Le Thunder a pris 73 points dans les dents, pire défaite all-time en NBA : mais avant OKC, qui étaient les rois de la raclée ?

Le 03 déc. 2021 à 12:24 par Jérémy Marty

Mohammed Henni 3 décembre 2021
Source image : YouTube

Dire que les fans d’Oklahoma City traversent un moment difficile en ce vendredi 3 décembre est un doux euphémisme. Le Thunder vient de manger la pire branlée de l’histoire avec une défaite de 73 pions. C’est énorme et c’est tout simplement un nouveau record NBA. Mais ils ne sont pas les premiers à prendre une telle raclée, alors on sort le grimoire pour revenir sur les pires défaites de l’histoire. Honneur aux perdants !

Ce matin en se réveillant, personne n’a échappé à ces images irréelles du box score entre OKC et Memphis : 152-79. On en connaît un paquet qui ont dû se frotter les yeux plusieurs fois et se dire qu’ils avaient peut-être un peu trop levé le coude pour zieuter un tel score. Mais non c’est bien sur un écart de 73 points – c’est-à-dire le nombre de tour de Draft couvés par la franchise de l’Oklahoma – que les deux équipes se sont séparées cette nuit. “Grâce” à cette défaite, le Thunder rentre dans l’histoire avec l’étiquette du plus gros loser de l’histoire de la NBA sur un match. -73, c’est la température qu’on pourrait obtenir en additionnant les tendances hivernales du fin fond de la Sibérie et de l’Antarctique. Deux endroits bien paumés où les joueurs du Thunder pourraient aller se cacher mais même là-bas, y’a moyen qu’on ait entendu parler de cette branlée historique. Oui car avec cette défaite, la troupe de Coach Daigneault bat un record vieux de trente piges…

Biggest win in NBA history:

73 — Grizzlies vs OKC tonight
68 — Cavs vs Heat in 1991
65 — Pacers vs Blazers in 1998 pic.twitter.com/ov0qZicQzj

— StatMuse (@statmuse) December 3, 2021

Revenons en arrière. Le 17 décembre 1991, le Heat se déplace à Cleveland. Les Floridiens quittent donc la douceur hivernale de Miami pour aller se les cailler après trois heures de vol dans l’Ohio. Forcément c’est le choc thermique et le Heat ne fera pas une étincelle pour se réchauffer. Au contraire, les Cavs de Steve Kerr, Brad Daugherty, Mark Price ou encore Larry Nance (le père hein) vont en profiter pour leur rouler dessus avec une victoire 148-80. On a alors l’impression de voir le match de fin d’année entre les coachs et les parents et ça nous donne 68 points d’écart. Cerise sur le gâteau, à l’aéroport le staff du Heat est obligé de payer le supplément pour des bagages évidemment trop lourds. Une soirée bien compliquée pour la franchise de Miami, qui n’existe alors que depuis trois ans en NBA. On avait du mal à croire que ce record tomberait un jour, il aura tenu trois décennies avant de succomber à la foudre.

Jamais deux sans trois et maintenant qu’on connaît les deux plus grosses branlées de l’histoire de la NBA, passons à la dernière marche de ce podium peu enviable. Pour une fois le match ne se déroule pas en décembre mais en février, plus particulièrement le 28 février 1998. Nous ne sommes donc pas dans la saison des moissons et pourtant… Ce soir-là, la NBA propose un Pacers – Blazers qui semble équilibré entre deux équipes à peu près au même niveau, même si les fermiers de Larry Bird partent avec un léger avantage. Au final c’est un vrai carnage et les coéquipiers du père Sabonis et de Rasheed Wallace prennent la raclée de leur vie : 59-124 et rentre dans l’Oregon à poil. 65 points d’écart c’est donc la troisième plus large défaite de l’histoire de la NBA. Mention spéciale aussi aux Warriors de 1972, qui s’étaient fait désosser par les Lakers de Jerry West (162-99, 63 points d’écart) et qui reculent à la quatrième place des losers ce matin. Le podium se joue toujours à quelques points près !

Le Thunder, le Heat et les Blazers, voilà le nouveau tiercé gagnant dans l’histoire des plus grosses raclées NBA. Un classement pas franchement glorieux mais qui fait au moins rentrer ces équipes dans les grimoires et sûrement pour un certain temps. Prochaine étape pour le Thunder ? Réussir à truster les trois premières places, allez il reste encore 60 matchs !

Source Texte : StatMuse