Les plus grands moments de Vincent Collet chez les Bleus… selon Vincent Collet

Le 09 sept. 2024 à 15:02 par Thibault Mairesse

Vincent Collet
Source image : FIBA

Vincent Collet n’est plus le sélectionneur de l’Équipe de France. Ce matin, lors de l’officialisation de son départ, l’ancien coach des Bleus a pu revenir sur les moments qu’il considère comme les plus marquants de sa carrière et qui ont aidé à forger son superbe palmarès.

“Le match face à l’Allemagne en demie des JO de Paris restera un grand moment de la carrière, au même titre que le quart de finale 2014 en Espagne, la demi-finale en Slovénie l’année d’avant qui nous projette en finale contre la Lituanie. La demi-finale contre la Slovénie à Tokyo. Et bien sûr, la demi-finale contre la Russie qui nous projette pour la première finale à l’Euro en 2011 en Lituanie.” – Vincent Collet

Direction la première finale européenne de l’ère Vincent Collet

Vincent Collet est arrivé à la tête des Bleus en 2009 avec un objectif simple : ramener une médaille d’or. Cet objectif a failli être atteint dès 2011.

Direction Kaunas (Lituanie) pour défier la Russie en demi-finale de l’EuroBasket. Dans un match étriqué où les Russes n’ont jamais rien lâché, la France – sous l’impulsion de Nicolas Batum et Tony Parker – sort victorieuse de cet affrontement. Batman et TP cumulent 41 points et offrent la première finale internationale à Vincent Collet ainsi que le ticket pour les Jeux Olympiques de 2012. Une dernière étape que les Bleus ne parviennent pas à franchir, eux qui s’inclinent contre l’inévitable formation espagnole.

La double confrontation face à l’Espagne

L’ère Vincent Collet est marquée par un adversaire en particulier : l’Espagne. Véritable bête noire des Bleus pendant des années, la roue tourne enfin à l’EuroBasket 2013.

Malgré l’absence de Pau Gasol, les Tricolores ont la tête dans le guidon face à la Roja en demi-finale. À -14 à la mi-temps, Tony Parker délivre un discours légendaire dans le vestiaire. La suite on la connaît. La seconde période laisse place à un récital français, et les Bleus finissent par s’imposer en prolongation avant de filer vers leur premier sacre européen contre la Lituanie.

L’année d’après, en 2014, c’est reparti pour un tour entre Français et Espagnols. L’Espagne accueille son Mondial et les hommes de Vincent Collet comptent bien gâcher la fête. Malgré un groupe amoindri et un environnement hostile, la France crée un véritable exploit en éliminant le pays hôte lors des quarts de finale (médaille de bronze cette année-là).

Ce qu’il se passera ensuite en 2015 du côté de Villeneuve d’Ascq ? On préfère ne pas en parler.

Nicolas Batum enfile son costume de Batman

Plus récemment, aux Jeux Olympiques de Tokyo, les Bleus tombent sur la Slovénie de Luka Doncic en demi-finale. Une rencontre étriquée et lorsque la France mène de seulement un point pour la dernière possession, ça sue à très grosses gouttes. Une dernière balle qui arrive dans les mains de Luka Magic.

Plus ou moins doublé, le prodige est contraint de lâcher la gonfle à Klemen Prepelic qui pense partir seul au panier. Sauf que dans l’ombre, tel un albatros, Nicolas Batum surgit pour écraser la balle contre la planche dans ce qui est certainement l’action défensive la plus marquante du basket français. The Block à la Française est entré dans l’Histoire des Jeux Olympiques, sans aucun doute.

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— Hornets FR 🐝 (@HornetsFR) August 5, 2021

La folie à Paris

La campagne olympique des Bleus à domicile a été pour le moins… particulière. Après une phase de poule terrifiante ponctuée par une gifle reçue par l’Allemagne, les Tricolores semblent destinés à sortir très vite de la compétition. Mais à Paris, l’Équipe de France se retrouve métamorphosée.

Pour sa dernière danse, Vincent Collet décide de modifier ses rotations. Exit Rudy Gobert, bienvenue Guerschon Yabusele et Isaïa Cordinier. Avec ça, le groupe de Victor Wembanyama crée l’exploit contre le Canada puis recroise l’Allemagne en demi-finale. Par on ne sait quel miracle, la rencontre est maîtrisée quasiment de bout en bout face aux champions du monde en titre. Une victoire 74-69 puis une seconde finale olympique consécutive pour Vincent Collet, perdue contre Team USA et “ce diable de Stephen Curry”.

Mais aussi, des mauvais souvenirs

Vincent Collet est également revenu sur d’autres moments marquants, des moments qui ont fait mal. Il a notamment mentionné la défaite contre la Nouvelle-Zélande au Mondial 2010, qui a précipité la défaite en huitième contre la Turquie. Mais l’ancien sélectionneur des Bleus retient surtout trois grosses déceptions.

Les JO de Rio (2016) :

“Après avoir fait un bon TQO à Manille, on a raté notre compétition. On a mal terminé en quart de finale contre l’Espagne sans se battre.”

L’Euro 2017 : 

“C’est une reconstruction autour de Fournier, De Colo et Heurtel. En préparation, on était très bons. On pratique un basket qui plaît à tout le monde. Quand arrive la compétition, on se fait rentrer dedans.”

Le Mondial 2023 : 

“On avait plus ou moins les mêmes objectifs que les JO. Même si on ne serait pas allés très loin, on devait aller au moins en quart de finale. On devait au moins battre la Lettonie, on avait 10 points d’avance à 5 minutes de la fin.”

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Source texte : FFBB (via RMC Sports)


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