Nipsey Hussle : le King de Crenshaw, devenu source d’inspiration pour plusieurs stars en NBA

Le 09 sept. 2021 à 18:29 par Nicolas Meichel

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Le 31 mars 2019, alors que la saison régulière s’approche de la fin et que l’odeur des Playoffs est de plus en plus forte, une tragédie vient indirectement impacter une partie de l’univers NBA. Nipsey Hussle, le rappeur de 33 ans originaire de Crenshaw à Los Angeles, est abattu dans sa ville natale, laissant ainsi derrière lui un héritage puissant. À travers sa persévérance, son leadership, son ambition et surtout son dévouement envers sa communauté, Nip a inspiré beaucoup de monde, en particulier certains basketteurs NBA. Retour sur une relation forte et destinée à durer, même si la vie de Nipsey Hussle s’est brutalement arrêtée. 

Que ce soit à travers des t-shirts à son effigie, certains de ses sons, le hashtag #TMC ou tout simplement un emoji symbolisant un drapeau à damier, les références à Nipsey Hussle animent occasionnellement l’univers du basket américain, des réseaux sociaux jusqu’au bord des parquets. La preuve de la proximité que possédait le rappeur de South Los Angeles avec une partie de la NBA, mais aussi l’impact de sa mort dans une ligue à majorité afro-américaine et historiquement liée au monde du hip-hop. Dans un podcast en quatre parties intitulé “The King of Crenshaw”, The Undefeated est revenu en profondeur sur tout ça. On s’est posés, on a écouté, et on a surtout voulu partager.   

LEBRON QUI PORTE UN MAILLOT CRENSHAW EN HOMMAGE À NIPSEY HUSSLE 🙏@NipseyHussle @KingJames pic.twitter.com/2hNRylXAIN

— LONGUE VIE À TOUS MENNÉS ❤️ (@CaminoTV) September 20, 2019

La mort de Nipsey Hussle, une tragédie ressentie dans le monde de la NBA

Oracle Arena, Oakland. Stephen Curry est à l’échauffement, près du banc en compagnie de Kevin Durant. Quand ce dernier lui parle de la tragédie qui vient de frapper Nipsey Hussle en ce 31 mars 2019, Steph ne peut pas y croire et se tient immédiatement la tête à deux mains. Et pour cause, comme d’autres joueurs NBA, Curry connaissait le rappeur de Crenshaw. À peine quelques mois plus tôt, les deux avaient passé quelques moments sympathiques ensemble dans la Bay Area. En conférence de presse après la rencontre opposant les Warriors aux Hornets ce jour-là, Stephen Curry a le visage marqué.

“C’est dur. J’ai appris à le connaître l’année dernière, on a beaucoup parlé par rapport à ce qu’il défendait, son message, sa manière d’inspirer les gens, de ses origines et comment il a réussi à transformer tout ça en quelque chose de très puissant. Il représentait une ville entière. C’est un événement tragique.”

Un sentiment partagé par d’autres membres de la communauté NBA. Plusieurs stars du basket made in Los Angeles, de Russell Westbrook à James Harden en passant par DeMar DeRozan, sont particulièrement touchés, eux qui possédaient une relation privilégiée avec Nip. Mais ce dernier dépassait les frontières de L.A., alors les hommages sont nombreux. LeBron James, Chris Paul, Kyrie Irving, DeMarcus Cousins et d’autres grands noms de la NBA tiennent à le saluer malgré la douleur accompagnant son décès. DMC, alors avec les Warriors en compagnie de Steph Curry, écoutait encore le son “Blue Laces 2” de l’album à succès Victory Lap (nominé aux Grammy Awards 2019 dans la catégorie “meilleur album”) en allant à l’Oracle Arena le 31 mars 2019, et il a du mal à croire ce qui se passe : “Nip était mon superhéros. Les seuls gars que j’avais vraiment dans ma génération, c’était Barack Obama et Nip. C’est ce qui me blesse le plus. Je ne peux pas accepter sa mort et je ne veux pas l’accepter”. Dans certaines salles, d’Oakland à San Antonio en passant bien évidemment par le Staples Center de Los Angeles, les sons de Nip résonnent à l’échauffement des joueurs. Mais au final, l’hommage le plus marquant, c’est indiscutablement celui de Russell Westbrook. Quelques jours après la mort de Nipsey Hussle, le 2 avril, Russ envoie un match en 20-20-20 face aux Lakers et devient ainsi le seul joueur avec Wilt Chamberlain à réaliser une telle perf’ dans l’histoire de la NBA. Une perf’ en référence à Nip.

Le hip-hop et la NBA, deux univers historiquement associés

“Cela me marque toujours quand je suis dans le sud de Los Angeles et que je parle avec des gamins concernant leur avenir. Ils disent deux choses : ‘Je veux jouer en NBA’, ou ‘Je veux être une star du rap’. Principalement, voici les chemins à suivre pour atteindre le succès.” Ce constat de Jorja Leap, anthropologue à l’université d’UCLA, est un premier indicateur des éléments pouvant associer ces deux mondes : le hip-hop et le basket. Car si ces deux options sont souvent perçues comme les uniques portes de sortie dans les communautés des milieux défavorisés (à Los Angeles comme ailleurs), c’est notamment parce qu’elles sont “accessibles dans l’univers de la rue”, comme le souligne Leap. Mais c’est aussi parce que le rap et la balle orange possèdent un dénominateur commun : sur le plan historique, sur le plan culturel, ainsi que dans l’essence même de ces deux formes d’art.

“Il faut remonter jusqu’aux années 1970, l’émergence de la NBA a coïncidé avec l’émergence du hip-hop en tant que genre musical numéro un. […] On parle d’une ligue qui est rapidement devenue une ligue avec beaucoup de joueurs noirs, et qui leur permettait de devenir des stars.

On a des rappeurs qui viennent aux matchs NBA. Des joueurs de basket qui sont mentionnés dans les chansons. On a vu évidemment beaucoup de joueurs s’essayer au rap. Le swag, la confiance, vous voyez ? Ce sont des choses qui peuvent se transposer au rap. Le rap est attirant non seulement parce que la culture est similaire, mais aussi parce que le rap demande la même attitude et qu’on est sur un moyen d’expression.”

– Amira Rose Davis, professeure d’histoire et d’études afro-américaines à l’université de Penn State, via “The King of Crenshaw”

Throwback to two of the illest sneaker commercials ever, featuring Allen Iverson and Jadakiss. pic.twitter.com/LDCqKre7Pa

— Jasmine (@JasmineLWatkins) December 6, 2018

Au début des années 2000, la relation entre le monde du hip-hop et le basket NBA est à son apogée, symbolisée notamment par la superstar Allen Iverson. Style vestimentaire à base de baggys, doorags et casquettes, bijoux autour du cou et des poignets, tatouages sur le corps… c’est tout un mouvement qui marque la Grande Ligue à ce moment-là. Comme l’indique Justin Tinsley, rédacteur pour The Undefeated et narrateur du podcast concernant Nipsey Hussle, les liens entre rappeurs et basketteurs se multiplient à l’époque, avec par exemple cette collaboration entre Iverson et Jadakiss sur les pubs Reebok. AI fait également partie de ceux qui montent un album (même s’il ne sortira jamais car le commish’ David Stern avait mis un stop à cause d’un contenu trop violent), marchant ainsi dans les pas de Shaquille O’Neal. Aujourd’hui, c’est Damian Lillard qui fait perdurer le mouvement, lui qui est considéré par certains – dont lui-même – comme le meilleur rappeur NBA all-time. Tout ça pour dire que les basketteurs se reconnaissent dans les rappeurs et inversement, provoquant une vraie forme de respect. Un respect qui puise également sa source dans les qualités nécessaires pour surmonter les challenges et les difficultés qui se présentent sur leur parcours respectif. Talent, travail, persévérance. Beaucoup ont les mêmes rêves mais très peu réussissent nous rappelle Devi Brown, ancienne personnalité de la radio à Los Angeles.

“Il y a tellement de jeunes qui rappent mais qu’on n’entend pas. Il y a des millions de personnes qui jouent au basket mais seulement 1% d’entre eux deviennent professionnels et évoluent à un niveau élite. […] Alors le fait de venir de rien et de réussir, comme Nipsey avec sa musique, c’est quelque chose qui parle aux joueurs NBA. ‘Hussle and Motivate’ [se battre et motiver en français, un son de Nipsey Hussle, ndlr.], si ça ce n’est pas le mot d’ordre pour un athlète élite, je ne sais pas ce que c’est. Et puis quand vous êtes des jeunes hommes noirs, avec des moyens et une plateforme, comme ne pas se rapprocher ?”

Nipsey Hussle, modèle et inspiration pour des joueurs NBA

“C’est un gars qui croyait en ses convictions. Il parlait de la manière avec laquelle il voulait aider sa communauté, il a réellement aidé sa communauté, et il est resté au sein de sa communauté. Ils ne sont pas nombreux à avoir fait ça.” Ces mots, signés LeBron James quelques jours après la mort de Nipsey Hussle, expliquent parfaitement pourquoi Nip était tant respecté par certains membres de la NBA. Le King évoluant aux Los Angeles Lakers, plutôt bien placé quand il s’agit de parler de dévouement envers les siens, reconnaît facilement les qualités de Nip et qui rendent sa mort particulièrement regrettable : ambition, motivation, envie de réussir et surtout de changer le destin de sa communauté de Crenshaw.

Comment ? En s’impliquant à fond auprès de cette dernière, en gardant une grosse proximité malgré le succès, en ouvrant un magasin de vêtements – The Marathon Clothing Store – sur ses propres terres, en créant des espaces communautaire et de co-working, ou encore en essayant de dialoguer avec les forces de l’ordre de L.A. pour tenter de diminuer la violence dans son quartier. Plongé dans la culture des gangs de Los Angeles dès son plus jeune âge et ancien membre des Rollin’ 60s Neighborhood Crips, Nipsey Hussle connaissait parfaitement les dangers et les tentations accompagnant l’univers de Crenshaw. Mais il y voyait surtout un grand potentiel, et c’est pourquoi il tenait à ouvrir des opportunités pour les siens afin de changer durablement la nature de son environnement. “Au final, Nipsey Hussle représentait un symbole de l’anti-gentrification, en essayant de garder le quartier dans les mains du quartier. Mais même si quelqu’un peut être un héros, il peut aussi avoir un passé” dira l’anthropologue Jorja Leap via le Los Angeles Times en faisant référence à la mort de Nip. Ce dernier fut assassiné devant son magasin par un dénommé Eric Holder – originaire du même quartier, membre des Rollin’ 60s et qui rêvait de devenir rappeur – suite à une embrouille personnelle qui a finalement pris des proportions dramatiques. Un règlement de compte comme on peut en voir dans certains quartiers chauds ? Un peu de jalousie dans le lot ? Difficile de réduire cet acte à une raison unique, et c’est ce qui rend d’ailleurs ce décès si troublant. Troublant et terrible. Terrible pour une communauté qui voyait en Nipsey Hussle un porte-drapeau capable de changer le destin de Crenshaw. Si comme pour le regretté Kobe Bryant, de nombreux portraits de Nipsey recouvrent les murs de South Los Angeles aujourd’hui, ce n’est pas un hasard.

“Le respect envers Nipsey vient du fait qu’il était très orienté vers sa communauté, vers l’activisme. Du fait qu’il possédait un vrai business plan et une mentalité qui disait “je vais devenir riche et aider les miens”, au lieu de juste profiter de sa richesse. Cela a parlé aux joueurs NBA et ce fut la fondation dans la construction d’une amitié profonde avec des joueurs comme Russell Westbrook et James Harden.”

– Amira Rose Davis, professeure d’histoire et d’études afro-américaines à l’université de Penn State

LeBron pays tribute to Nipsey Hussle & Kobe Bryant 🙏🏽 pic.twitter.com/C6xqgVoUhb

— Hot Freestyle (@HotFreestyle) February 18, 2021

Bien évidemment, le talent du bonhomme derrière le micro, ainsi que la créativité et l’intensité qui ressortaient de ses sons font partie des éléments qui faisaient la grandeur de Nipsey Hussle, et qui lui permettaient de toucher directement ceux qui l’écoutaient (et qui l’écoutent encore). Mais à l’image du concept #MoreThanAnAthlete porté par LeBron, Nip était plus qu’un rappeur. Il était un entrepreneur, un activiste, un leader, qui comprenait la réalité du présent tout en ayant toujours une vraie vision sur le long terme. À une époque où les sportifs d’une manière générale se prononcent de plus en plus sur des sujets de société, notamment en matière de justice sociale, Nipsey Hussle représentait un vrai symbole et une véritable source d’inspiration. “Le plus important, c’est l’impact que vous pouvez avoir sur votre communauté. Il m’a inspiré pour en faire de même. Je veux aider mes racines et être reçu de la même manière par les miens. Je mentirais si je disais que je n’étais pas inspiré et influencé par Nip” déclare notamment DeMarcus Cousins dans “The King of Crenshaw”.

“‘Que ce soit avec une plume ou un ballon, on n’est pas là simplement pour la boucler et vous distraire. Nous sommes des personnes à part entière à la poursuite de notre humanité’. Voilà ce que Nipsey faisait. Et c’est ce que font les joueurs NBA.”

– Amira Rose Davis

Outre son implication dans la communauté, la manière avec laquelle Nipsey Hussle menait sa barque était une autre source d’inspiration, pour certains joueurs NBA mais pas que. Nip n’est pas devenu une star du hip-hop US du jour au lendemain. Son premier et unique album, The Victory Lap, est sorti au moment du All-Star Weekend NBA de Los Angeles en février 2018, alors qu’il avait 32 ans. Avant cette consécration, Nip a enchaîné les mixtapes (13 en tout) pour se faire un nom sur la scène underground locale, remplie d’apprentis rappeurs souhaitant percer sur la West Coast. La première (Slauson Boy), elle est sortie en décembre 2005, et de façon indépendante (sur “Slauson Boy Records”). Cette indépendance, elle a toujours été importante aux yeux de Nip. Deux ans après son premier single “Hussle in the House” samplé sur l’inoubliable “Jump” du duo Kris Kross (qui est devenu le son numéro un pour les entre-deux en NBA), il a décidé de créer son propre label “All Money In” en 2010 et suivre sa propre route. Ensuite, il a dû persévérer, encore et encore, pour monter, encore et encore. L’ascension ne fut pas fulgurante mais construite, basée à la fois sur des réussites et des échecs, des moments forts et des moments faibles, une motivation extrême mais aussi des doutes. Bref, le genre de parcours qui peut facilement résonner dans la tête d’un joueur NBA traversant des hauts et des bas et les mêmes émotions. Un exemple ? Isaiah Thomas, sélectionné en dernière position de la Draft 2011 et devenu un joueur Top-5 MVP en 2017. “Je devais prouver ma valeur. Je ne possédais pas de contrat garanti, alors je devais bosser encore plus dur, surtout en étant un meneur d’1m75. On persévérait tous les deux dans notre secteur respectif pour arriver au sommet.” Tout ça, ça peut se résumer en un concept : “The Marathon”.

“Quand on réfléchit à la métaphore accompagnant ‘The Marathon’, cela signifie que la vie est une course d’endurance, c’est de la préparation, c’est briser ses barrières, notamment mentales. […] Les athlètes en particulier sont sensibles à ce message. Ils viennent du même environnement et traversent la même chose. C’est juste qu’ils utilisent leurs dons sur le parquet, et nous c’est à travers l’art et la musique. C’est un message de motivation qui peut être transposé dans le sport, ou juste pour devenir meilleur, maximiser son potentiel, et se challenger.”

– Nipsey Hussle, passage tiré du podcast “The King of Crenshaw”

Before his MVP-caliber season with the Celtics.

Before he entered the NBA hellbent on proving himself.

Before he became one the most fearless players in college 🏀

One person provided the soundtrack to his journey.

The unbreakable bond between @isaiahthomas & Nipsey Hussle pic.twitter.com/hQDyWnaRr8

— The Undefeated (@TheUndefeated) November 8, 2019

“The Marathon Continues”

Si Nipsey Hussle n’est plus de ce monde, son message est toujours bien en vie. Et pour longtemps. Parce que quand vous inspirez les membres d’une génération, cette dernière peut continuer à porter ce message afin d’inspirer la suivante. C’est quelque chose que l’on a vu après le décès de Kobe Bryant à travers la fameuse “Mamba Mentality” qui inspire des millions de basketteurs, de sportifs et d’entrepreneurs. Idem avec Nip et “The Marathon”, un concept qui peut parler à n’importe qui : continuer à avancer progressivement, à travailler, à croire en soi, en évitant de se comparer aux autres, le tout sans jamais oublier ses racines. Surtout sans jamais oublier ses racines. DeMar DeRozan, originaire de la ville de Compton dans le comté de Los Angeles, fait partie des joueurs NBA qui ont traversé des obstacles similaires à ceux de Nipsey. Si certains possédant le potentiel pour s’en sortir peuvent parfois bénéficier d’une forme de “protection” au sein de leur quartier, DMDR aurait très bien pu devenir une statistique, lui qui a vu de nombreux amis et membres de sa famille perdre la vie à cause de la violence liée aux gangs. Alors il partage une vision commune avec le rappeur regretté. Le nouveau joueur des Bulls a lui aussi été inspiré par son mouvement et sa volonté de mettre les siens en position de réussir.

“On s’était réunis lors d’un dîner [quelques semaines avant la mort de Nip, ndlr.], avec également James Harden et quelques potes de la ville. On mangeait, on discutait, on essayait de trouver un moyen pour faire quelque chose de spécial. Cela n’avait rien à voir avec le sport, on voulait surtout améliorer notre ville. […] Être une inspiration, motiver les gens, avoir le pouvoir entre nos mains pour éviter d’être retenu par le système en place.”

– DeMar DeRozan, dans “The King of Crenshaw”

Thanks to Compton High, Compton Unified School District, Nike, Spalding & all the volunteers! #Comp10 pic.twitter.com/sSSxP5TDRp

— DeMar DeRozan (@DeMar_DeRozan) December 24, 2018

DeMar DeRozan, Russell Westbrook, James Harden, LeBron James… toutes ces stars de la NBA tiennent aujourd’hui à perpétuer le mouvement de Nipsey Hussle, parce que le marathon continue. Comme le dit si bien Amira Rose Davis dans “The King of Crenshaw”, “Nipsey a planté les graines, et ses copains dans la NBA continuent d’arroser, tout ça dans le but d’obtenir une vraie indépendance, un futur plus juste, et de grandes possibilités”. Perpétuer le mouvement par envie, par hommage, par responsabilité aussi, voici la mission de ceux qui le considéraient comme un modèle et qui ont marché dans ses traces.

“Le concept du “Marathon” de Nipsey continue d’inspirer et de motiver ses amis de la NBA. Ils doivent continuer à pousser et aller de l’avant, accumuler les victoires et les défaites, dans un jeu où tout peut basculer en un instant. Cela peut être autant déchirant que glorieux.”

– Justin Tinsley, narrateur de “The King of Crenshaw”

La mort de Nipsey Hussle représente une vraie tragédie et même plus de deux ans après, certains ont toujours du mal à l’accepter. Mais peut-être plus que jamais, Nip représente cette source d’inspiration qui pourrait bien provoquer des changements positifs dans certaines communautés, grâce notamment à l’implication de certains joueurs NBA qui ont été touchés directement par la vision et le message de Nipsey. Et ça, en matière de legacy, c’est particulièrement puissant.

Source texte : podcast “The King of Crenshaw”

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