Evan Fournier raconte sa décision de signer à New York en plein JO : “Les Knicks étaient une priorité pour moi”

Le 27 sept. 2021 à 21:46 par Nicolas Meichel

Evan Fournier Knicks numéro 13 16 août 2021
Source image : montage via FIBA

Désormais aux Knicks après une longue aventure à Orlando et un court passage chez les Celtics, notre Evan Fournier national a connu sa première vraie conférence de presse aujourd’hui avec les médias de New York, où il a notamment expliqué sa décision de rejoindre la Grosse Pomme tout en amusant la galerie. 

Voir Vavane avec un maillot des Knicks sur les épaules, ça fait quand même quelque chose. Comme on était habitués au jersey d’Orlando et qu’on n’a jamais réussi à s’habituer à celui de Boston, l’effet est garanti. Le blanc, le orange, l’inscription New York sur la poitrine juste au-dessus de son numéro 13, franchement ça en jette. C’est donc dans cette tenue bien kiffante que le héros de Charenton a répondu aux premières questions des journalistes de Big Apple. Comme souvent avec Evan, ça parle coiffeur, mais ça parle aussi Free Agency. Pour rappel, Fournier était agent libre durant la dernière intersaison, quelques mois après son transfert d’Orlando à Boston au moment de la trade deadline. Une Free Agency dans laquelle il a finalement choisi de miser sur les New York Knicks, avec qui il a signé (via un sign & trade avec les Celtics) pour un joli montant de quatre ans et 78 millions de dollars (team option sur la dernière année). Tout ça évidemment, vous le savez déjà mais Evan a lâché quelques petits détails intéressants sur les coulisses de sa décision, lui qui était aux Jeux Olympiques de Tokyo avec l’Équipe de France à ce moment-là.

“C’était un peu spécial. Car la Free Agency était pendant les Jeux Olympiques. Je devais prendre une décision le jour des quarts de finale [contre l’Italie], ce qui n’était évidemment pas idéal car vous voulez vous concentrer au maximum sur le match. La veille, j’ai parlé avec mon agent concernant mes options, et clairement les Knicks étaient une priorité pour moi. Quand je me suis réveillé, j’avais plusieurs appels manqués, et je savais alors que je devais prendre ma décision. Pour être honnête, c’était une décision facile. Avec mon agent, on a contacté Leon [Rose, le président des Knicks, ndlr.], Scott [Perry, le manager général], Thibs [Tom Thibodeau, l’entraîneur] pour leur dire qu’on était excités à l’idée de rejoindre les Knicks.”

Les Knicks, nouveau challenge pour Evan, qui va évoluer dans le plus gros marché de la NBA et qui va pouvoir fouler régulièrement le parquet du mythique Madison Square Garden, avec la pression qui va avec. Le genre de défi que le bonhomme apprécie, d’autant plus que les Knicks sont soudainement redevenus une équipe qui compte au sein de la Conférence Est, avec une qualification surprise en Playoffs sous l’impulsion du coach Tom Thibodeau en 2021. On sait que Vavane est un compétiteur dans l’âme, on le voit à chaque fois avec les Bleus, alors on imagine qu’il voudra profiter de cette venue aux Knicks pour prouver qu’il peut aider New York à passer un cap en attaque, et ainsi permettre aux Knicks de devenir encore plus dangereux à l’Est. C’est notamment pour cela que la franchise de Manhattan a choisi de miser sur lui ainsi que sur Kemba Walker. Et avec l’expérience mitigée de Boston, où Evan n’a jamais vraiment réussi à peser comme il l’espérait à cause notamment de ce maudit COVID, le Frenchie reviendra avec le couteau entre les dents. Attention à ceux qui seront sur son chemin, car Vavane possède encore quelques notions de judo visiblement.

Both of Evan Fournier's parents were Judo experts, so he practiced it growing up. He has some fun with @SBondyNYDN:

"I can kick your ass though, don't worry" 😂😂 pic.twitter.com/MfUauv82VI

— Knicks Videos (@sny_knicks) September 27, 2021

Evan Fournier est déjà en forme, et ça fait plaisir à voir. La petite famille vient de s’installer dans la Grosse Pomme, on sent qu’il est chaud pour défendre fièrement les couleurs des Knicks, et il semble aujourd’hui dans le prime de sa carrière. Vivement le 19 octobre !

Source texte : Media Day Knicks