surprendre, vu qu’il coche un paquet de cases dans ce que les franchises recherchent des forwards modernes. Malheureusement, plus les jours passent et plus les équipes semblent douter de l’attitude de Johnson, lui qui représente un véritable casse-tête comportemental. Du lycée à Duke, les sourcils ont froncé à plusieurs reprises et un paquet de franchises ne souhaitent pas griller leur carte en ayant autant d’incertitudes. Du coup, comment caler un tel joueur dans une Mock Draft ? On tranche au milieu ? Oui, un peu. Invité dans la Green Room des 20 prospects attendus le plus haut, Johnson ne devrait pas descendre plus bas qu’en 20, et c’est là que le Thunder pourrait tenter le coup en place 16. Pour rappel, OKC possède les picks 6, 16, 18, 35 et 36. Il y a donc un monde qui existe dans lequel ce pick 16 est transféré par Sam Presti, et Jalen Johnson ne porte jamais le maillot du Thunder. Il y a aussi un monde qui existe dans lequel OKC a décidé de conserver ces choix, et en ayant 16 et 18 qui se suivent le management tente un coup de poker sur le forward de Duke. D’ailleurs, on peut tout à fait inverser les sélections : OKC prend plutôt Isaiah Jackson en place 16 et le coup de poker est placé en 18 avec Jalen Johnson. Dans le genre centre de formation qui accueille des cas spéciaux et décide de les peaufiner pour les rendre jouables, le Thunder a un peu de savoir-faire.

# PICK 17 – MEMPHIS GRIZZLIES : TREY MURPHY

Ancienne punchline de référence suite au mandat de son ancien management, la franchise de Memphis a complètement changé la donne suite à son changement de groupe décisionnaire il y a quelques saisons de cela. La fin de l’ère Grit and Grind avec les anciens qu’étaient Marc Gasol, Mike Conley et compagnie a été merveilleusement gérée par un club décisionnaire conscient de l’importance de ses choix, et c’est donc en un claquement de doigts que les Grizzlies sont devenus une des darlings de toute la Ligue. Ja Morant, Dillon Brooks, Jaren Jackson Jr, Brandon Clarke, le pari Kyle Anderson, Jonas Valanciunas, un groupe bien construit dans les mains de Tyler Jenkins. Et s’il y a bien un signe qui a été montré par Zach Kleiman et ses confrères, c’est qu’à la Draft les profils les plus appréciés sont ceux de bosseurs qui savent très bien quel est leur rôle, et qui vont donner leur corps pour la franchise. Ainsi, Desmond Bane et Xavier Tillman sont devenus des contributeurs majeurs des Grizzlies l’an dernier, alors qu’ils n’avaient que très peu d’expérience. Le prochain choix sera certainement dans cette direction, Memphis souhaitant continuer dans sa progression en passant d’équipe de quasi-Playoffs à équipe de Playoffs… à peut-être équipe qui squatte le Top 6 de la terrible Conférence Ouest ? On reparlera de cet aspect en détail dans les previews de début de saison prochaine, mais lorsqu’on croise tous ces éléments et qu’on se penche sur la Draft, Trey Murphy a trop de sens en place 17 à Memphis. Un des meilleurs 3 and D de cette cuvée, formé à Virginia comme De’Andre Hunter dernièrement, avec ses immenses segments le bonhomme de 21 ans s’intégrerait parfaitement dans la mentalité des Grizzlies ainsi que leurs projets. Comme dit plus haut, dans le choix 10 des Pelicans, ne soyez pas étonnés s’il y a de la rumeur autour d’une montée de Memphis à la Draft, et si d’autres joueurs dans ce type de profil (Ziaire Williams) sont mentionnés vers le Tennessee.

# PICK 18 – OKLAHOMA CITY THUNDER : ISAIAH JACKSON

Il va falloir s’y habituer, on va parler d’OKC plus d’une fois sur chacune des prochaines Draft vu que Sam Presti a environ 257 picks jusqu’en 2030. Plus sérieusement, nous avons déjà évoqué le Thunder en place 6 et en place 16, ils seront également en place 35 et 36. Sur ce pick 18, toujours les mêmes interrogations, est-ce que Oklahoma City conservera ce pick… ou pas ? On part du principe que oui, même si Presti nous réserve deux ou trois surprises d’ici jeudi soir. Le type pourrait même échanger ce pick contre deux futurs tours de Draft tellement il est passionné par la loterie. Cependant, en cas de conservation de ce choix 18, c’est sur un pivot que le Thunder se jettera. Il faut dire que le secteur intérieur de la franchise est un peu léger aujourd’hui, déjà que c’était pas la folie avec Moses Brown et Al Horford qui sont désormais tous les deux loin de l’Oklahoma. Qui sera encore disponible à ce spot ? C’est toute la question. Le Thunder pourrait (devrait ?) certainement utiliser le pick 16 afin de focus sur un pivot, histoire de flairer si un Kai Jones ou Alperen Sengun tombe à la Draft. Si c’est le cas, pas d’hésitation, tu prends le pari. Sinon, Isaiah Jackson semble être l’autre pivot de qualité disponible à ce spot, avec une dose d’énergie illimitée dans son arsenal, une exceptionnelle capacité à protéger son arceau, et un style de jeu qui collera à la perfection aux jeunes d’OKC. Certes, on est pas sur le prochain Embiid ou Jokic, mais qui pensait que Bam Adebayo allait devenir aussi fort lorsqu’il a été pick en 14 par le Heat en sortie de… Kentucky ? Quasiment le même range, la même fac, on souhaite le même avenir à Jackson mais on peut voir en tout cas une base forte, celle d’un intérieur que les coéquipiers et fans vont adorer, en attendant de voir quel potentiel offensif il peut développer.

# PICK 19 – NEW YORK KNICKS : USMAN GARUBA

On vient de parler d’OKC avec des picks quasiment en back-to-back, voici l’heure des Knicks qui eux aussi vont profiter de leur stock de picks pour réaliser deux sélections en très peu de temps ! En effet, Leon Rose et le management de New York possèdent les picks 19 et 21 en plus du numéro 32, et soudainement vous suivez mon regard…? Tout à fait, les Knicks sont dans les rumeurs de transferts. L’idée serait, côté Knicks, de monter à la Draft ou d’échanger ces picks contre un joueur vétéran capable d’aider l’équipe de Tom Thibodeau dès la saison prochaine. Formidables en 2020-21, les Knicks ont séduit toute la planète basket en finissant Top 4 de la Conférence Est, cependant le premier tour des Playoffs a montré les limites d’un effectif en manque de profondeur. Il y a donc de bonnes chances pour que les décisionnaires de Gotham prennent ces picks 19 et/ou 21 et réalisent un package qui soit envoyé ailleurs afin d’obtenir une belle contrepartie en échange. Ce que l’on sait, aussi, c’est qu’en amont de la free agency les Knicks veulent renforcer leur création balle en main, d’où les rumeurs sur un paquet de guards capables d’aider Julius Randle sur demi-terrain. Est-ce que New York se renforcera via la Free Agency, via la Draft, via les deux ? On part du principe que les Knicks conservent leurs picks et doivent donc améliorer leur profondeur d’effectif. Identité Thibodeau oblige, et avec un Taj Gibson qui ne sera pas éternel, Usman Garuba serait un intéressant prospect à développer dans le coeur du projet new-yorkais. Excellent défenseur, petit pour jouer pivot mais nickel pour jouer ailier-fort, Garuba a fait des piges prometteuses à Madrid et avec la sélection espagnole, ce qui pourrait pousser les Knicks à tenter le coup. On est à l’opposé du profil Obi Toppin dans le jeu, même si les athlètes sont tous les deux impressionnants, Usman pourrait apprendre les ficelles du métier avec Gibson et devenir un potentiel taulier du Madison Square Garden, dans une ère où les forwards capables de défendre sur plusieurs postes sont ultra-appréciés. Le shoot et l’apport offensif sont de gros points d’interrogation, mais Thibs aura certainement un orgasme si les Knicks prennent Garuba avant de lui filer un guard en pick 21.

# PICK 20 – ATLANTA HAWKS : ZIAIRE WILLIAMS

Après un parcours extraordinaire en Playoffs, sortant les Knicks au premier tour et les Sixers au deuxième tour avant d’échouer en finale de conférence face aux Bucks futurs champions, les Hawks sont à un grand tournant de leur récente histoire et vont devoir assumer leurs exploits en amont de la saison prochaine. Le côté gentille petite équipe pas attendue, c’est terminé. Trae Young et sa bande ont foutu le bordel en antenne nationale, Atlanta sera attendu et plusieurs équipes voudront se tester face à cet effectif. Bien évidemment, avant que la campagne 2021-22 ne démarre, des interrogations subsistent. Premièrement autour de John Collins dont le contrat sera négocié cet été, mais aussi autour de Lou Williams et donc plus globalement autour du poste de backup meneur chez les Hawks. Kris Dunn n’ayant quasiment pas joué de la saison, les Hawks veulent se renforcer à ce poste. Via la Draft ? Probablement pas, ce type de rôle crucial étant plutôt donné à un meneur d’expérience. Cependant, on sait déjà que Travis Schlenk est un crack de la Draft, lui qui a drafté John Collins et Kevin Huerter dans ces eaux-là (pick 18), sans parler de plusieurs coups de poker menant à cette incroyable aventure récente. Onyeka Okongwu est le projet à développer sur plusieurs années derrière Clint Capela, De’Andre Hunter est le projet à développer sur les ailes, Cam Reddish fait douter mais a terminé en trombes face aux Bucks, qui prendre ? Et bien comme la NBA moderne nous le rappelle, on n’a jamais asse de défense, de longueur de bras et de tir extérieur, ce que Ziaire Williams apportera très certainement. Décevant à Stanford, le phénomène lycéen aura à coeur de montrer qu’il a mieux à proposer en NBA et nombreuses sont les franchises qui hésitent à parier sur lui à cause de son plafond réel. Trop gentil, s’agit-il d’un simple 3 and D qui fait sa route en NBA ? Auquel cas, pas de risque à prendre. Atlanta a cependant du temps, et le désir de développer des pépites sans les mettre dans le rush, et il y a fort à parier que si Ziaire est disponible en 20 le management des Hawks considérera sérieusement ce pick. Sinon, Jared Butler et Jaden Springer ont déjà été mentionnés sur ce range.

# PICK 21 – NEW YORK KNICKS : SHARIFE COOPER

Attention, phénomène. Loin d’être la potentielle soupe préférée de Tom Thibodeau de part sa petite taille et donc ses limitations défensives, le spectaculaire meneur d’Auburn reste une des pépites les plus observés de cette Draft, de par sa capacité à créer balle en main, finir à l’arceau et délivrer du caviar à ses coéquipiers. C’est simple, Cooper est peut-être le meilleur passeur de cette cuvée, et il y a de bonnes chances pour que plusieurs franchises se retournent dans quelques années en se demandant pourquoi ont-ils laissé passer un tel créateur. Aux Knicks ? L’idée suit ce qui a déjà été développé dans le paragraphe du pick 19 : New York a besoin de création, de créateurs, de joueurs capables d’exécuter un système ou trouver la faille en fin d’horloge. Derrick Rose a fait du bien par moments, et Immanuel Quickley a apporté de véritables rayons de soleil pour sa saison rookie, mais il faut encore plus de playmaking. Et difficile de trouver un joueur aussi excitant, capable de faire lever le Madison Square Garden, que l’ami Sharife. Plusieurs franchises froncent les sourcils et continueront à le faire en voyant son shoot, toute la question est de savoir si celui-ci pourra s’améliorer. Si c’est le cas ? Cooper pourra être un des steals de cette Draft, un petit magicien que New York accueillerait à bras ouverts dès la saison prochaine. Bien évidemment, cela ne bouge pas, on reste sur des rumeurs de transferts de ces picks 19 et 21 côté NYC et cela ne devrait qu’amplifier d’ici jeudi soir. Comme dit plus haut pour les Hawks, Jared Butler a également été cité dans ce range, Miles McBride également.

# PICK 22 – LOS ANGELES LAKERS : CAM THOMAS

Scoreur explosif avec LSU cette saison, Thomas interroge de nombreux observateurs car on en vient à se demander qu’est-ce qu’il fait aussi bas à la Draft. Près de 23 points de moyenne en année freshman ? Dans une NBA moderne où les snipers sont rois ? Normalement, on devrait le voir en approche du Top 10. Le problème, c’est qu’entre ses choix de tirs et son côté oeillères, Thomas donne plus l’impression d’être un trou noir qu’autre chose. Du shoot létal certes, et le débat existe lorsqu’on pointe du doigt le meilleur tireur de cette classe 2021, mais un aspect unidimensionnel qui refroidit du monde. Aucun problème pour les Lakers qui seront ravis de récupérer du tir à trois-points, eux qui en ont désespérément besoin. Quand on sait que Ben McLemore avait été utilisé en roue de secours pour les aider dans ce secteur de jeu, ça fait mal. Thomas pourrait donc débarquer à 19 ans chez des Lakers qui apprécieront certainement son scoring, son shooting et un côté un peu Gérard de la box score, en attendant de voir comment développer son potentiel. La rumeur la plus persistance concerne, évidemment, des joueurs plus expérimentés et calmes, comme Chris Duarte qui est en 14 chez les Warriors, ou bien Trey Murphy s’il descend aussi bas. Ce qui est sûr, c’est qu’il faudra s’attendre à du tir extérieur et de la défense côté Lakers à la Draft, en attendant de voir ce que Rob Pelinka et sa clique nous réservent sur le terrain ô combien glissant de la free agency, la franchise californienne ayant une marge extrêmement fine en amont du marché de cet été. Gardons un oeil, au passage, sur les rumeurs de transferts autour de Kyle Kuzma et Kentavious Caldwell-Pope, eux qui pourraient être collés à ce pick pour que Los Angeles se renforce avant la rentrée.

# PICK 23 – HOUSTON ROCKETS : KEON JOHNSON

Vous aimez les back-to-back ? Et bien après le Thunder et les Knicks, voici les Rockets qui eux vont réaliser un vrai doublé en sélectionnant aux positions 23 et 24 de la Draft. Maintenant que l’info est donnée, quelques explications. Pour certains, voir Keon Johnson tomber aussi bas serait incroyable, lui qui est projeté en sortie de Top 10 dans plusieurs mocks. Mais malheureusement ma pauvre Lucette, j’ai envie de le dire haut et fort : il faut bien que quelqu’un chute à la Draft ! On ne peut pas conduire de mock convenablement sans avoir un joueur qui, aux yeux de quelqu’un, sera trop haut ou trop bas. C’est sur ce spot de 23 avec Keon Johnson que des doutes peuvent être émis, le marsupial de Tennessee étant plutôt attendu dans la Green Room du Top 20 jeudi soir. On va simplement profiter de ce paragraphe pour indiquer que les Rockets, qui sont donc en places 2, 23 et 24, seront au coeur des rumeurs de transferts jusqu’à jeudi soir. Eric Gordon a été marchandé avec ce pick 23, les picks en solo hormis le 2 ont été marchandés, tout est envisageable à Houston en ce moment. On va donc laisser Keon le pogo-stick nous montrer à quel point le faire chuter ainsi était un blasphème, lui qui rappelle des airs de Victor Oladipo dans le potentiel. En tout cas, chez les Rockets, aucun doute si Johnson est disponible à ce spot : tu prends et tu vois s’il peut se développer dans le coaching staff de ce bon Silas.

# PICK 24 – HOUSTON ROCKETS : JT THOR

Encore une fois, on va voir si Rafael Stone et le management de Houston effectuera une sélection avec ce pick 24, vu les rumeurs de transferts qui vont s’accélérer jusqu’à jeudi soir. Quitte à rester dans le domaine du test, on envoie JT Thor chez les Rockets, comme ça il y aura du guard et du forward de nouveau dans ce coin du Texas. Avec des bras interminables, un corps de… héros Marvel et une envie de contrer tout le monde, le couteau-suisse d’Auburn a un côté diamant brut qui devrait exciter pas mal de franchises en amont de la cérémonie de ce jeudi. Les Rockets ont d’ailleurs montré, avec Jae’Sean Tate la saison dernière, qu’il n’y avait aucun problème à tenter des gros paris sur des joueurs remplis d’énergie en espérant qu’ils surprennent ensuite sur les parquets. On ne va pas se mentir non plus à ce stade de la Draft, les sélections sont vraiment projetées au doigt mouillé et on perd environ 2 à 3000 auditeurs sur TrashTalk. Mais attention à ne pas trop fermer de l’oeil dans ce range de la soirée, car comme Nikola Jokic l’a montré en devenant un MVP de saison régulière sélectionné au second tour, tout est possible le soir de la Draft.

# PICK 25 – LOS ANGELES CLIPPERS : AYO DOSUNMU

Après trois belles années passées à développer son jeu dans l’Illinois, Ayo Dosunmu débarque à la Draft et semble plutôt projeté dans ce range, entre les places de la fin du premier tour et le début du second round. Pourtant, c’est peu dire si Ayo a sué sur les parquets, en plantant 20 points de moyenne sur sa troisième année universitaire, avec 6 rebonds et 5 passes en rab. Vous allez me dire, c’est quoi cette Draft de dingo où des joueurs aussi productifs sont en fin de tour ? Je vais donc vous répondre, c’est toute l’étiquette donnée à cette Draft, considérée comme une cuvée très profonde et qui pourrait produire du joueur de talent et de longue durée en NBA. On doit aussi ajouter que Dosunmu n’a pas le potentiel le plus dingue de la planète, lui qui semble devenir un arrière solide chez les pros sans devenir une star. Un 6ème homme de grand talent par exemple, avec de la défense et du scoring ? Par exemple, ou bien une opportunité se présente et vous devenez Terance Mann, un autre guard à l’énergie débordante et qui a su bosser tout en restant patient pour ensuite briller avec les Clippers. La franchise de Los Angeles aura de nombreux dossiers à gérer cet été (Reggie Jackson, Nicolas Batum, Kawhi Leonard, Luke Kennard dans les rumeurs), et on ne possède jamais assez de joueurs sur les lignes arrières capables de défendre et tirer à 40% de réussite derrière l’arc. Oui, Ayo peut devenir un steal de cette Draft, c’est sûr et certain.

# PICK 26 – DENVER NUGGETS : JADEN SPRINGER

Un autre garçon qui a dominé sur le circuit inférieur, mais qui lui n’a proposé qu’une seule saison en université et n’a pas proposé de garanties exceptionnelles au niveau supérieur. Avant d’atterrir dans le Tennessee, Jaden Springer était un crack parmi les lycéens, sorte de guars ultra-tanké qui défend le plomb, peut finir de manière acrobatique au panier et adore chaque challenge. C’est d’ailleurs contre Jalen Suggs et Cade Cunningham que Springer avait ouvert les yeux de beaucoup de monde, lui qui approchait ce genre de matchup avec le couteau entre les dents. Du coup, que s’est-il passé ? Et bien une année en NCAA dans une attaque pas top, un shoot qui ne donne pas confiance malgré les pourcentages, vous ajoutez à ça des interrogations sur son véritable poste et vous obtenez un garçon qui glisse dans les classements. Plutôt destiné à jouer en 2, Jaden a un profil d’Avery Bradley capable de progresser en NBA sans véritablement exploser, et il se donnera des deux côtés du terrain quoi qu’il arrive. Le genre de profil sur lequel misera le management de Denver, sachant que dans le genre pari (Bol Bol, RJ Hampton, Michael Porter Jr), ils ont plutôt été couillus ces dernières années. N’importe quel garçon qui glisse à la Draft, les Nuggets mettront leur viseur dessus, et si en plus il aide les lignes arrières préférées de Damian Lillard et CJ McCollum, ce sera avec grand plaisir.

# PICK 27 – BROOKLYN NETS : DAY’RON SHARPE

La plupart des fans des Nets sont encore en PLS, à se demander si Kevin Durant aurait dû mettre des pompes plus petites en Playoffs, mais il faut bien tourner la page à un moment donné et laisser place à l’été. Les Nets, on le sait, ont mal vécu leur élimination en se demandant ce qui se serait passé avec Kyrie Irving et James Harden à 100%. Face à cette question, les Bucks diront lol, mais on peut se la poser quand même. Et une fois ce soupir posé, le management de Brooklyn repartira encore plus déterminé vers la quête du titre, en espérant avoir un groupe au top physiquement lors des Playoffs 2022. Les secteurs extérieurs ? Aucun problème, tant Steve Nash a hérité d’options avec la profondeur de son effectif. Il y aura certes des modifications à effectuer d’ici la rentrée (Jeff Green, Blake Griffin, Bruce Brown), mais les Nets devraient démarrer la saison prochaine avec des guards de grande qualité en titulaire comme en remplaçants. Par contre, sous les arceaux… On n’a pas vu DeAndre Jordan jouer une seule seconde des Playoffs, Nic Claxton a rendu de beaux services, mais on s’est vite retrouvé avec du KD ou du Blake en 5. Ce qui n’est pas dramatique, mais on sait que Brooklyn doit se renforcer au poste de pivot. Du coup, rien de mieux qu’un bon gros bébé de North Carolina, l’ami Day’Ron Sharpe qui pour l’anecdote faisait partie de l’équipe de Montverde avec Cade Cunningham, Scottie Barnes et Moses Moody… Sympa pour l’opposition. Taille (2m11), poids (120 kilos), un peu à l’ancienne sur la fiche mais du beau basket dans les mains et aucun doute qu’il rendra service à l’équipe qui osera le drafter.

# PICK 28 – PHILADELPHIA 76ERS : TRE MANN

Autant on vient de parler de PLS avec les fans des Nets et les orteils de KD, autant on ne sait même pas quelle image utiliser lorsqu’on évoque les Sixers de Ben Simmons. Enfin, les Sixers de Ben Simmons… au moment où on parle. L’été sera chaud à Philadelphie, et quand on a Daryl Morey à la direction on sait que ça ne déconne pas souvent très longtemps. En attendant de voir ce que le dirlo des Sixers a prévu de nous cuisiner pour sa deuxième saison à la tête de la franchise de Pennsylvanie, une chose est sûre : il y aura de la rumeur à se coltiner. De la rumeur sur Ben Simmons, sur George Hill, sur Tobias Harris, sur Matisse Thybulle, sur Danny Green, sur qui vous voulez. Et en fonction de ces rumeurs, et de leur passage au statut de vrai transfert ou pas, il y aura des décisions à prendre ce jeudi soir à la Draft. L’an dernier, Morey a été plutôt bon en allant dégoter ce bon Tyrese Maxey en fin de premier tour, le guard de Kentucky montrant dès sa première année qu’il pourrait contribuer longuement en NBA. Maxey a aussi mis les projecteurs sur un point flagrant à Philadelphie, la pénétration et le scoring balle en main sur les lignes arrières. Seth Curry a été exceptionnel, mais quid de Ben Simmons paralysé par la vue d’un arceau et Tobias Harris dans un registre très particulier de forward catch and go ? Les Sixers avaient un banc frustrant l’an passé, et nul doute que Tre Mann pourra apporter en folie, en création et en coups de chaud au scoring pour Doc Rivers et ses hommes. Bourré de talent en sortie de Florida, Tre suit la routes des CJ McCollum de ce monde en espérant qu’il fasse une aussi belle carrière que le créateur de Portland. Autant dire que disponible à ce spot de la Draft, il ne serait pas étonnant de voir les Sixers se jeter sur Mann. Il faudra du guard, quoi qu’il en soit, et capable au scoring.

# PICK 29 – PHOENIX SUNS : JARED BUTLER

Excellent avec Baylor, Jared Butler était attendu nettement plus haut à la Draft grâce à sa science du jeu demi-terrain, son intelligence au scoring et un jeu crafty qui pourrait lui permettre de faire une longue carrière en NBA. Cependant, des soucis de santé flippant ont fait reculer pas mal de franchises, qui veulent éviter de pick un joueur dont l’avenir est incertain chez les pros et globalement dans le monde du sport. Apparemment, les derniers tests médicaux ont montré qu’il ne fallait avoir aucune inquiétude, ce qui n’a pas modifié la Mock Draft de beaucoup de monde au final. Il y a une question, qui est celle de savoir si Davion Mitchell est vraiment le meilleur guard de Baylor disponible, tant Butler est captivant et solide balle en main. Mais au-delà de celle-ci, il y a une question sur la durabilité de Jarde en NBA avant que des complications physiques viennent chambouler sa carrière. Ce qui est certain, c’est que les Suns seront en fin de premier tour et seront ravis de pouvoir améliorer leur banc avec de la création et du scoring, quand on voit la faiblesse des options qui existaient derrière Devin Booker et Chris Paul. On a bien aimé les piges de Cameron Payne, mais il faudra mieux que ça et le management de Phoenix devra nous montrer tout son savoir faire après avoir réalisé des choix plus ou moins captivants ces deux dernières années. On attend évidemment encore quelques années avant de juger Jalen Smith et Cam Johnson, qui ont tout pour plaire et faire de longues carrières, mais en pick 29 peut-être que les Suns seront plus à l’aise pour faire un home run.

# PICK 30 – UTAH JAZZ : MILES MCBRIDE

C’est une des pépites les plus cachées de cette Draft, et il pourrait y avoir des franchises qui se bouffent les doigts dans trois ou quatre ans en se demandant ce qu’elles ont fait le soir du 29 juillet 2021. Miles McBride, c’est du scoring, du shooting et du spectacle dans 188 centimètres de tonicité, et c’est peut-être cela qui refroidit quelques équipes au moment de le choisir plus haut. Est-ce qu’on est sur un véritable meneur de jeu, capable de scorer et à la fois distribuer pour être dans la veine des cracks d’aujourd’hui, ou est-ce qu’on est sur un meneur qui fera le boulot en sortie de banc, avec quelques coups de chaud et une place idéale loin du cinq majeur ? On sait qu’à Utah, l’interrogation existe autour de Mike Conley. Non pas du côté du Jazz, qui a affirmé vouloir conserver le vétéran quoi qu’il arrive, mais plutôt du côté du joueur qui pourrait signer ailleurs. Comme on a pu le voir en demi-finale face aux Clippers, l’équipe dirigée par Quin Snyder a manqué de punch en sortie de banc, lorsque Conley était absent et Donovan Mitchell était limité. Jordan Clarkson, c’est bien, mais c’est pas assez. Et le développement d’un McBride serait idéal à ce spot, en attendant de voir s’il est disponible à ce spot car plusieurs observateurs le voient monter jusqu’au pick 20 ces derniers temps. On soulignera également que le Jazz pourrait transférer ce pick, en vue d’un deal plus large attaché à du vétéran.

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Voilà ! Vous avez désormais la Mock Draft 2021 sous les yeux, avec les dernières informations pour chaque franchise, des projections plus ou moins remplies d’expertise, et une grande cérémonie à ne pas louper cette semaine. Maintenant ? On vous attend dans les commentaires, et surtout ce jeudi soir, le 29 juillet, pour la grande Draft 2021 qui sera commentée à partir de 00h sur la chaîne Twitch de TrashTalk !