Les meilleurs moments de France – Turquie : si vous avez envie de mourir une deuxième fois, c’est par ici !

Le 10 sept. 2022 à 18:22 par Clément Hénot

A peine le temps de se remettre de ce France – Turquie d’anthologie que les highlights sont sorties du four. Si vous êtes encore là, alors c’est que vous avez suivi ce match sans avoir aucune séquelle. Et honnêtement, vu la tronche du match, ce n’était pas gagné d’avance. Alors si vous voulez tester votre fréquence cardiaque, votre résistance au stress ou juste revoir ce match de fou, c’est par ici que ça se passe.

Le match commençait pourtant bien pour nos tricolores sûrs, qui ont directement dressé les barbelés devant l’attaque turque tout en assurant de l’autre côté du parquet. Toutefois, une fois leur adresse retrouvée, les Turcs vont revenir à coups de shoots lointains, et c’est cette fameuse ligne à-3 points qui va jouer un très grand rôle dans ce match. Qu’il s’agisse de Furkan Korkmaz, Evan Fournier, Cedi Osman, Thomas Heurtel, Bugrahan Tuncer ou encore Timothé Luwawu-Cabarrot, beaucoup ont inscrit des shoots primés importants.

Mais comme nous le disions au début, ce sont surtout les actions défensives de grande classe qui ont fait la différence pour les Bleus. Comme en témoignent le contre de Rudy Gobert sur Sehmus Hazer (en plus de sa claquette dunk décisive), le contre de TLC sur Onuralp Bitim suivi du sauvetage de Thomas Heurtel pour conduire au dunk de Vincent Poirier, seul dans la raquette adverse, ou encore les deux interceptions de Terry Tarpey (dont celle qui plie le match pour l’Equipe de France). Ces quelques actions ont fait la différence, alors même que la Turquie était privée de son maître à jouer Shane Larkin. Cette victoire finale sur le score de 87 à 86 nous a donné des cheveux blancs, mais surtout une bonne dose de kif.

Oui, les Bleus nous ont fait très peur, mais les Bleus ont quand même écarté l’obstacle turc dans la douleur. Ce match restera longtemps comme l’un des plus haletants de l’histoire de l’équipe de France, et même le plus fou de la carrière de Vincent Collet. Sur ce on vous laisse, on va prendre un petit Doliprane et une tisane à la camomille.