JO Paris 2024 : le scénario rêvé de la Finale de l’Équipe de France contre Team USA

Le 10 août 2024 à 07:36 par Céleste Macquet

Isaïa Cordinier France 9 août 2024
Source image : FIBA

La coutume l’impose. Qui dit grosse échéance dit étude de scénarios envisageables pour l’Equipe de France de basket. Pour la finale des JO Paris 2024, intéressons-nous au meilleur cas de figure qui pourrait survenir ce samedi soir.

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— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) August 8, 2024

Alors que les hymnes viennent d’être joués, que les trois coups de bâton traditionnels viennent d’être tapés par Antoine Rigaudeau et que l’entre-deux vient d’être remporté par les longs segments de Victor Wembanyama, on comprend vite qu’il se passe quelque chose avec l’Équipe de France dans cette Finale des JO Paris 2024. Les Français ne prennent pas immédiatement le large comme la Serbie en demi-finale, mais exécutent bien, s’appliquent, et restent au contact des Américains sans pour autant réussir à passer devant. Victor Wembanyama semble être en grande forme, et est déjà à 3/3 aux tirs avec 4 contres dans le seul premier quart. On dirait que les Ricains n’ont pas appris la leçon après la saison NBA, puisqu’ils viennent se casser les dents à tour de rôle sur le pivot français qui ne laisse rien passer.

De son côté, le trio EuroLeague élite commence à chauffer. Isaïa Cordinier inscrit 11 points dans la première mi-temps, une unité de moins qu’un Guerschon Yabusele en mode buffle qui transperce les ailes américaines sans la moindre vergogne. C’est lui qui montre les muscles et regarde de haut Kevin Durant après l’avoir envoyé valser sur un panier avec la faute. Mathias Lessort, de son côté, a passé la moitié de la première période les quatre fers en l’air. Il a déjà pris 7 rebonds et a fait un front contre front avec LeBron James pour un coude un peu trop près de sa mâchoire sur un écran retard. Les Français rentrent au vestiaire menés de quatre points, mais ils sont plus que jamais dans le match.

Les cinq premières minutes du troisième quart temps donnent lieu à une période de dictature Wembanyamesque. Il réalise son quatrième dunk, sa septième offrande et son sixième contre de la rencontre dans une fenêtre où il accumule 13 points et 5 rebonds. Les Français n’ont toujours pas beaucoup de solution face au canon longue distance américain qui porte le nom d’une épice, lequel envoie son huitième tir primé du soir pour répondre à l’Alien. Mais le reste de l’effectif américain galère à trouver la mire et enchaîne les erreurs en défense. Rudy Gobert rentre quelques minutes par ci par là pour des missions défensives sur un Joel Embiid muselé par son duo avec Wemby. Evan Fournier de son côté, enchaîne les gros tirs et les cris de rage.

Sur le quatrième quart, nos Bleus commencent un peu à transpirer. Kevin Durant enchaîne les mi-distances, Bam Adebayo fait sa loi dans la raquette et LeBron James distribue parfaitement le jeu américain.  Après le onzième 3-points de Steph Curry, Team USA est à +7 à 51 secondes du terme, et la France perd la balle. Les Français ont été grands, vaillants, mais à la fin ça n’a pas suffi. Soudain, sur la remise en jeu, Isaïa Cordinier, pris d’une prémonition venue de nulle part, se jette sur une ligne de passe après un transfert négligemment effectué par Joel Embiid et arrache la balle.

Guerschon Yabusele est déjà parti et a le champ libre. Cordinier l’a vu. Il lui volleye immédiatement le ballon. Le dancing bear s’arrête net à la ligne des 3-points et dégaine sans hésiter. Devin Booker, revenu en catastrophe, est surpris et se vautre sur Guerschon, provoquant une faute. Le tir de l’ancien Roannais fait mouche, et il se rend sur la ligne de réparation.

Alors que le ballon roule sur le cercle, Victor Wembanyama surgit de nulle part pour s’emparer de son treizième rebond du soir, transmet à Evan Fournier, déjà placé dans le corner. Le Français ne tremble pas. Et ça fait 10 passes décisives pour Victor Wembanyama. Les Américains repartent à l’attaque, décidés, avec 29 secondes au chrono et encore un point de plus que les Bleus. Joel Embiid est trouvé au poste, avec Nicolas Batum sur le dos. Le Process enclenche un demi-tour au poste supersonique et monte au dunk pour mettre ses premiers points du match. C’est alors que l’Alien, qui avait bien suivi, effectue son dixième contre de la rencontre en scotchant la tentative du pivot à la planche, lequel se roule par terre.

Il ne reste que 20 secondes aux Français pour attaquer. Vincent Collet se prépare à demander un temps mort pour faire rentrer Nando De Colo sur la dernière possession. Kenny Atkinson bondit alors de son siège, colle une mornifle au sélectionneur, hurle au meneur de se dépêcher de reposer son cul sur le banc, annule la demande de temps mort et fait des grands gestes pour indiquer à ses gars de trouver Victor Wembanyama à tout prix. Nicolas Batum, ballon en main, ne parvient pas à trouver la moindre ouverture dans la défense américaine. A cinq secondes de la fin de possession, il envoie une passe un peu au hasard en direction du cercle. Victor Wembanyama s’élance dans les airs, rattrape la gonfle des deux mains et la propulse de toute ses forces dans le cercle contre un Kevin Durant impuissant.

Il reste cinq secondes aux Américains pour marquer. Les Français bloquent toutes les options de passes. Le ballon parvient finalement à Joel Embiid qui se dribble sur le pied en voulant remonter la balle. Fin du match. 103-102 pour la France. Les Bleus sautent du banc, hurlent de joie et tombent dans les bras les uns des autres. Victor Wembanyama a inscrit 31 points, pris 13 rebonds, fait 10 passes décisives et 10 contres. Le trophée de MVP du tournoi lui est remis en même temps que sa médaille d’or.

Les Français pleurent tous à chaudes larmes pendant que la Marseillaise retentit à Bercy. Ils ont remporté les JO Paris 2024. Ils ont réalisé le plus grand espoir de l’histoire du basket, celui que les Espagnols n’ont jamais réussi à accomplir. Pour la première fois de l’histoire, une équipe A de Team USA a été vaincue aux Jeux olympiques. C’est le début d’une nouvelle ère dans le basket mondial, une ère dominée par une bannière bleue, blanche et rouge.


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