Salut Goran Dragic, comment ça va ? Le Dragon crache à nouveau le feu, comme quoi 2020 apporte aussi des bonnes nouvelles

Le 21 oct. 2020 à 10:43 par Nicolas Meichel

Goran Dragic
Source image : NBA League Pass

Étrange pause automno-hivernale oblige, TrashTalk se penche cette année sur… 74 profils individuels. Pourquoi 74 ? Oh, rien à voir avec la Haute-Savoie hein, malgré l’adoration de certains pour la Sainte-Raclette, mais plutôt car ces analyses nous emmèneront tranquillement vers 2021. Car oui, on vous le confirme, cette sordide année 2020 touchera bientôt à sa fin, il était temps. Focus aujourd’hui sur Goran Dragic, qui a montré à 34 balais qu’il avait encore beaucoup de basket dans les mains. 

Suite à une saison 2018-19 perturbée par des bobos au genou, Goran Dragic est revenu cette année avec l’esprit revanchard. Et dans un rôle assumé de sixième homme, le Slovène a en quelque sorte retrouvé une seconde jeunesse, avant de cartonner dans la bulle de Mickey avec le costume de meneur titulaire. Si l’aventure de Disney World ne s’est pas terminée de la meilleure des manières, on peut dire que le Dragon a fait son grand retour. 

Parmi les équipes qui ont été particulièrement kiffantes à suivre du côté d’Orlando, difficile de ne pas citer le Heat. Et quand on parle du Heat version bulle, difficile de ne pas citer Goran Dragic, auteur d’une campagne de Playoffs particulièrement tranchante avec ses copains Bam, Jimmy et Cie. Plus de 19 points, 4 rebonds et 4 passes décisives par match, autant dire que le mec a bien pesé dans le superbe parcours floridien. Que ce soit dans le scoring ou dans le playmaking, le Dragon a su utiliser son talent ainsi que son expérience pour bien faire tourner la machine de South Beach. Et ça, c’était quand même très agréable à voir. Seul un pépin physique semblait pouvoir le couper dans son élan. Malheureusement, c’est arrivé, et au pire moment en plus, à savoir au Game 1 des Finales NBA avec une déchirure au niveau de la voûte plantaire. Mais Goran a montré son cœur de champion en revenant au Game 6 pour jeter ses dernières forces dans la bataille face aux Lakers, peu importe la douleur. Cette fin décevante ne doit évidemment pas faire oublier son retour en forme, lui qui avait dans un premier temps brillé en sortie de banc lors de la saison régulière. Avant la bulle, avant le COVID, quand le monde vivait encore sur un rythme “normal”, Dragic s’épanouissait en tant que sixième homme et faisait partie de la course au trophée du meilleur remplaçant. Une belle renaissance après une campagne 2018-19 de seulement 36 matchs (22 titularisations), marquée par ses pires stats en carrière depuis le début des années 2010 (13,7 points, 3,1 rebonds, 4,8 passes à seulement 41,3% au tir). Bref, c’était pas gagné.

En d’autres termes, Goran Dragic s’est mis bien avant de signer son prochain contrat, même si sa blessure en Finales NBA vient noircir très légèrement le tableau. Il est désormais agent libre, il devrait intéresser plusieurs équipes et aura probablement l’opportunité de remplir encore un peu plus son compte en banque. Cependant, au vu des dernières déclarations du Dragon, on serait surpris de le voir faire ses valises et quitter Miami.

“Je veux être heureux. Je suis à un stade de ma carrière où il y a d’autres choses qui rentrent en compte. Cela concerne aussi ma famille, mes enfants, ma femme. Je dois l’admettre, je suis vraiment heureux” a déclaré récemment Goran via le South Florida Sun Sentinel.

Pas vraiment le genre de propos d’un mec sur le départ. Côté Heat, on imagine que Pat Riley souhaite également continuer l’aventure avec le Slovène vu ce qu’il a apporté en Playoffs, même si on connaît les priorités du boss de Miami. En 1, Giannis Antetokounmpo. En 2, la Free Agency 2021. Et enfin en 3, garder le maximum de cap space pour l’intersaison 2021. Ça sent donc le contrat court à plein nez, genre sur un an (une team option pourrait aussi être ajoutée pour 2021-22), avec une belle compensation financière au bout. Il faudra surveiller ce dossier mais en tout cas, Dragic se sent comme un poisson dans l’eau à Sud Plage. Il a retrouvé la forme, il adore évoluer avec ce groupe, il possède un rôle important dans le collectif floridien, et puis Miami c’est pas l’endroit le plus dégueu des States hein.

A journey we'll never forget.@JimmyButler @Goran_Dragic | #HEATCulture pic.twitter.com/bxFxe9vQUW

— Miami HEAT (@MiamiHEAT) October 12, 2020

  • Jauge de hype à son arrivée dans la Ligue : 5%
  • Jauge de hype actuelle : 50%
  • Jauge entrée au Hall of Fame : 0%
  • Celui qu’il aimerait devenir : un Goran Dragic champion NBA
  • Celui qu’il espère ne pas devenir : Beno Udrih

Pour certains, 34 balais, c’est l’âge du déclin. Pour d’autres, comme Goran Dragic, c’est l’âge de la renaissance. Le retour du Dragon fait partie des belles histoires de 2020, on espère désormais qu’elle va continuer encore un petit peu. Parce que les belles histoires, ça ne court pas les rues en ce moment. 


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