All-NBA Next Decade Team : une page se tourne, alors voici ceux qui écriront la prochaine en lettres d’or

Le 29 déc. 2019 à 11:03 par Giovanni Marriette

All-NBA Next Decade Team
Source image : montage TrashTalk via YouTube

Dernier jet de notre série spéciale fin de décennie, avec cette fois-ci les héros… de la prochaine. Pensées complètement subjectives évidemment car seul Brandon Jennings est capable sur Terre de prédire l’avenir, mais l’envie néanmoins de se poser un moment pour réfléchir au futur. Qui seront les stars des années 2020 ? Qui dominera individuellement ? Qui fera du mois de juin son mois favori ? Allez, boule de crostal, let’s go.

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Mais, as usual, avant de dévoiler notre cinq favori… parcourons la liste de ceux qui devraient/pourraient encore faire parler d’eux au cours des dix prochaines années. Parmi eux ? On peut citer la nouvelle génération qui a déjà commencé à installer son camp de base. les Devin Booker, Karl-Anthony Towns, Nikola Jokic, Ben Simmons, De’Aaron Fox, Kristaps Porzingis, Jayson Tatum, Donovan Mitchell, Lonzo Ball, Jamal Murray, Deandre Ayton ou Brandon Ingram, déjà bien lancés mais si jeunes que le futur ne peut que leur appartenir. Dans la catégorie encore en dessous niveau promo de Draft ? Hâte de voir comment les Bam Adebayo, Tyler Herro, Ja Morant ou R.J. Barrett pourront dominer, alors que ces messieurs R.J. Hampton, Lamelo Ball, James Wiseman, Cole Anthony, Anthony Edwards, Cade Cunningham ou… Théo Maledon pourraient aussi se faire un nom chez les grands. Mais l’avenir n’appartient pas uniquement à ces mecs qui portent encore des couches puisque des mecs comme… Anthony Davis ou Kyrie Irving ne sont finalement pas si vieux que ça et pourraient très bien passer un step historique dans les années à venir, de même qu’un Kevin Durant ou que les Splash Brothers d’ailleurs. On finira d’ailleurs avec des hommes déjà dans la légende mais qui n’en ont peut-être pas fini avec nos émotions, puisque Kawhi Leonard a par exemple tout le temps d’aller chercher encore cinq ou six bagues, puisque Vince Carter aura 77 ans mais jouera toujours alors que LeBron James sera probablement encore là dans dix ans, du haut de ses 45 balais et de ses membres en métal, histoire d’envoyer son fiston et le petit Wade au alley-oop un soir sur deux.

Trae Young – Luka Doncic – Giannis Antetokounmpo – Zion Williamson – Joel Embiid

Trae Young

Pourquoi Trae Young ? Tout simplement car les cent premiers matchs de la carrière du garçon peuvent se définir comme du “Curry puissance trois”. Rien que ça. Royal dès ses premières sorties ou presque et surtout exceptionnel sur sa deuxième partie de saison rookie, Trae Young s’est incliné face à Luka Doncic dans la course au trophée du ROY 2019 mais il aurait clairement pu le remporter neuf fois et demi sur dix sans cette présence slovène dérangeante. Depuis Trae a enchaîné sans se poser de questions et les perfs sorties sur son début de saison sophomore sont tout bonnement historiques. Incandescent derrière la ligne, passeur hors-pair, clutch au possible et trashtalkeur rigolo, le meneur des Hawks ressemble au phénomène de cirque parfait pour ambiancer cette nouvelle décennie qui démarre. Typiquement le mec qui peut aller chercher des barres mythiques d’un point de vue individuel, on pense par exemple à celle des 80 pions, celle des quinze tirs à 3-points en un match, bref ce genre de délire. A voir comment les Hawks sauront prendre le virage de 2020 car pour l’instant… c’est pas joli joli, mais ce que l’on peut déjà dire aujourd’hui c’est que le petit moustachu aux bouclettes représente à lui seul ce que la NBA est en train de devenir. 45 points à 11/17 du parking mais match moyen, voilà ce que pourriez lire plusieurs fois dans les années à venir.

Luka Doncic

Disons que cette rubrique a quasiment été conçue pour lui. Dominateur à outrance dès sa saison rookie, candidta crédible au trophée de MVP après quelques matchs seulement lors de sa saison sophomore, il est aujourd’hui impossible de penser que Luka ne sera pas la ou l’une des têtes d’affiche de la prochaine décennie. Trop fort, trop adroit, trop vif, trop intelligent, trop tout, Luka Doncic est déjà un problème insoluble pour 29 franchises alors qu’il n’a que 20 ans et explose un à un tous les records de précocité. En quelques semaines seulement Dallas est réapparu sur la carte de la NBA au rythme des 38/13/13 de son prodige et on… ne… sait… juste… pas où sont les limites pour le gamin. Parce que soyons sérieux deux minutes, l’ado nous lâche une saison de MVP en marchant, sans défendre et en paraissant vivre sa meilleure vie, à savoir à des années lumières du Beast Mode de certains joueurs. Alors imaginez cinq minutes Luka voire Krilin mourir à ses pieds ou quelque chose dans le genre et fuyez, fuyez pauvres gens. parce que si le Luka détendu lâche un 30/10/10 de moyenne à ving piges, qu’en sera-t-il du Luka énervé en quête du titre ? la Terre tremble, tout simplement, mais c’est un tremblement agréable pour les yeux.

Giannis Antetokounmpo

MVP 2019 et par conséquent dernier héros de la décennie qui se termine, Giannis Antetokounmpo  a tout pour être celui qui démarrera la suivante. Meilleur joueur de la meilleure équipe de la Ligue, le genre de mec qui nous fait nous surprendre à ne pas accorder d’importance à un 32/14/9/4/4, Giannis est le prototype du basketteur 3.0. La taille d’un pivot, les jambes d’un triple-sauteur, les bras d’une foreuse d’Armaggedon, et il paraît même que le boug commence à mettre des tirs. Un chiffre parmi tous les chiffres qui nous font peur ? Le Greek Freak a… 25 ans, et donc tout l’avenir devant lui, alors qu’il est donc actuellement déjà le meilleur joueur de la Ligue. Quels genres de sommets peut-il atteindre ? Est-il capable de nous envoyer du quadruple-double en Finale NBA, peut-il enchaîner les trophées de MVP malgré la concurrence qui arrive ? Peut-il ramener les Bucks au sommet de la Ligue ? Les objectifs sont nombreux mais loin d’être infaisables pour un homme qui… vendait encore des DVD dans la rue il y a à peine dix ans. La story est magnifique, le futur le sera peut-être encore plus.

Zion Williamson

Spoiler : paragraphe complètement imaginatif, évidemment. Numéro un de la Draft 2019, le “phénomène” Zion n’a à l’heure de ces lignes toujours pas foulé le moindre parquet NBA, se contentant de quelques minutes ça et là en Summer League (neuf) ou en présaison, bien peu pour contenter les fans d’une franchise à qui l’on avait promis une révolution au moment du départ d’Anthony Davis. Malgré une attente qui devient malaisante ? On continue de croire que la bête a le potentiel pour marcher sur le monde une fois sur pieds. Beaucoup trop puissant pour 99,9% des humains, Zion a tout ce qu’il faut dans les mains et les mollets pour écraser la concurrence tout au long des twenties, reste à savoir si les genoux, les chevilles et tout le reste tiendra, astérisque qui fait aujourd’hui du produi de Duke une anomalie comme rarement on a vu. Côté pile ? Zion Williamson peut révolutionner la NBA comme peu d’hommes l’ont fait avant lui, côté face c’est un Greg Oden de plus auquel on devra s’attendre, une étoile de plus qui rejoindra le cimetière des éléphants de la NBA, ces mecs qui auraient pu tout défoncer pendant vingt ans mais qui ne sont même pas capable aujourd’hui de défoncer qui que ce soit sur un terrain. Allez Zion, on y croit, on veut de la nouveauté nous.

Joel Embiid

On termine ce cinq avec l’un des trois jeunes pivots dominants de cette fin de décennie. On parle évidemment de Karl-Anthony Towns, de Myles Turner Nikola Jokic et de… Jojo Embiid bien sûr. Tout d’abord catapulté dans la case Zion au vu des ses soucis de santé en début de carrière, le pivot camerounais des Sixers a depuis prouvé qu’il était capable d’être de la race des plus grands. A deux doigts d’être élu ROY avec seulement 35 matchs dans les pattes, le Process s’est depuis affirmé comme l’un des tous meilleurs postes 5 au monde, tout simplement. De la trempe des Mutombo en défense ou des Olajuwon en attaque, on a vu pire comme comparaison, Jojo pêche encore par inconstance mais petit deviendra grand et son échec la saison passée face aux Raptors entre dans la famille des défaites qui font grandir. Injouable dessous car trop puissant, de la classe des grands qui shootent car la génération veut ça, Embiid a le talent nécessaire pour éclater du pivot pendant dix ans et gonfler par la même occasion son palmarès individuel et collectif. Ca n’arrivera néanmoins qu’avec une envie décuplée et cette petite chose qui démarque les Grands des grands :jouer chaque match comme si c’était un Game 7. Joel en a les moyens, le talent, ne reste plus qu’à se retrousser les manches pour piétiner la NBA comme il se doit.

Trae Young pour taper le record de Klay et se transformer en sniper all-time, Luka Doncic pour devenir le roi des MVP, Giannis pour lui contester tout ça, Zion Williamson pour le coté inhumain de la chose et Joel Embiid pour gérer l’espace aérien, envoyez vos meilleurs soldats mais la décennie 2020 s’annonce palpitante. Et vous, si vous deviez vous projeter sur ces dix ans qui nous attendent, vous penseriez à qui ?


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