Kevin Love rejoint lui aussi le protocole COVID : isolation obligatoire pour le riche vétéran et mini coup dur pour les Cavs

Le 02 nov. 2021 à 18:09 par Cheikh Mbengue

Kevin Love 24 janvier 2020
Source image : YouTube/NBA on TNT

Décidément aucune franchise n’y coupe, et tout spécialement à l’Est. Après Khris Middleton et Tobias Harris c’est donc Kevin Love qui passe en protocole COVID, direction l’isoloir pour l’ailier-fort des Cavaliers qui devrait rater plusieurs matchs. 

Kevin Love a déjà raté la victoire contre Charlotte hier soir pour raison de COVID, et il devrait encore manquer plusieurs rencontres selon Shams Charania, le Kek’s étant dans l’obligation de s’isoler pour les raisons que vous connaissez. Cette année l’ancien lieutenant de LeBron sort du banc en toute bonne volonté, le champion NBA 2016 semblant plutôt bien se passer du déambulateur dans la second unit d’une équipe de Cleveland en réussite dans ce début de saison. Entre le floor spacing et la tendance que ses partenaires ont à driver à proximité de lui, sachant qu’il y aura toujours un petit écran qui traine, Kev semblait s’être trouvé son petit rôle (quoique affreusement cher payé), si bien que J.B. Bickerstaff regrette déjà l’absence du daron de son vestiaire ainsi que son “énorme impact” dans le développement et l’encadrement de la floppée de jeunes intérieurs qui ont atterri dans l’Ohio.

“Il va nous manquer non seulement en tant que joueur, mais aussi humainement dans le vestiaire et dans son soutien aux jeunes.”

Kevinou a connu dans sa carrière toutes sortes de situations, et il est en conséquent capable de parler du métier aux nouveaux dans le game comme Evan Mobley. Mais en l’absence d’un Kevin plein d’amour pour ses minots, ces derniers devront faire sans et garder la même cohérence. A priori ils ne devraient pas peiner à trouver preneur pour ces minutes vacantes, les Cavs étant plutôt du genre blindés dans le secteur intérieur. Jarrett Allen et Lauri Markkanen pourraient donc être chargés de faire oublier Love dans la raquette des Cavaliers, sa durée d’indisponibilité étant encore vague puisqu’il est questions de “plusieurs matchs”, alors que des joueurs comme Ed Davis ou la perche sénégalaise Tacko Fall tenteront de gratter quelques minutes à Bickerstaff.

Le secret du bon début de saison

Un J.B. Bickerstaff qui prêche cette saison l’effort défensif, l’utilisation de la profondeur du roster et la ténacité de son groupe, ce qui leur a permis d’étouffer les Clippers par exemple. Avec un rookie en pleine bourre en plus de Jarrett la choucroute qui s’est maté les meilleurs intérieurs de la ligue et  du – mine de rien – très solide Lauri Markkanen, on peut sans conteste affirmer que le principal avantage de ces Cavs en ce début de saison se trouve au niveau de la planche. L’idée est de se ruer sur le moindre rebond ou deuxième ballon et de se transformer en mort de faim quand l’adversaire attaque le cercle, le hic étant que cette jeune équipe débute dans l’apprentissage du jeu rapide et avec des joueurs fougueux comme Sexton et Gerland les turnovers sont de sortie. Cleveland enregistre en moyenne 15,9 turnovers par match et contre Memphis ou Charlotte, Cleveland a perdu le ballon à des moments inopportuns en fin de match, ce qui a donné à ses adversaires une chance de creuser, autrement dit il est peut-être encore un peu (beaucoup) trop tôt pour dire que la machine est complètement huilée.

Pour l’instant en tout cas, le plan semble correct et les petits n’ont pas froid au yeux. Niveau alchimie Evan Mobley pense qu’elle ne cesse de progresser au fil des matchs, et Jarrett The Fro nous explique que c’est la versatilité des bigs men sur les deux flancs du terrain qui représente une énorme différence. En attendant plus de données sur ce big line-up et les ajustements nécessaires en fonction des adversaires, nos yeux nous disent que ça peut tenir la route mais la saison est encore longue et peut vite virer au cauchemar. Surtout quand on perd le facteur expérience en la personne de Kevin Love ?