Ce qu’il faut retenir de la première conférence de presse d’Evan Fournier à l’Olympiakos

Le 06 sept. 2024 à 11:16 par Robin Wolff

Evan Fournier Olympiakos 6 septembre 2024
Source image : YouTube

Evan Fournier a participé ce jeudi a sa première conférence de presse à l’Olympiakos. Le moment pour lui de revenir sur ce qui a motivé son choix, ses ressentis après son accueil fou à l’aéroport ou encore ses objectifs. On a tout écouté et on vous a fait une sélection de ses meilleurs citations.

Pour voir la conférence de presse en entier, c’est ici :

Evan Fournier a apprécié son accueil :

“Hier (a l’aéroport) c’était fou, c’était une des choses les plus dingues que j’ai vu dans ma vie.”

“Hier je m’attendais à quelque chose de fun, mais ça a dépassé mes attentes, c’était 10 fois plus fort.”

“Je suis un introverti, j’étais même quelqu’un de timide, donc quand j’ai vu les fans en t-shirts et écharpes rouge, j’étais un petit peu impressionné, mais plus je me rapprochait, plus j’étais détendu et je me suis senti très bien, comme à la maison. L’amour que j’ai reçu hier, c’était une expérience intense, je ne l’oublierai jamais.”

Les raisons qui l’ont amené à signer à l’Olympiakos :

“Le tweet en 2022 ne sortait pas de nulle part. Ma première expérience avec l’Olympiakos était à Paris, lors du Final Four contre Barcelone (2010). J’avais des tickets et j’étais au milieu des fans, j’étais très jeune, j’avais 16 ans et j’étais comme WOW. Mon joueur préféré en grandissant en Europe était (Theodoros) Papaloukas. L’année d’après, 2012, c’est quand (Yorgos) Printezis a le floater pour le titre (game-winner pour remporter l’Euroleague). C’est quelque chose que je ne peux pas expliquer, mais mon équipe préférée, en grandissant, a toujours été l’Olympiakos, c’était juste comme ça.”

“Je suis venu ici parce que je veux vivre des émotions intenses, des gros matchs et faire partie d’un projet spécial. C’était le bon moment, la bonne opportunité et quand je regarde toutes les options que j’avais, c’était de loin celle qui se dégageait.”

“Je pense qu’une des bonnes choses à propos de moi en tant que joueur, c’est que je peux m’ajuster et m’adapter à beaucoup de styles de jeu différents. Giorgios (Bartzokas) est un des meilleurs coachs en Euroleague. De l’extérieur, quand tu regardes les matchs, ils (Olympiakos) sont une des équipes qui a le meilleur jeu collectif. Le mouvement de balle est bon, il y a toujours de l’action sur le parquet, mais les joueurs ont aussi de la liberté. En revenant en Europe, je ne voulais pas de système trop strict, qui fait que tu dois shooter à un moment précis, à un endroit donné, je voulais m’en éloigner. Mais je ne voulais pas non plus aller dans une équipe qui joue comme en NBA, basée sur de l’isolation. C’est ça qui a fait que ce projet était attractif, il y a les fans, l’histoire, l’atmosphère mais aussi cette manière de faire. Quand vous regardez l’équipe ces dernières années, il y avait toujours un fort esprit d’équipe, ils se battaient. On ne voit jamais un joueur célébrer de manière trop importante, ils restent humble et c’est ce que je vois en moi, c’est pourquoi je pense que c’est un super fit.”

Les différentes conversations avec Moustapha Fall

“J’ai assez de skills pour jouer à des positions différentes, mais Mouss’ (Fall) me dit que je suis un ailier donc apparemment je suis un ailier maintenant. Toute ma carrière j’ai joué en arrière, que ce soit en NBA ou en sélection nationale, mais si je dois jouer au poste 3, je n’y vois pas de problèmes, je ferai ce dont l’équipe a besoin.”

“Mouss’ n’avait pas à me convaincre, je sais ce que je veux, mes questions pour Mouss’ étaient précises, comment vous voyagez ? Combien d’entraînements par jour ? Qui est cool ? Quels coéquipiers tu apprécies ? Quel est le meilleur quartier pour vivre ? J’étais juste curieux, mais Mouss’ savait que j’étais intéressé depuis le début donc il n’avait pas vraiment à me convaincre. Le seul truc que je déteste chez Mouss’, c’est qu’il porte le numéro 10 et j’ai essayé de lui prendre, mais il n’a pas voulu.”

“Mouss’ n’était pas surpris, parce que avant l’officialisation, je lui avais dit que j’étais confiant. Mais quand je lui ait annoncé que c’était fait, sa première réaction a été de dire, ok, allons gagner l’Euroleague maintenant.”

Les différences entre le basket-ball NBA et FIBA

“Je ne vais pas avoir besoin de temps pour m’adapter au basket-ball européen, je pense que le jeu FIBA c’est le jeu FIBA, que ce soit en sélection nationale ou en Euroleague. En revanche, je vais avoir besoin de temps pour m’adapter à mes coéquipiers, mon coach, je vais découvrir les salles d’Euroleague, les équipes, mais il n’y a pas de problèmes, j’ai de l’expérience, je suis un professionnel.”

“Lorsqu’on dit que c’est plus difficile de marquer en Europe, on parle du style de jeu, des règles, du fait que les défenses en Europe sont plus organisées et que le terrain est un petit peu plus petit. En NBA, il y a probablement de meilleurs défenseurs sur l’homme, de meilleurs athlètes, ils peuvent vous faire sortir de votre trajectoire plus rapidement, mais lorsque vous passez le premier gars, c’est plus facile. C’est pour ça qu’un gars comme Luka (Doncic) dit que c’est plus facile en NBA, c’est parce qu’il bat son défenseur à chaque fois. En Europe il le fait aussi, mais derrière il y a deux ou trois autres gars. Moi, la seule chose que je ne peux pas bien faire offensivement, c’est le post-up, mais les floaters, les finitions, les shoots, les midranges, j’ai travaillé très dur toute ma vie sur ces choses-là, pour être capable de faire beaucoup de choses. Donc je vais jouer de la manière dont je sais le faire, mais je vais m’ajuster en fonction de ce dont l’équipe a besoin. Si l’équipe a besoin de quelqu’un d’agressif, qui va au panier et attire des fautes ou si elle a besoin que je shoote de loin pendant cinq minutes, je le ferai, j’essaierai d’aider comme je le peux.”

Comment lancer les hostilités avec le Panathinaïkos en une leçon

“Je ne sais pas ce à quoi va ressembler le derby, j’en ai aucune idée, tout ce que je sais c’est qu’on doit les défoncer et c’est tout.”

“À propos de Mathias Lessort, c’est marrant parce que en juillet, lorsqu’il y avait des rumeurs, nous allions à l’entraînement avec la sélection et Mathias venait me voir en me disant ‘je viens d’arriver au Pana, on s’amuse bien, on vient de gagner … ne viens pas. Reste, reste aux U.S.’ Donc c’était marrant. Mathias et moi, on a une super relation, on était dans la même chambre lors de la Coupe du Monde 2019. Et donc je l’ai appelé pour lui dire ‘je viens pour te botter les fesses'”.

De l’honnêteté, de la transparence et des punchlines, pas de doute, le prince de Charenton est bien arrivé en Grèce !


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