Une saison capitale pour rassurer Stephen Curry sur l’ambition de Golden State ?

Le 06 oct. 2024 à 12:42 par Thibault Mairesse

Stephen Curry Golden State Warriors 28 avril 2024
Source image : YouTube

Golden State a connu l’un des étés les plus chargés de son histoire avec le départ de Klay Thompson et la prolongation de Stephen Curry. Le Chef approche de la fin de sa carrière et le front office s’emploie à lui donner les armes nécessaires pour remporter un dernier titre.

Une équipe taillée pour le titre

  • Une version des Warriors meilleure sans Klay Thompson ?

L’été a été passionnant à suivre côté Golden State avec le départ en grande pompe de Klay Thompson. Là où certaines franchises auraient pu se laisser abattre, les Warriors ont travaillé pour combler son départ. Ça a commencé par l’arrivée de Buddy Hield. En 2024, offensivement, il se peut que l’ex-Pacer soit une plus-value pour les Californiens. On ne parle pas de remplacer le grand Klay Thompson, mais plutôt ce gars qui met 0 point sur des matchs éliminatoires. En clair, Golden State a remplacé son sniper prestigieux mais qui avait tendance à s’enrayer… par un fusil de précision dernière génération, presque tout neuf. L’affaire est belle.

Sur le plan défensif, D’Anthony Melton vient apporter de la défense sur le poste 1 et mettre des shoots quand c’est nécessaire. Et son apport devrait être bien plus intéressant que celui de Chris Paul.

Au final, l’ADN des Warriors reste la même, malgré le départ de Klay Thompson. Sur la ligne de départ, on a une équipe qui sera parmi les plus adroites à 3-points et qui va particulièrement bien défendre. Rien de nouveau sous le soleil.

  • Un effectif plus polyvalent

Sur les postes extérieurs, l’effectif des Warriors est bien rempli. Bien sûr, en tête d’affiche, on retrouve l’indéboulonnable Stephen Curry, mais il va être épaulé par son fils spirituel Brandin Podziemski. C’est le sophomore qui va certainement le plus profiter du départ de Klay Thompson. Il se murmure déjà que le Pod aura plus de tickets shoots cette saison pour tourner à 8 ou 10 tirs pris par match.

Le trio Buddy – Steph – Pod va clairement enchaîner les bombinettes à longue distance et déstabiliser les défenses.

Sur le frontcourt, le roster de Golden State est aussi profond. Jonathan Kuminga va (enfin) s’imposer comme LA figure de proue des Warriors dans ce secteur. Il a fini la saison dernière à fond les ballons en flirtant avec les 20 points de moyenne. Si JK passe encore un cap, il peut rapidement venir se faire une place dans les discussions pour le All-Star Game selon la tournure que prennent les événements côté Warriors. Draymond Green pourra bien sûr apporter sa défense, sa hargne et son expérience, mais ça, ça ne vaut que pour les matchs où il ne décide pas de droiter un joueur au hasard.

Côté nouveau venu à l’intérieur, il faut bien sûr noter l’arrivée de Kyle Anderson. Un joueur qui fit à la perfection avec la mentalité de Steve Kerr. SloMo va apporter son QI basket, sa lecture de jeu et sa mécanique de shoot bien à lui.

Dernier point, le small ball peut faire son grand retour à Bay Area. C’est la marque du succès des Warriors pendant les premières années de l’ère Curry. S’il était en perte de vitesse dernièrement, Golden State pourrait le ressortir des placards. Le trio Wiggins – Kuminga – Green va certainement être aligné avec, en plus, une assurance, celle de Trayce Jackson-Davis qui pourrait permettre de passer sur un 5 plus grand pour espérer résistes aux raquettes géantes comme celles des Wolves ou des Nuggets même si ça peut sembler un peu petit.

Quels objectifs pour Golden State ?

Viser le titre. C’est certainement le mantra adopté par Golden State à l’approche de cette nouvelle saison. Stephen Curry arrive en fin de cycle malgré sa prolongation jusqu’en 2027. Son objectif reste le même : ramener un dernier titre dans la baie.

Ça, c’est pour l’objectif théorique.

Maintenant, si on est un peu plus objectif, les Warriors doivent faire mieux que la saison dernière, c’est-à-dire aborder les Playoffs dans le top 6 et passer un tour. Ce plan semble être le scénario le plus viable. Après, avec les Warriors en Playoffs, tout devient possible.

Avec un deuxième tour, Mike Dunleavy Jr montre au Chef que le front office s’active pour que Golden State reste compétitif.

Les Guerriers de l’État Doré ont des arguments pour continuer d’occuper les premiers rôles en NBA. Ils ont un franchise player qui, malgré l’âge avançant, ne montre aucun signe de vieillissement, des jeunes qui se développent à l’image de Brandin Podziemski, Jonathan Kuminga et Trayce Jackson-Davis et un supporting cast important avec Dray, Kyle Anderson et De’Anthony Melton. Tous les éléments d’une équipe qui a de hautes ambitions sont présents. À eux de confirmer sur le terrain maintenant.

Stephen Curry : The Last Dance approche ?

Stephen Curry a prolongé jusqu’en 2027. Il n’est pas impossible qu’il se prenne une petite pige supplémentaire pour finir en 2028 sur les Jeux de Los Angeles. Le Chef ne veut pas d’une fin de carrière à la Kobe, emprisonné dans une équipe qui n’a rien à jouer. Baby Faced Assassin a toujours soif de victoires et est en passe d’avoir la meilleure fin de carrière all-time. À l’image d’un Michael Jordan, il pourrait partir sur une dernière bague, sans faire une pige aux Wizards derrière. Bénef.

Si Steph Curry prend un titre après ses 35 ans en étant le seul à bord de son navire, il réalise une performance que même LeBron James n’a pas réussi à réaliser. L’histoire serait encore plus belle. On a reproché au Chef de gagner uniquement quand il était entouré de superstars. Il a prouvé qu’il pouvait gagner sans Kevin Durant. S’il gagne sans Klay Thompson, What are the gonnay say now, pour reprendre ses termes.

Avec des jeunes qui montent en puissance et avec deux ou trois ajustements selon les besoins, Stephen Curry pourrait ajouter une cinquième bague à son palmarès et s’imposer véritablement comme le Thanos des temps modernes.


Dans cet article


Voir toutes les News