Les Lakers ont activé la team option de Stanley Johnson : un peu de rab pour l’une des belles (et seules) surprises de la saison passée

Le 30 juin 2022 à 12:51 par Loan Rayer

Source image : NBA League Pass

Il n’y a pas besoin de poser des mille et des cents pour recruter un bon role player. Les Lakers n’ont pas non plus pris la peine de traverser le pays pour trouver leur client. Il était depuis le début sous leurs yeux. Une team option activée, et zou, Stanley Johnson rempile à Los Angeles pour le prix de trois Twix et d’un gros pot de Benco.

C’était l’une des principales infos de cette matinale spéciale Free Agency : Stanley Johnson reste chez les Lakers. Arrivé de Toronto l’été dernier, l’ailier a tout de suite accroché au soleil californien et s’est fait un nom en tant que role player de la plus mythique des franchises NBA. En 48 matchs – dont 27 titularisations – Stanley tourne à 6.7 points, 3.2 rebonds et 1.7 passe en 22,8 minutes de jeu. Le Stanimal a été une aide de taille pour les Lakers sur la saison 2021-22, avec un salaire qui ne dépassait même pas le million de dollars ! Téma la bonne affaire. En NBA, moins que le mimi, c’est le prix d’un Kinder Bueno du Total de l’aire d’autoroute Lançon de Provence Est, qui a pris le soleil. Mais là, après une bonne saison, le salaire de Monsieur Johnson va être doublé, sans passer sur le 6-10 de NRJ en plus. Les Lakers sortent enfin le chéquier et activent sa team option à hauteur de 2,4 millions de dollars pour la saison 2022-23. Pareil pour Wenyen Gabriel et ses 1,9 mimi : double youpi.

Stanley Johnson conservé pour pas cher côté Lakers, bonne nouvelle. https://t.co/XkmmGxQvXJ

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) June 29, 2022

Pour les Lakers, le contrat est bénéfique. Ils prolongent l’une de leurs belles – et rarissimes – surprises de cette saison 2021-22 à un petit montant. Drafté en 8e position de la Draft 2015 par les Pistons, sur le papier, Stanimal n’est pas un tigre affamé mais plutôt un panda roux tout mignon auquel l’on a envie de faire des papouilles au zoo. Entre 4 et 8 puntos de moyenne sur toute sa carrière, Monsieur Johnson n’a pas les stats attendues pour un top 10 de draft. Mais comme on parle de la cuvée qui a vu Jahlil Okafor être sélectionné en 3e position, la douille Stanley Johnson passe un peu plus crème. Les Lakers prennent donc peu de risque en prolongeant celui qui, même si discret en attaque, représentera toujours une grosse plus-value de l’autre côté du parquet. À 26 ans, il est une aubaine pour LeBron James et ses coéquipiers, au moment où les engrenages rouillent, et le collectif Lakers perd de sa superbe. À Darvin Ham de bien l’utiliser.

Les Lakers et Stanley Johnson repartent pour un tour. Après une saison collectivement ratée lors de laquelle il a su bonifier son statut, Stanley Johnson verrouille son spot sous le soleil californien et espère – cette fois – emmener toute l’équipe dans son traîneau de la réussite.

Source texte : Marc Stein, Spotrac