Le 27 février 2013, Stephen Curry embrasait le Madison Square Garden : 54 pions et 11 tirs du parking, « copier-coller » et à ce soir !

Le 14 déc. 2021 à 11:37 par Jérémy Marty

Steph Curry 14 décembre 2021
Source image : YouTube

L’on dit souvent que le destin fait bien les choses mais aujourd’hui, comment penser le contraire ? Cette nuit, si Stephen Curry plante deux tirs de la buvette, il dépassera Ray Allen pour devenir le meilleur shooteur de l’histoire de la NBA. Comme par hasard, cela va sûrement se faire au Madison Square Garden, une salle que le pyromane a déjà embrasé. C’était il y a huit ans, c’était son acte de naissance et c’était tout simplement fantasmagorique.

Nous sommes le mercredi 27 février 2013. Ce jour-là, le peuple écoute encore Gangnam Style de Psy et se rue dans les cinémas pour y mater Insaisissables. De l’autre côté de l’Atlantique, un certain Stephen Curry a sans doute dû faire la même chose avec son pote Draymond Green. En 2013, Steph n’a que 24 piges et il est plus connu pour ses blessures que pour ses dingueries balle en main. Oui, le meneur représente déjà un risque, mais surtout pour l’infirmerie. Après le cinoche, il enfile donc son short et ses baskets pour affronter des Knicks qui ont fière allure avec Carmelo Anthony, Tyson Chandler, Jason Kidd, Amar’e Stoudemire et J.R. Smith. De l’autre côté, les Warriors comptent sur Stephen Curry, Draymond Green, Klay Thompson ou Harrison Barnes (vous avez dit ossature ?) pour faire des différences. Bref, un duel avant lequel les Knicks partent avec un avantage face à une jeune équipe des Warriors. Fait marquant de cette partie, les joueurs de la Baie ne pourront compter ni sur David Lee, ni sur Andrew Bogut. Sans ses deux intérieurs, le meneur de 24 ans va donc devoir se montrer et prendre ses responsabilités, lui qui sort d’un match à 38 pions face aux Pacers. Le Chef – à l’époque encore encore plongeur – arrive donc en pleine bourre à New York et visiblement, sa brouille de la veille avec Roy Hibbert l’a bien chauffé. Pas de suspense, allons droit au but. Ce soir-là, le n°30 préféré de ton numéro trente préféré fout le feu aux Knicks : 54 pions, 6 rebonds, 7 assists, 11/13 du parking, 64,3% de réussite globale et un acte de naissance signé au lance-flammes, signé d’un C qui veut dire Curry.

Feb. 27, 2013: Stephen Curry shows out at MSG, nailing 11 triples! He has a line of 54 PTS (18/28 FG), 6 REB, 7 AST & 3 STL – 76.7 #NBAFantasy points!#FantasyFlashback pic.twitter.com/rV4aT3H7TY

— NBA Fantasy (@NBAFantasy) October 25, 2018

Des 3-points en transition, des shoots aussi imparables qu’improbables, des célébrations diaboliques : inutile de vous dire que Jason Kidd, Raymond Felton et Pablo Prigioni vivent un calvaire face à l’insolence du baby face, qui leur fait la totale sur les 48 minutes du match. Avec 27 pions en première période et 27 pions en seconde (pas de jalouse), Stephen Curry score plus de la moitié des points de son équipe pour permettre aux Warriors de rester au contact jusqu’aux derniers instants de la partie. Malheureusement, le chef d’œuvre reste inachevé et malgré le taf du pyromane, les Warriors échouent à quatre longueurs des Knicks en ce mercredi Panzani, 105-109. C’est le trio Melo (35 points) – Chandler (28 rebonds) – Gérard (26 points) qui fait pencher la balance en faveur des New-Yorkais. Mais le résultat importe peu, tout simplement car à partir de là, Stephen Curry va réinventer la NBA avec la suite que l’on lui connaît tous, à savoir un paquet de fans traumatisés, trois bagues, deux MVP, sept matchs des étoiles et des bombes balancées dans tout le pays. Huit ans et des poussières plus tard, l’assassin est de retour sur les lieux de son premier crime et peut y être couronné comme le plus grand shooteur à 3-points de l’histoire de la NBA. Pour y parvenir, il lui faudra scorer deux paniers primés, une mission sans doute trop facile pour le zinzin face à la défense des Knicks. Oui, Ray Allen ferait bien de profiter des dernières heures de son record.

Si vous ne le saviez pas encore, c’est désormais fait. Stephen Curry a bien réalisé son premier carnage au Madison Square Garden : 54 points, 6 rebonds, 7 offrandes à 11/13 de Central Park. Le grand cirque découvrait alors un numéro qui allait vite devenir le clou du spectacle. Ce soir, le Chef Curry a l’occasion de boucler la boucle en devenant officiellement le meilleur tireur à 3-points de l’histoire en rentrant deux tirs… c’est neuf de moins qu’en 2013.

Source Texte : NBA Fantasy.