Les notes du Game 6 Celtics – Warriors : Stephen Curry était au rendez-vous et Jayson Tatum avait oublié son GPS

Le 17 juin 2022 à 07:12 par TrashTalk

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Source image : NBA League Pass

Une saison NBA ce sont des matchs, des mecs qui les regardent et qui en parlent, mais aussi des mecs qui les regardent et qui les notent. Vengeance probable après une jeunesse passée à collectionner les zéros, et occasion rêvée en tout cas de lâcher de la punchline au kilo. Cette saison encore la Team Notes vous ravira donc de son imagination sans faille, en essayant tout de même de parler un tout petit peu de basket. Chiche ?

Cette fois-ci c’est terminé. Bel et bien terminé, même si… Jayson Tatum aura finalement a peine commencé son Game 6, même si Jayson Tatum aura finalement à peine commencé ses Finales. Dernier match de la saison et donc dernier bulletin de notes alors profitez-en, c’est la maison qui régale.

# Boston Celtics

Al Horford (8) : pendant longtemps il a tenu la baraque et a permis à Boston d’y croire, naïvement. Cette phrase est incroyable et traduit l’importance du daron des C’s sur ce match mais elle est aussi… terrible pour Boston. LeBron Horford mais le LeBron de 2018, celui qui avait George Hill comme lieutenant.

Grant Williams (2) : mis à part un and-one de sanglier en fin de match, Grant Williams n’a absolument pas pesé sur ce match, son principal highlight étant une mandale reçue dans la lèvre. Grant et Williams sont deux marques de whisky, et le gros cube des C’s en avait peut-être un peu trop mis dans sa gourde.

Jayson Tatum (2,5) : “match correct cette nuit” , mais ça c’est ce qu’on aurait dit si on parlait d’Hamidou Diallo. Cette nuit Jayson Tatum a chauffé d’entrée puis il a refroidi très vite et n’a jamais retrouvé le bouton on du four. La tête dans les baskets et ruiné par la défense des Warriors, Andrew Wiggins notamment, JT a vécu un cauchemar de match et n’a jamais pu aider les siens. Un match à oublier très vite, heureusement qu’on ne parle pas d’un Game 6 de Finales NBA à domicile.

Jaylen Brown (7,5) : lui non plus n’a jamais voulu lâcher. Mué en franchise player par défaut, JB porte également le nom d’une marque de whisky mais pour sa part il faut croire que ça l’a plutôt boosté. En défense, en attaque avec des gros tirs en fin de match. Défaite mais un chapitre qui va dans son sens sur ces Finales, car Jean-Lin Marron aura été le meilleur joueur de son équipe sur la série.

Marcus Smart (5) : tout d’abord chef de meute d’un énorme début de match, mais par la suite Marcus a trop souvent débranché les fils. Tantôt dans le slip de son attaquant tantôt prenant des fautes évitables, et en attaque une multitude de shoots faciles loupés. On ne parle pas des cheveux verts car on est tous d’accord, mais le rôle de facteur X n’a en tout cas pas été endossé par le poumon de Boston.

Robert Williams III (7) : dire qu’il joue sur une jambe… Une vingtaine de fois dans la nuit on a eu mal pour lui on le voyant boiter bas, et une vingtaine de fois, aussi, on s’est dit que ce gamin était tout bonnement incroyable. A la passe, dans les airs, en défense, impossible de reprocher quoique ce soit à Bobby, à part peut-être de ne pas avoir insulté ses potes quand ils lui balançaient des courges au lieu de s’appliquer sur leurs passes. RWIII reviendra, et ça va faire mal.

Derrick White (4) : une entrée pleine de lumière grâce à sa défense et ses coupes intelligentes (pas sa coupe de cheveux hein, très drôle). Puis petit à petit Derrick s’est effacé aussi vite que son front grandit, et le sixième homme a rendu au final une copie identique à celle du Game 5, assez insignifiante.

Payton Pritchard (2) : quatrième meilleur Payton présent dans la salle cette nuit derrière Gary Payton II, Gary Payton Père et Gary Payton Tante, présente en soum au quatrième rang.

Paul Pierce (entre 27 et 51) : a été aperçu dans les travées du TD Garden en train de fêter la victoire de Boston, criant à qui voulait l’entendre que “c’était aussi sa victoire à lui”.

# Golden State Warriors

Stephen Curry (8,5) : le blasphème n’est plus, steph Curry est MVP des Finales. Digoulache mais victorieux au Game 5, le chef a cette fois-ci lié l’utile à l’agréable en jouant sa meilleure partition, notamment en duo avec son bestie Draymond Green. Des tirs de l’espace, du trashtalking à une heure de la fin du match et des larmes logiques en fin de nuit, ce Stephen Curry-là est légendaire et ceci n’est pas contestable.

Klay Thompson (4) : on attendait un nouveau Game 6 légendaire de Klay, on attend toujours. Son sosie a joué à sa place mais c’est très possible que Killa Klay n’en ai rien à fichtre puisqu’à l’heure de ces lignes le boug doit déjà être bien champagnisé. 5/20 au tir c’est moche mais 4 bagues ça pèse, et c’est tout ce qui compte.

Draymond Green (8) : quel bonheur de voir cette version de Draymond Green, sorte de Boris Diaw cainri à son prime, boss du royaume des écrans et passeur hors-pair, défenseur all-time et aboyeur ultime. Cette nuit Dray a résumé ce qu’il était depuis dix ans à Golden State. Une pièce centrale, une colonne vertébrale. On ne sait toujours pas pourquoi il sort les fesses quand il tire, mais on sait plus que jamais qu’il est un Hall Of Famer en puissance.

Jordan Poole (6,5) : il a pété son câble au milieu du deuxième quart puis il est rentré au poulailler. Pas inutile mais pas complètement transcendant, JP a fait le boulot et a allumé les mèches qu’il fallait, quand il le fallait. Messieurs dames Jordan Poole est champion NBA, et quand on a connu son début de carrière c’est une sacrée performance.

Andrew Wiggins (6,5) : en parlant de storytelling, là on est tout en haut. Punchline ambulante pendant des années, parfois à tort, Andrew a fermé des centaines de milliers de bouches en quelques semaines en s’imposant comme l’un des leaders d’une équipe championne NBA. En attaque, en défense, la meilleure version de Wiggo est donc arrivée huit ans après sa Draft. Parfois ça vaut le coup d’attendre hein.

Kevon Looney (5,5) : l’éboueur préféré de ton éboueur préféré. Plus en difficulté sur les Finales, KL a malgré tout apporté son énergie au rebond et donné les fautes qu’il fallait donner. Un ramasseur de crottes incroyable, il en faut toujours un, et ce ramasseur de crottes possède désormais trois bagues de plus que Chris Paul, Russell Westbrook, Carmelo Anthony et James Harden.

Gary Payton Jr. (6) : c’est lui qui a initié le retour en force des Warriors en fin de premier quart-temps, et il a ensuite joué à merveille le rôle de chien de garde défensif. Véritable boule d’énergie, missionné sur Jaylen Brown tout le match et pas franchement ridicule. Le fiston pourra désormais jouer aux pogs avec son père, et à la place des pogs les deux se serviront de leurs bagues.

Otto Porter Jr. (6) : une fois de plus starter, OPJ a peiné sur le début de match mais a assuré quand il revenu sur le parquet. Il fait partie de ceux qui ont maintenu la tête des C’s sous l’eau en fin de match et il est dans ce roster la définition parfaite du role player trop utile.

Andre Iguodala (2015) : Iggy n’a eu droit qu’à des miettes mais il a surtout gagné cette nuit une quatrième bague. Ça part sur une fin de carrière à la Udo Haslem, en mode moniteur de colo bodybuildé.

Voilà, c’est tout pour cette fois-ci et on se donne rendez-vous à la… rentrée pour de nouvelles aventures. Pour les courriers de remerciements vous connaissez l’adresse, et n’hésitez pas à ajouter quelques livres de morbier dans le colis. Bonnes vacances les copains, signé la direction.