Les Bulls font chuter Boston, 121 à 107 : gros DeRozan, gros TrashTalk curse, le combo parfait pour Chicago

Le 22 nov. 2022 à 06:13 par Bastien Fontanieu

demar derozan
Source : @NBC Sports Chicago

Parfois, il suffit d’un rien pour relancer la machine. En plein dans le viseurs des détracteurs ces derniers jours, les Bulls ont fait le travail ce lundi soir pour faire taire les critiques. Visite de Boston ? Défaite de Boston, leur première en 10 matchs, grâce à un très bon DeMar DeRozan et deux types qui ricanent dans des poufs (121-107). 

Les stats maison de ce joli TrashTalk Curse c’est juste ici

Ce pouvoir ne cessera de nous étonner, jour après jour.

Les Wolves qui se relancent, les Cavs qui chutent, et maintenant Chicago qui repart pendant que Boston perd ? La programmation des Apéros continue de diriger la planète NBA, et ce sont bien les Bulls qui ont profité du modèle le plus craint de tout l’univers basket. Plus sérieusement, on discutait dans le dernier Apéro Bulls des difficultés rencontrées par Billy Donovan, Zach LaVine et compagnie sur ce début de campagne. Sans jouer à la chasse aux sorcières, on essayait de comprendre d’où venait le problème et s’il y avait des éléments à corriger facilement pour relancer la machine. Avant d’entamer un roadtrip de zinzin, DeMar DeRozan et sa bande savaient justement que bien jouer ce lundi soir à domicile était primordial. Faire la peau des Celtics ? Au United Center ? Avant la pause de Thanksgiving ?

Trop beau pour être vrai.

Et pourtant, encore plus beau pour être vrai, Chicago n’a jamais eu peur dans ce match. Face à des Celtics mi-léthargiques mi-on s’en branle, les Bulls ont appuyé sur l’accélérateur avec leurs deux pieds et n’ont jamais vraiment regardé en arrière. Un petit 28-23 en fin de premier quart, 63-50 à la mi-temps et 95-79 à l’entame du dernier quart, on appelle ça un match rondement mené. Pour démarrer, Patrick Williams est sorti de sa tombe au shoot et nous a offert splash sur splash, pour le plus grand plaisir des fans de Chicago. Le gamin a claqué 17 points sur la rencontre avec un très bon 3/4 de loin, de quoi permettre au spacing des Bulls de se mettre joliment en place en première période. Agressif en défense, Alex Caruso a fait son chantier préféré (4 interceptions), insufflant une énergie dans laquelle Ayo Dosunmu a pu lui aussi se retrouver.

Globalement ? Les Bulls n’ont pas joué leur meilleur match de l’année. Zach LaVine, attendu par beaucoup de monde, n’a pas crevé le plafond (22 points à 8/20 au tir). Cependant, bien au-delà des chiffres, c’est dans l’attitude que cette équipe de Chicago et l’intéressé ont fait la différence. On avait vu des Bulls frustrants et peinards contre Denver puis Orlando, LaVine a tenté de se donner 10 fois plus en défense et c’est tout le groupe qui en a bénéficié. Des meilleurs contests sur les tirs lointains, aucune vraie baisse de régime alors que les Taureaux nous ont offert deux trois sieste en cours de match cette saison, la bande à Nikola Vucevic faisait tout simplement le syndical minimum pour une équipe expérimentée voulant jouer avec l’élite de l’Est.

Et cela suffisait justement cette nuit pour vaincre des Celtics peu motivés, qui malgré le repos des derniers jours n’ont pas séduit pendant de longs moments sur l’ensemble de la rencontre. Sachant que Jayson Tatum et sa bande étaient sur 9 victoires de suite, on va pas commencer à les brûler sur place publique, mais ça sentait clairement le déplacement indésirable avant Thanksgiving, avec plus d’attention portée sur le menu de ce jeudi que le déroulement offensif des stratégies de Joe Mazzulla.

Avec un DeMar DeRozan encore une fois solide face aux verts (28 points, 3/3 à trois-points), les Bulls ont collectivement fait le taf pour mettre fin à leurs récentes galères. En voilà une, de victoire motivante. Mais suffira-t-elle pour porter ce groupe dans le roadtrip dantesque qui l’attend ? Réponse prochainement, en tout cas après la dinde.