C’était il y a un an : la sortie de Space Jam 2 au cinéma, la version LeBron James d’un classique du grand écran
Le 21 juil. 2022 à 19:01 par Nicolas Vrignaud
L’été 2021 restera à jamais gravé dans nos mémoires de fans. Pourquoi ? Car le flirt entre juillet et août nous aura offert quasiment dans le même temps les Finales NBA, la Free Agency, les Jeux Olympiques, la Draft et la Summer League. Are you serious ? Oh que oui. Les stigmates de cette folle période sont encore là, un an après, tant et si bien qu’on a décidé, sur quelques jours, de vous rappeler certains de ces souvenirs encore présents. 2021 en intra-veineuse. Aujourd’hui, c’est la première bougie du film Space Jam 2, le mythique crossover entre Looney Tunes et basket.
Bugs Bunny en tenue de basket, ça aurait donné quoi dans la NBA moderne ? Le deuxième opus aide à réfléchir sur la question, puisque ne nous mentons pas, le célèbre lapin de la Warner est jusqu’ici l’un des seuls à avoir pu se frotter à Michael Jordan et LeBron James sur un terrain. Une question nous taraudait bien sûr avant de rentrer dans la salle : c’est qui le GOAT ? Bon malheureusement, Bugs n’aura pas la réponse ou choisira bien de se taire et bien lui en fasse puisque cela a très certainement évité des grosses bastonnades dans de multiples cinémas. Pour le coeur du film ? 1h56 d’une intensité rare, façon Pogacar dans le col de Spandelles. Un visionnage qui permettait également de se rendre compte d’une chose. Wow, ça a fait un sacré bond en avant la technologie, de 1996 à 2021 quand même. Le pitch ? On vous le détaillait dans les grandes lignes il y a un an, mais voici pour les retardataires. L’histoire, c’est donc LeBron James qui voudrait bien que son fiston devienne lui aussi basketteur. Voilà fin du film, merci d’avoir lu ce papier. Bon plus sérieusement, ce fils en question n’est pas spécialement un grand fada de balle orange. Non, son délire c’est plus taper des méga triple edit sur Fortnite et de se la donner pendant les FNCS, vous voyez le genre un peu geek. Sauf que ça dégénère au moment où le garçon est “kidnappé” par une intelligence artificielle. Papa James part donc défier l’être binaire dans un match de basket au sommet pour sauver son fils, le tout au coeur de la matrice.
Space Jam 2: A New Legacy (2021) – Space Jam (WB) pic.twitter.com/BgboEJJJFg
— Cursed Animated Clips (@CursedAni) October 15, 2021
Au delà du film, l’étape était un peu “obligatoire” pour LeBron James. Son objectif de carrière ? Sans doute briguer le titre de meilleur basketteur de tous les temps. C’est bien sûr quelque chose qu’il n’a jamais reconnu publiquement bien qu’il ait laissé un sacré indice en 2016 lorsqu’il a avoué qu’il “pourchassait un fantôme qui a joué à Chicago”. Vous nous l’accorderez, mais on se doute bien qu’il ne parle pas ici de Jack Haley. Avec une telle apparition, la greatness du King atteint matériellement celle de Jordan dans l’univers cinématographique, même si la clé est bien de savoir comment le film vieillira. Au bout d’un an, il reste un bon film : on s’est marré, on en a pris plein les mirettes grâce aux dernières technologies cinématographies. Big up à l’équipe colorimétrie, parce que le boulot est ti-ta-nesque. En revanche, le coeur doit parler. Ce que l’on associe au film Space Jam premier du nom, ce n’est justement pas que le film. C’est une époque, une atmosphère différente. Celle de la NBA qui déboule les skis dans la pente en Europe, celle des États-Unis sur le toit du monde. Est-ce que ce film rappellera des souvenirs aussi forts de son époque dans une dizaine, une vingtaine d’années ? Laissons le temps au temps pour faire son oeuvre et rendez-vous en 2040, pour Space Jam 3 avec Luka Doncić dans un scénario d’invasion de croissants extraterrestres en Slovénie ? Allez savoir.
Space Jam 2, ce bijou d’animation comme seul le monde d’Hollywood sait les fabriquer. On a beaucoup débattu sur l’aspect bon film/mauvais film, mais le jugement appartient à chacun, c’est comme le goût et les couleurs finalement. En tout cas, LeBron James tient depuis un an son film en crossover avec Bugs et Daffy, au grand bonheur bien sûr de Warner Bros et des fans de basket.