Les notes de France – Hongrie : Rudy Gobert a tenté un tir à 3-points, voilà le genre de soirée qu’on a passé

Le 05 sept. 2022 à 00:16 par Clément Hénot

Rudy Gobert
Source image : FIBA

L’équipe de France devait monter d’un cran après un début d’EuroBasket plutôt poussif au niveau de la manière. Le résultat est au rendez-vous mais la manière n’y est toujours pas. On retiendra en grande partie la victoire pour ce match, même si les intérieurs – Rudy Gobert, Guerschon Yabusele et Vincent Poirier – se sont démenés.

“Et je monte sur mon tracteur ! Je fais péter le démarreur ! Et le tracteur n’est pas parti ! Alors je descends du tracteur ! J’ouvre le capot du moteur ! Je dévisse le bouchon du radiateur ! Et y’a plus d’eau dans le radiateur ! Je remets de l’eau dans le radiateur ! Je remets le bouchon du radiateur ! Je referme le capot du moteur ! Et je remonte sur mon tracteur ! Je fais péter le démarreur ! Et le tracteur il est parti !” Cette chanson paillarde pourrait totalement représenter la façon dont la team notes reprend du service dès cet EuroBasket. Et ça commence dès ce soir avec la victoire poussive des Bleus contre la Hongrie, sur le score de 78 à 74. 

Pour le récap plus sérieux du match, c’est par ici

# France

Rudy Gobert (6) : un adulte parmi des enfants, voilà comment nous qualifierons ce match de Rudy Gobert qui a mangé absolument tout le monde grâce à sa taille. Cependant, on enlève 0,5 point pour la teinture blonde et 0,5 point pour avoir tenté ce tir à 3-points ayant ôté la vue à un grand nombre de Français. On espère que KAT et Ant-Man n’ont pas zieuté ce match.

Guerschon Yabusele (7) : le seul joueur qui a VRAIMENT assuré côté Français, avec un bel apport de chaque côté du terrain et une belle sélection de shoots. Ses balles perdues viennent ternir un très beau tableau mais il voulait probablement voler la vedette à Ferrari. Comme on dit en ch’timi “Bien joué Guerschon”.

Terry Tarpey (5) : comme à son habitude, très simple et discret en attaque, mais toujours précieux défensivement. Au vu du match global de l’Équipe de France, on imagine que Terry Tarpey a fait tourner son nom de famille dans le vestiaire avant le match.

Evan Fournier (5,5) : la mire commence enfin à revenir pour Vavane, qui sait toutefois qu’il peut encore faire mieux afin de porter ses coéquipiers sur ses épaules. En revanche, nous vous conseillons toujours d’éviter de taper son nom de famille sur Google.

Andrew Albicy (5,5) : sa défense est toujours aussi précieuse pour le groupe, un véritable harceleur sur le porteur de balle, à la manière des collégiens qui sacrifient leur futur pour faire rire la classe. Ses deux lancers-francs manqués en fin de match ont failli aller dans ce sens.

Timothé Luwawu-Cabarrot (4,5) : il a le potentiel pour être le moteur de la second unit voire carrément un game changer pour les Bleus. Toutefois, il est resté assez discret. Run TLC s’est dit que rien ne sert de courir, il faut partir à point. On va donc le surnommer Walk TLC désormais.

Thomas Heurtel (4) :  David Cozette voulait son short lors du match contre l’Espagne en 2015, il semblerait que le meneur ait troqué ces fameux shorts pour des slips Petit Bateau. Selon la blague, ils devraient l’empêcher de se noyer.

Vincent Poirier (6) : Vincent Poirier avait la pêche, il a ramené sa fraise sur le terrain, de belles actions étaient pour sa pomme et ont donné la banane à l’équipe de France. Toi aussi, apprends les fruits avec TrashTalk.

Amath M’Baye (5) : toujours aussi professionnel et disponible lorsqu’il est appelé, Amath M’Baye est très précieux dans ce groupe.

Théo Maledon (4,5) : pourquoi Théo Maledon n’a pas beaucoup joué lors de ce match ? Parce qu’il a Maledon.

Elie Okobo (4) : 5 minutes de jeu et une ligne de stats bien vierge. Plutôt Elie Semoun que Elie Yaffa pour le coup.

Moustapha Fall (5) : pas vraiment le temps de s’illustrer pour ce match. Fall Guys.

# Hongrie

Mikael Hopkins (4,5) : il a totalement dévissé au tir, pour le plus grand bonheur de l’Équipe de France. Plutôt Hapkin à 8,5 degrés que Hopkins à zéro degré donc. Et la première fait moins mal au crâne.

Rosco Allen (5) : un bon petit match de la part de Rosco Allen. 100% à 3-points, on peut donc dire qu’il porte bien son nom. Et on s’arrêtera là car c’est tout ce qu’on sait de lui.

Szilard Benke (4) : 5 fautes en 21 minutes pour lui. Le genre de type qui répondrait “avec ou sans les os ?” si on lui demandait la main de sa fille.

Adam Hanga (6,5) : le joueur hongrois qui nous aura le plus fait flipper. Ses shoots longue distance ont bien failli mettre des bâtons dans les roues des français et son souffle est bien venu se coller sur la nuque des hommes de Vincent Collet. Adam, Hanga plutôt fort.

David Vojvoda (3) : même pas le meilleur chauve sur le terrain ce soir, un shoot titubant et le pire différentiel de son équipe. Au hasard, un peu comme l’ordre des lettres dans son nom de famille.

Benedek Varadi (5,5) : plutôt propre en attaque, il a tenu le rôle de Monsieur Propre, alors que c’est plutôt David Vojvoda qui lui ressemble. Peut-être qu’à deux combinés, ils peuvent remettre un bon coup de propre dans la salle, à moins que le meneur ne fasse une faute anti-sportive.

Zoltan Perl (3,5) : aucun shoot marqué en presque 20 minutes. Clairement pas une perle celui-ci.

Janos Ellingsfield (5) : le champ d’Elling a été plutôt bon. Un match très simple et utile, comme un… champ donc.

Merci au secteur intérieur qui a plutôt bien fait le taf, mais c’est à peu près tout. La victoire doit être assurée bien avant la fin du match, et il faudra faire mieux dès mardi contre la Bosnie de Jusuf Nurkic qui veut aussi composter son billet pour les phases finales. Envoyez-nous Joel Embiid par Colissimo maintenant.