La chronique de Dirk – Episode #12 : du haut de son grand âge, Dirk Nowitzki en mode vintage

Le 31 mars 2019 à 17:57 par Aymeric Saint-Leger

dwyane wade dirk nowitzki
Source image : NBA League Pass

Avoir des quadras performants dans la Ligue, c’est rare. C’est l’heure d’apprécier les derniers moments de ces gloires du jeu, qui ont ravi les fans sur plusieurs décennies. Dirk Nowitzki fait partie de ceux-là. Il entre dans sa 21ème saison NBA, qui pourrait s’avérer être l’ultime baroud du géant. Le meilleur joueur européen de l’histoire qui vit sa dernière danse ? TrashTalk ne pouvait pas rater ça, et va vous permettre de suivre l’année de Tall Baller from the G grâce à une rubrique bimensuelle. Allez, avant d’entonner le chant du cygne, il est temps que Dirk nous régale encore quelques semaines… ou mois.

# RETOUR SUR SES DERNIÈRES PERFORMANCES

  • 19 mars vs New Orleans Pelicans (défaite 129 à 125) : 12 minutes de jeu, 8 points (à 3/6 aux tirs, dont 0/2 du parking, 2/2 aux lancers-francs), 1 rebond, 2 assists
  • 21 mars @ Portland Trail Blazers (défaite 126 à 118) : 14 minutes de jeu, 3 points (à 1/3 aux tirs, dont 0/1 du parking, 1/1 aux lancers-francs), 2 rebonds, 1 block, 1 faute, 1 balle perdue
  • 22 mars @ Sacramento Kings (défaite 116 à 100) : 13 minutes de jeu, 3 points (à 1/5 aux tirs, dont 1/2 du parking), 2 rebonds, 1 assist, 1 steal, 2 fautes
  • 24 mars @ Golden State Warriors (victoire 126 à 91) : 26 minutes de jeu, 21 points (à 8/14 aux tirs, dont 5/8 du parking), 5 rebonds, 1 assist, 2 blocks, 2 fautes
  • 27 mars vs Sacramento Kings (défaite 125 à 121) : 11 minutes de jeu, 9 points (à 3/6 aux tirs, dont 1/3 du parking, 2/2 aux lancers-francs), 2 rebonds, 2 fautes, 2 balles perdues
  • 29 mars @ Miami Heat (défaite 105 à 99) : 28 minutes de jeu, 13 points (à 5/13 aux tirs, dont 3/9 du parking), 3 rebonds, 1 assist, 1 faute

Statistiques sur la saison : 44 rencontres disputées (13 fois titulaire), 14,3 minutes de jeu, 6,5 points (à 36,7% au tir dont 32,1% du parking, 76,2% aux lancers-francs), 2,4 rebonds, 0,6 assist, 0,2 interception, 0,3 block, 1,5 faute, 0,3 balle perdue.

Avant d’analyser les statistiques de Dirk Nowitzki sur les deux dernières semaines, il est important de revenir sur un événement particulier, un milestone. Un point de passage qui consacre définitivement l’Allemand comme un des meilleurs joueurs de ce jeu. Lundi 19 mars, à la maison face aux Pelicans, l’ailier-fort est revenu aux côtés d’un certain Wilt Chamberlain. D’un petit signe de la main, un léger auf wiedersehen, et voilà l’Européen désormais sixième meilleur marqueur all-time de la Grande Ligue. Une étape de plus qui nous rappelle, si besoin en était, la grandeur du numéro 41 des Mavericks.

Cependant, il ne s’agit pas d’un accomplissement signifiant un relâchement, ou une fin de saison pour Dirkules. Loin de là. Cela fait quelques semaines qu’il monte en puissance, il est plus régulier que sur ses premières sorties de l’année, et cela donne même quelques performances assez incroyables. 21 points en 26 minutes, le tout chez les champions en titre, avec un score final de +35, ça n’arrive pas tous les jours. De quoi donner des réminiscences d’une certaine période du milieu de la décennie précédente. Dirk Diggler au-dessus des 20 unités au scoring, on n’avait plus vécu ça depuis le 5 mars 2018. Record de saison au niveau des points marqués certes, mais l’essentiel est ailleurs. Depuis le retour du All-Star Break, la forme semble retrouvée, et cela se manifeste aussi au niveau des statistiques.

Depuis son apparition réussie au match des étoiles, le Tall Baller from the G joue plus de 18 minutes par rencontre, et cumule 9,1 points et 3,2 rebonds, des moyennes bien supérieures aux siennes sur l’ensemble de l’exercice 2018-19. De plus, les pourcentages ne sont pas en berne, bien au contraire : 37,7% au global, 33,3% du parking. Si la saison faisait 150 matchs, on retrouverait presque notre Dirkounet en 50-40-90 sur les dernières semaines de celle-ci. Non on déconne, mais tout ça permet de dire que cela va de mieux en mieux sur le parquet pour le voisin d’outre-Rhin, qui semble retrouver par séquences ses jambes de 20 35 ans. On a même parfois l’impression de faire un saut dans le temps…

DIRK NOWITZKI À 3-POINTS SUR LA TRONCHE DE DWYANE WADE 🔥🔥🔥 pic.twitter.com/Dd1nFk7vAk

— Dallas Mavs France (@DallasMavsFr) 29 mars 2019

Mhhhh, du vintage. Allez, activons la machine à remonter dans le temps, la dernière quinzaine a rappelé pas mal de souvenirs aux fans de la première heure du Wunderkind.

# DIRK NOWITZKI, DES DUELS ACHARNÉS FACE À D-WADE ET AU HEAT, DES MOMENTS MARQUANTS À L’ORACLE ARENA, DES COÉQUIPIERS ET DES MOVES LÉGENDAIRES. C’EST CE QUE C’ÉTAIT, CE QUE C’EST TOUJOURS, ET CE QUE CELA SERA PEUT-ÊTRE ENCORE UN PEU

Old school. Voilà la dénomination qui sera bientôt utilisée pour parler de l’époque de Dirk Nowitzki sur les parquets. Lui qui avait été si novateur sur le poste d’ailier-fort, qui était limite un révolutionnaire de la spécialité en mode stretch-four à la fin des années 90, sera sous peu dans les livres d’histoire uniquement. Dans ces bouquins, on retrouvera de nombreux chapitres, comme celui de sa rivalité avec le Heat et D-Wade, une rivalité qui s’est estompée avec le temps, et qui a laissé place à l’amitié, au respect mutuel. Les deux futurs Hall of Famers se sont livrés une ultime bataille, à des années-lumière de leur prime, dans l’American Airlines Arena de Miami, il y a seulement quelques jours. One. Last. Time. Bataille acharnée, les deux joueurs sont présents, ça met des paniers, le match est bien serré, à l’ancienne. L’Allemand rate un panier assez clutch dans le money time, pendant que Flash termine le match avec des pénétrations bien senties, et en étant adroit sur la ligne de réparation. 18-17, voilà le score des confrontations entre Dwyane Wade et Dirk Diggler à l’avantage du premier cité. Un bilan gravé dans le marbre, puisque l’arrière du Heat tirera sa révérence dans deux semaines. Mais un bilan serré, accroché, à l’image de ce qu’ont été toutes les oppositions entre les deux hommes et leurs équipes. Les moins jeunes d’entre nous se rappelleront de 2006, de 2011… Et pour ceux qui n’en sauraient rien, Miami a compilé tout ça dans une petite vidéo, diffusée lors du premier quart-temps du match de vendredi. De quoi se remémorer des instants de légende.

So many years of memories between 2 NBA Legends!

Tonight we enjoy One Last Showdown! #DwyanevsDirk pic.twitter.com/CGn6FEGzIv

— Miami HEAT (@MiamiHEAT) 28 mars 2019

Ouch. Nostalgie, quand tu nous tiens. Souvenirs, souvenirs (des retraites + du Johnny = sortez les boites de mouchoir). Malgré tout, quelle plus belle image, pour achever tant d’années communes dans la Ligue, que de voir les deux légendes en train de blaguer, de rire, de discuter avant d’entrer en jeu ? Difficile de faire mieux. Clairement, Miami a su honorer celui qui est l’image de sa franchise depuis le milieu des années 2000, au même titre qu’un de ses plus grands adversaires. Ceci dit, cela ne peut décemment pas s’arrêter comme ça, tout du moins selon l’avis d’Erik Spoelstra, avis qu’il a confié à Tim MacMahon d’ESPN.

“Faisons en sorte que ces deux gars rempilent l’année prochaine. C’est si fun, si chargé d’histoire, avec tellement de classe. Ce sont des moments kiffants. Cela transcende le jeu.”

Clairement, peu diraient non à une autre One Last Dance de Wade, tout comme c’est le cas pour l’Allemand. Rien n’est cependant moins sûr, ainsi, le Wunderkind est acclamé partout où il passe, comme ce fut le cas, quelques jours plus tôt, à l’Oracle Arena.

Dans la Baie d’Oakland, on sait apprécier les bonnes choses. C’est ainsi que, sans faire de zèle, sans être aussi extravagant que Doc Rivers, le public des Warriors a manifesté son amour au BGG. Lors d’un temps mort en début de partie, petite interview en live d’un certain… Steve Nash qui était présent dans les tribunes. Tiens, tiens. Avec le soutien du canadien, petit applause sympathique. Remarque, Dirk Diggler leur a bien rendu en mettant des tejés dans tous les sens et en infligeant une rouste historique à Steve Kerr et ses hommes. De toute façon, on le sait, il se passe souvent quelque chose lorsque l’ailier-fort des Mavs se pointe à l’Oracle. Où-est ce que l’Allemand a marqué son premier panier en carrière ? Bingo, dans l’antre des Dubs.

Puis, sans trop remuer le couteau dans la plaie des fans des Mavs, comment ne pas se souvenir du premier tour des Playoffs 2007. Flashback rapide : Dallas a le meilleur bilan de la Ligue : 67 victoires – 15 défaites. On ne donne pas cher des Warriors au bilan de 42W – 40L. Sauf que c’était l’époque We Believe. Derrière un Baron Davis royal, bien épaulé par Jason Richardson, Stephen Jackson, Al Harrington et Mickaël Pietrus, l’exploit se produit : 4-2 pour les Californiens, upset énorme, de quoi mettre un certain Tall Baller from the G dans une colère noire. Sortie du match 6, la frustration est énorme, le numéro 41 relâche la pression, et balance ce qu’il trouve sous la main. Résultat ? Un trou dans un mur des coursives. Moment historique s’il en est, à tel point que la franchise locale a conservé ce fragment en état originel, comme un souvenir inoubliable. Mieux encore, l’organisation des champions en titre souhaiterait même l’embarquer et l’implanter dans leur nouveau Chase Center lors de leur futur changement de salle. Certains joueurs souhaiteraient probablement effacer ce type d’instant douloureux de leurs mémoires et auraient encore moins aimé la démarche des Warriors. Pas Dirk Nowitzki qui sera simplement honoré si cela arrive. Une jolie histoire à retrouver sur The Athletic.

Et dire que cela date de plus de dix ans.  Et qu’on peut remonter encore plus loin. Si Steve Nash était présent la semaine dernière à l’Oracle Arena et faisait partie du processus qui a mené à l’ovation pour Dirk Nowitzki, c’est que les deux hommes ont été coéquipiers. À l’époque, pendant la première moitié de la décennie 2000, ils représentaient, avec Michael Finley, la franchise de Dallas. Les compères se sont d’ailleurs retrouvés récemment sur le parquet de l’American Airlines Center.

That’s about 60 points, 30 boards and 20 dimes right there…. (in 2002) https://t.co/VQsrNczbJ2

— Dirk Nowitzki (@swish41) 24 mars 2019

“Il y a environ 60 points, 30 rebonds et 20 passes décisives par ici… (en 2002)”

Quand petit Dirk (enfin, jeune) est arrivé en NBA, il a appris son métier auprès de ces deux joueurs notamment. Depuis, les trois hommes sont restés amis, même si un seul chausse encore les sneakers aujourd’hui. Tiens d’ailleurs, ça ne vous dirait pas d’aller manger un bout avec les trois larrons ?

Now is your chance to have dinner with me and two of my favorite teammates of all time , Finley and Nashy. Place your bid at https://t.co/G3AxihenoD for this once in a lifetime opportunity. Let’s do this

— Dirk Nowitzki (@swish41) 28 mars 2019

“Vous avez une chance de venir dîner avec moi et deux de mes coéquipiers préférés de tous les temps, Finley et Nashy. Soumettez votre offre pour l’opportunité d’une vie. Faisons-le.”

Toujours investi dans des projets hors basket, Dirk Nowitzki va soutenir son pote Fin Dog et donner de son temps aux fans afin de recueillir des fonds pour la fondation de Finley. Soirée sympathique en perspective. Sinon, si vous souhaitez croiser Dirkules hors des parquets, rendez-vous le 7 juin pour un match non pas de basketball, mais de baseball.

Save the date, Friday, June 7th @swish41 2019 Heroes Celebrity Baseball Game. #dirkheroes19

— HeroesBaseball (@HeroesCelebrity) 26 mars 2019

“Notez la date, Vendredi 7 juin aura lieu le Dirk’s Heroes Celebrity Baseball Game 2019.”

Le caritatif, c’est aussi le dada du grand dadais à la crinière blonde. Depuis 2002, la fondation Heroes qui vient aide aux vétérans de guerre, aux malades du cancer, aux enfants en difficulté à Trinidad et Tobago organise en coopération avec le Wunderkind un match de baseball aux vertus caritatives. Tout le monde vient mouiller le maillot : les joueurs NBA, NFL, MLB et MLS participent, tout comme des entraîneurs, à l’exemple de Rick Carlisle, ou encore des animateurs radio et télé afin de collecter des fonds. Un superbe événement qui va connaître sa 18ème édition cette année. Là-bas, Dirk Diggler pourra apprendre à ses homologues sportifs sa botte secrète. Son one-leg fadeaway, si célèbre, est désormais expliqué, détaillé, pour ceux qui voudraient s’y entraîner.

Bah c’est pas si compliqué, quatre étapes et on y est ! En sachant que 90% des fans de basket sont plus en forme que le Tall Baller from the G, ça va être easy as fuck ! Range tes chaussures Dédé, il ne suffit pas de connaître les étapes du signature move de Dirk pour devenir Dirk. Non, le monsieur a juste quelques petits accomplissements à son compteur, notamment statistiques.

DIRK AU RÉVÉLATEUR DES  STATISTIQUES

Lorsque l’on joue autant de temps dans une Ligue, et que l’on a été un franchise player pendant tant d’années, on fait partie des légendes de ce jeu. Dirk est l’un des plus grands par le talent, et cela se vérifie forcément au niveau statistique. C’est ainsi que nous surveillerons tout au long de l’année sa position dans différents classements all-time.

Classement des marqueurs les plus prolifiques en carrière :

Sixième avec 31 473 unités.

Bien aidé par les 21 points inscrits lors de l’opposition face aux Warriors, Dirkules a scoré pas moins de 57 points en deux semaines, de quoi dépasser Wilt Chamberlain au scoring all-time et être sixième de ce classement, mais aussi de quoi porter sa marque à 31 473 unités.

Prochain objectif ? Un certain Michel Jourdan, qui pointe à 32 292 points en carrière. 819 unités séparent désormais l’Allemand de His Airness. Cela paraît quand même assez inaccessible, puisque l’idole des Mavs a scoré, jusqu’alors, seulement 295 points lors de l’exercice 2018-19.

Classement du nombre de paniers réussis en carrière :

Neuvième avec 11 135 tirs réussis. 

Dirk Diggler est encore à 195 unités de Shaquille O’Neal dans ce classement. Cela fait évidemment trop d’écart pour espérer rattraper Shaq-Fu. Même avec une saison supplémentaire, cela apparaît relativement inenvisageable.

Classement du nombre de matchs disputés en carrière :

Troisième avec 1 515 rencontres disputées.

Depuis quelques semaines, Dirk Nowitzki est sur le podium all-time de cette catégorie statistique, puisqu’il a dépassé John Stockton, l’illustre meneur du Jazz qui n’a disputé “que” 1 504 rencontres. Désormais, celui qui se trouve au-dessus du Wunderkind est un dénommé Kareem Abdul-Jabbar, qui a lui participé à 1 560 matchs en carrière. 45 matchs d’écart entre les deux monstres, autant dire qu’avec une 22ème saison en NBA, l’ailier-fort pourrait dépasser le pivot. On peut y croire.

# LE PROGRAMME DE DIRK NOWITZKI

Deux prochaines semaines :

  • Ce soir @ Oklahoma City Thunder (coup d’envoi 21h30)
  • 2 avril vs Philadelphia 76ers
  • 4 avril vs Minnesota Timberwolves
  • 6 avril vs Memphis Grizzlies
  • 8 avril @ Memphis Grizzlies
  • 10 avril vs San Antonio Spurs
  • 11 avril @ Phoenix Suns

Nous y voilà. Lors des deux prochaines semaines se joueront les sept derniers matchs des Dallas Mavericks cette saison, puisque le squad de Rick Carlisle ne pourra pas se hisser en Playoffs. Ce qui signifie également qu’il s’agit possiblement des  sept dernières apparitions de Dirk Nowitzki sur un parquet. Juste, on va dévaliser le stock de mouchoirs de chaque supermarché proche de chez nous dès maintenant ou on attend un peu ? Profitons déjà du match de ce soir qui opposera les Mavs au Thunder, dès 21h30 sur beIN Sports.

Chaque rencontre devra être appréciée à sa juste valeur. On peut cependant regretter quelques petits détails concernant le calendrier des Texans. Si les supporters de San Antonio auront la chance d’assister dans leur AT&T Center au dernier match du BGG (cette saison), l’histoire aurait été encore plus belle si elle se terminait à l’American Airlines Center. D’autant plus que les deux dernières oppositions des Mavericks sont en back-to-back, pas l’idéal pour un quadra.

Il faudra ainsi jeter un coup d’œil à ce derby texan San Antonio-Dallas. Ceci dit, l’attention de tous devrait être portée vers D-Town dans la nuit du 9 au 10 avril. Probable dernier match de Dirkules à domicile, c’est complètement inratable. Surtout que l’organisation va mettre les petits plats dans les grands pour un événement qui s’annonce unique, mélancolique, magique, nostalgique, féerique, fantastique. Normal, c’est pour Dirk. Un “dispositif de fou” a été prévu par Mark Cuban et ses employés. Autant dire qu’on a hâte de voir le résultat. Hâte dans un sens, parce qu’on sait également ce que signifie tout ce charivari qui prendra lieu dans la salle des Mavs… La retraite est possible. En même temps, à 70 ans, on a bien mérité un peu de repos.

Malgré tout, la porte n’est toujours pas fermée pour une 22ème saison. On prendrait bien une ration supplémentaire de Wunderkind, une double portion d’hommages, et un autre dispositif de fou pour le départ de Dirk en 2020, après avoir connu quatre décennies dans la Grande Ligue. Le management serait en tout cas prêt à remettre en place un tel dispositif si Dirk Nowitzki voulait continuer sa carrière. Rien n’est encore sûr. Si la balance penchait vers la retraite il y a quelques mois, le rapport de force s’est rééquilibré, le géant semble indécis. Le mieux reste de profiter de ces sept derniers matchs comme s’il n’y en avait plus par la suite, et sait-on jamais, nous ne sommes pas à l’abri d’une bonne surprise. Dirkules qui débarque en octobre prochain en balançant un bon gros “Überraschung“, on dit oui, yes, ja, ce que vous voulez. Pour l’instant, The end has no end, et on est en bien contents. Allez, auf wiedersehen, à dans deux semaines.

Sources texte : The AthleticTwitter/@MiamiHEATTwitter/@DallasMavsFrTwitter/@swish41, ESPN, YouTube/Dallas Mavericks