Danny Green est le seul joueur… à plus de 500 victoires sur les dix dernières saisons régulières : le seul, on a bien dit le seul

Le 27 juin 2022 à 13:32 par Loan Rayer

danny green
Source image : Youtube

Incroyable statistique, puisque sur la dernière décennie, Danny Green est le seul joueur à avoir topé la barre des 500 victoires en régulière. Étonnant ? Si l’on se penche sur le sujet, pas tellement, puisque le poste 2 a toujours apporté énormément aux – excellentes – franchises par lesquelles il est passé.

Qui veut gagner des millions, vous voici devant la question fatidique, une bonne réponse et vous remportez le pactole. Jean-Pierre Foucault arrive et vous demande lequel parmi ces quatre joueurs est le seul membre du club des joueurs à plus de 500 victoires en saison régulière sur cette dernière dizaine de saisons. Réponse A : Kevin Durant, réponse B : LeBron James, réponse C : Danny Green, réponse D : Stephen Curry. Coup de chance, il vous reste l’avis du public comme bonus, et tout le monde vous aide… pas ,et vous met sur la mauvaise piste. C’est votre dernier mot ? Dommage, personne n’a voté pour la bonne réponse, vous perdez le million d’euros, car la bonne réponse était la C. Oui, Danny Vert est donc le seul joueur à avoir gagné plus de 500 matchs depuis la saison 2011-12. C’est StatMuse qui a sorti la stat hier sur leur compte Twitter, et ce qu’on peut dire c’est que ça a bien étonné. Mais si l’on s’attarde sur son CV, cela n’a finalement rien de bien surprenant.

Players with 500 regular season wins in the last 10 seasons:

— Danny Green

That’s it. pic.twitter.com/sGrEnYbBi9

— StatMuse (@statmuse) June 27, 2022

Comme un Twittos le dit si bien : « [Danny Green] est au bon endroit au bon moment ». Drafté en 2009 en 46ème position par les Cavs, ce dernier commence sa carrière par deux saisons marquées par des allers-retours avec la G League, à l’époque D-League, avec même un passage… en Europe en fin de saison 2010-11 du côté de la Slovénie et de l’Olimpija Ljubljana. Après ça les Spurs décident de donner un contrat full NBA à l’ancien de North Carolina et ce dernier rejoint le cinq de départ de Tony Parker et Tim Duncan. Upgrade validée. Ses huit saisons aux Spurs seront très bonnes et pleines de succès, et l’homonyme de Draymond Green est alors reconnu comme un 3&D de qualité que les trente franchises essaient de s’arracher lors de chaque Free Agency. Même si tout le monde aime bien lui rire au nez du fait de sa sélection de tirs parfois peu conventionnelle et à cause de sa démarche de vélociraptor sous amphétamines, le poste 2 peut leur répondre avec une photo de ses trois bagues de champion NBA. Une avec San Antonio, une avec les Raptors, une avec les Lakers. Danny apporte ce qu’il faut à chaque roster dont il fait partie, il connaît son rôle, n’en sort pas et ça fait au final très souvent de belles étincelles, même si lors de son passage à Philadelphie la quête vers la quatrième bagouze n’a pas abouti. Tradé à Memphis la semaine dernière contre De’Anthony Melton et le 23ème pick 2022, le poste 2 ne jouera pas la saison prochaine pour les Grizzlies suite à sa rupture des ligaments croisés en Playoffs. mais le chiffre, lui, ne bougera donc pas, faisant toujours du DG le joueur – mathématiquement – le plus valuable de la Ligue.

Danny Green est donc le seul membre du magnifique club des joueurs à plus de 500 de victoires lors des dix dernières saisons. L’arrière proche de la retraite mais au profil si prolifique et à la réussite si unique va intéresser plus d’une franchise d’ici son dernier chapitre, et si possible une qui va vouloir aller chercher le titre en fin de saison 2023-24, parce que Danny Green, ça rime avec la win.


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