C’était il y a un an : l’Équipe de France féminine imitait les garçons en repartant de Tokyo avec une belle médaille

Le 07 août 2022 à 11:32 par Giovanni Marriette

Gaby 7 août 2021
Source image : FIBA - TrashTalk

L’été 2021 restera à jamais gravé dans nos mémoires de fans. Pourquoi ? Car le flirt entre juillet et août nous aura offert quasiment dans le même temps les Finales NBA, la Free Agency, les Jeux Olympiques, la Draft et la Summer League. Are you serious ? Oh que oui. Les stigmates de cette folle période sont encore là, un an après, tant et si bien qu’on a décidé, sur quelques jours, de vous rappeler certains de ces souvenirs encore présents. 2021 en intra-veineuse. Aujourd’hui ? On revient sur la fin de l’épopée des Bleues à Tokyo, terminée avec une belle médaille de bronze olympique.

Qu’il fut incroyable cet été 2021, et encore plus pour nos Équipes de France. Au volley, avec une bande de dégénérés au talent incommensurable nous ayant offert, coach inclus, des émotions beaucoup trop folles. Au hand aussi, surtout, avec deux médailles d’or et le bleu blanc rouge qui remplace le drapeau olympique pour quelques jours. Puis au basket, évidemment, avec la médaille d’argent des Bleus, si près et à la fois si loin face à Team USA, et donc la médaille de bronze de nos filles, durement acquise au soir d’un tournoi… éprouvant. Allez, flashback, c’était il y a un an.

Elles seront passées par toutes les émotions, d’un début de tournoi raté à une médaille zénifiante, d’une respiration courageuse face à l’ogre américain à une double-déception nipponne, en passant par un exploit contre nos meilleures ennemies ibères. La conclusion de tout ça ? Ce match pour la médaille de bronze le 7 août, quelques heures après avoir vu la France se lever aux aurores pour la finale des mecs, face à des Serbes qui les avaient puni quelques semaines auparavant lors d’un EuroBasket décevant. Comme un symbole la salut viendra ce jour-là de l’un des rayons de soleil de la compétition, la guerrière Gaby Williams, mais aussi d’une gamine en difficulté à Tokyo mais partie par la grande porte : Marine Fauthoux. Un grand match pour une grande petite joueuse, et donc cette joie communicative après l’ultime victoire, synonyme de deuxième médaille olympique après Londres en 2012.

La solidité des anciennes, Sandrine Gruda, Endy Miyem, Valeriane Vukosaljevic, Sarah Michel, Helena Ciak et Diandra Tchatchouang, la folie de Marine Johannes et le talent de Gaby Williams, la fraicheur apportée par la nouvelle génération, Alexia Chartereau, Alix Duchet, Iliana Rupert, Marine Fauthoux, bref le cocktail fut parfois proche de l’implosion avec des défaites œuvrant comme une bonne grosse mèche, mais au final on tire tous dans le même sens et on garnit encore un peu plus une armoire à trophées qui peut faire des jalouses.

La définition parfaite d’un tournoi olympique avec ses joies et ses peines, le tout commenté avec passion et justesse par une Céline Dumerc qui aura sauvé la quinzaine basket de France Télé. C’était ça aussi Tokyo, des montagnes russes en plein Japon, mais au bout du compte une immense joie partagée, malgré le décalage horaire. 

Et pour revivre le tournoi des Bleues comme si c’était hier…

L’Equipe de France féminine a rempli sa mission avec bravoure : courte défaite face à Team USA, direction les quarts de finale !

L’Equipe de France féminine a été grande face à l’Espagne : 67-64, direction les demi-finales pour Marine Johannes et sa Dream Team !

L’Equipe de France s’incline lourdement face à des Japonaises en transe : la marche était trop haute, elle était surtout trop rapide

L’Equipe de France féminine a tiré son feu d’artifice : victoire pleine de joie face à la Serbie, par ici la médaille de bronze !

Jeux Olympiques – le bilan de l’Equipe de France féminine, tête par tête : une médaille au bout, ça veut dire que tout s’est (presque) bien passé