Les joueurs du Heat exaspérés par les frasques de Lance Stephenson : de la “bouffonnerie” selon Ray Allen !

Le 29 mai 2014 à 18:25 par Leo

Dans la famille des “freaks”, on réclame plus que jamais l’homme le plus inspiré du moment : l’incorrigible Lance Stephenson.

Comme on a pu le voir dernièrement, le trublion new-yorkais use de tous les stratagèmes possibles et imaginables pour tenter de déstabiliser les cadres du Miami Heat. Si ses techniques aussi diverses que variées, consistant à flopper, à bousculer à la moindre occasion Dwyane Wade sous le panier, à faire le mort après une caresse un choc avec l’adversaire, à s’immiscer lors des temps morts ou à souffler dans l’oreille de LeBron James n’ont toujours pas obligé les hommes d’Erik Spoelstra à le ligoter tout en l’aspergeant d’essence au fin fond d’un hangar mal éclairé, elles ont néanmoins eu le mérite de cultiver leur exaspération devant un aussi flagrant étalage d’immaturité, ou de génie si les Indiana Pacers parviennent à se défaire de leurs opposants au final. Florilège de citations d’une écurie floridienne pour le moins agacée et unanime sur le sujet…

Au sortir d’une défaite causée en grande partie par le brillant sursaut de Paul George dans un match n°5 animé, les joueurs du Heat ont péniblement répondu aux interrogations existentielles de la presse concernant les prestations burlesques de Lance Stephenson. N’y accordant que très peu de crédit, un LeBron James très loin de ses moyennes habituelles, un Dwyane Wade au rire jaune et un Ray Allen abasourdi ont révélé leurs impressions à chaud sur les vulgaires faits d’arme répétés de “Born Ready”.

“J’ai déjà soufflé dans l’oreille de mon épouse. C’était véritablement une tactique défensive”, s’en amuse “King James”. “Je suis juste ici pour jouer au basket, mec. Tous ces détails annexes, je ne rentre pas là-dedans. Je veux juste tenter de gagner. Il ne nous manque plus qu’une victoire pour atteindre les Finales. C’est mon unique souci.”

Pour le “Jésus Shuttlesworth” du film He Got Game, le constat est nettement plus cinglant, des frasques puériles qui ne semblent pas le faire sourire du tout et qui reflètent “une mauvaise image de lui”. Et oui Lance, “Ray Ray” n’est pas seulement un assassin silencieux dans le corner, il a aussi une réputation à tenir !

“En tant que joueurs, nous devons nous montrer professionnel, nous arrivons sur le terrain et faisons notre boulot. Il (Lance Stephenson) est jeune, il va grandir.”

A l’inverse, pour sa propre défense, Stephenson voit les choses bien différemment et justifient ses actes avec sérieux et une ironie savoureuse à faire pâlir Filomena Tobias

“J’étais curieux d’entendre ce qu’ils avaient l’intention de faire en attaque. Ils étaient en train d’essayer de jouer un pick-and-roll et je voulais être au courant. (…) J’essaie simplement d’imposer un basket physique. Faire tout ce qui est en mon pouvoir pour décrocher la victoire. Nous avons tous bien joué. Ce soir, je suis très content d’avoir joué et d’avoir gagné.”

Vite, vite le match n°6 ! Fais nous rêver Lance !

Notre Lance, au sommet de son art…

Source texte : ESPN, Bleacher Report / Source image : larrybrownsports.com