Les notes de Knicks – Magic : Nikola Vucevic s’est trompé d’équipe, il s’est retrouvé avec des joueurs de district

Le 18 janv. 2021 à 21:51 par Clément Hénot

Nikola Vucevic
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Si le mois de janvier est globalement connu pour son temps de merde et pour son froid, il est aussi et surtout connu en NBA pour le Martin Luther King Day, du basket à partir de 18 heures jusqu’au lendemain matin, à l’aube, parfait pour lutter contre la déprime en cette période difficile de couvre-feu anticipé. Et qui dit MLK Day dit basket à heure convenable en France, et qui dit basket à heure convenable en France dit team notes au taquet pour vous distribuer du rêve par tonneaux. Accrochez-vous, va y avoir du sport.

Pour commencer ce jour en 2021, nous avons un délicieux (non) Knicks – Magic à 18 heures en France. Martin Luther King n’avait probablement pas mené tant de combats pour une partie si abominable, mais bon, il faut bien commencer cette soirée quelque part. En même temps, on a d’un côté une équipe qui a tout fait pour récupérer Elfrid Payton le soir de sa Draft, et d’un autre côté une équipe qui donne encore du temps de jeu à Elfrid Payton en 2021. Le duel de postes 4 écervelés entre Julius Randle et Aaron Gordon a également tenu aucune de ses promesses. Vous l’aurez compris, on a eu un match globalement bien laid avec des arceaux qui se sont mis en grève à la fin du match malgré R.J. Barrett et Nikola Vucevic. Ce match était clairement une expérience pour la science, ce bulletin de notes aussi. Jugez plutôt.

New York Knicks

Mitchell Robinson (5) : à chaque match, il donne l’impression d’avoir débranché son cerveau pour le charger sur une prise USB. Il n’est jamais le dernier pour sauter sur n’importe quelle feinte d’oreille, le genre de type qui se prépare pour un vol de 8 heures avec un iPhone à 20% de batterie.

Julius Randle (5) : il était très attendu avant ce match, il y a eu beaucoup de hype et d’attentes au vu de son début de saison, et finalement, le soufflet est vite retombé après son début de match bien cheum. Si Julius Randle était un jeu-vidéo, ce serait Pokémon GO.

Reggie Bullock (5) : quelques shoots bien sentis, mais un manque global de réussite et une coupe franchement hasardeuse. Pas la meilleure façon de faire parler de lui. Bon au moins il a récupéré son numéro 25.

R.J. Barrett (7) : après des débuts galère en NBA, le Canadien semble enfin donner une impulsion à sa carrière. En double-double sur ce match, il est celui qui aurait fait lever la foule du Madison Square Garden… s’il y avait eu un public. En même temps c’est lui qui disait qu’il préférait peut-être le MSG à huis clos.

Elfrid Payton (6,5) : à l’époque, on pouvait le vanner sur sa coupe de cheveux ET sur son niveau de jeu. Mais les choses ont changé. Après avoir tout coupé, on s’est dit qu’il nous restait au moins une possibilité, mais sa ligne de stats et son dunk dans le trafic étaient très propres. Heureusement qu’il s’appellera toujours Elfrid.

Austin Rivers (4) : un shoot capable d’ôter une seconde fois la vue à un aveugle, et une production insuffisante. Sur le maillot des Knicks, c’est écrit en gros « THE CITY THAT NEVER SLEEPS » bah ça l’a pas empêché de bien rompicher.

Immanuel Quickley (6) : on s’est promis de ne pas parler de l’erreur dès la première lettre de son prénom ou de la faute d’orthographe dans son nom de famille. Du coup, en résumé, Quickley a balancé des floaters en veux-tu en voilà. Pratique si tu souhaites acquérir une plage. Allez salut.

Nerlens Noel (4) : pas un match inoubliable de la part de Noel, qui a probablement dû tracter son traineau, un peu en retard. Comme d’habitude. Le seul Papa Noel qu’on ne veut plus forcément voir à New York.

Obi Toppin (5) : outre son absence de cou, Obi One n’a pas encore pu montrer toute l’étendue de son talent à sa ville d’origine. Faire l’autruche sans cou donc.

Kevin Knox II (3,5) : pas le moindre tir inscrit pour Knox, mais est-ce que vous arriveriez à viser vous, avec les sourcils boursouflés qui vous rentrent dans les yeux ?

Orlando Magic

Nikola Vucevic (8) : on ne peut même pas parler d’arbre qui cache la forêt ici. C’est clairement un grand palmier dans un immense désert que représente le Monténégrin au Magic. Absolument esseulé en attaque, c’est en fait à lui qu’Akon pensait en écrivant la chanson “Lonely”.

Aaron Gordon (6) : il a bien secondé Nikola Vucevic lorsque celui-ci allait se reposer, on se disait déjà que c’était tendu de devoir compter sur AG pour te maintenir en vie. Mais le naturel est revenu au galop avec une perte de balle bien idiote et deux briquasses en fin de match. Merci d’exister Aaron, du fond du coeur.

James Ennis III (3,5) : sa plus belle action du match a consisté à dégommer les chariots de Gatorade en tentant de sauver une balle. Sinon, quitte à dégommer quelque chose, James Ennis a plutôt préféré dégommer les planches et arceaux du MSG.

Dwayne Bacon (3) : vous voyez, quand Greg Guillotin joue le “Pire Stagiaire” dans ses vidéos ? A la fin, il dit toujours qu’il s’agit d’une caméra cachée. Bah là, Dwayne Bacon a joué le “pire joueur NBA”, mais il n’a toujours pas annoncé la supercherie.

Cole Anthony (2,5) : le fils de Greg Anthony est revenu dans la salle où son daron a peut-être connu ses plus belles années, tout ça pour y envoyer ses meilleures briques. Heureusement qu’il y avait pas de public, sinon le pater aurait dû répondre “non c’est juste un ami de la famille” au moment où on lui aurait demandé si le numéro 50 est bien son fils.

Terrence Ross (4) : peu importe la situation, il shootera. Bon aujourd’hui c’est pas rentré des masses, mais il a mis son gros shoot en déséquilibre et sur un pied pour permettre au Magic d’espérer. Tant d’espoir pour au final mettre une bonne grosse friendzone des famille. T-Ross, l’ami de ces dames.

Khem Birch (3,5) : un match sans pour le boucher le plus célèbre de Floride. Devait probablement penser à mettre des tatanes dans un baril métallique accroché au mur de son garage en buvant du whisky au goulot.

Gary Clark (2) : 5 shoots pris, tous à 3 points, aucun marqué. Pas de doute, Gary Clark était bien le meilleur joueur des Knicks sur ce match.

Jordan Bone (5,5) : pas beaucoup de temps de jeu pour lui, mais quelques belles choses de montrées. La prochaine fois sera peut-être la Bone.

Le genre de match qui donne clairement envie de se mettre à la pelote basque. 84-91 pour les Knicks, un score sponsorisé par les Pistons de 2004, mais ici c’est clairement un manque de talent, d’envie, de forme ou des trois en même temps pour un match à un horaire inhabituel aux US. Un match aussi incertain que la hairline de Tom Thibodeau. En tout cas, malgré la douleur oculaire, il faut retourner au charbon car la nuit ne fait que commencer.