Les Nets face à un calendrier XXL dans les jours à venir : une première place de conférence, ça se mérite aussi
Le 30 avr. 2021 à 14:57 par Alexandre Delfau
Il ne reste qu’une poignée de matchs à chaque équipe pour aller chercher la place la plus confortable possible au classement. Chez les Nets, on cherche tout simplement à rester sur le trône de la Conférence Est, mais rien n’est encore fait et le calendrier leur dit chaud devant.
Vous connaissez ce meme Twitter où la Faucheuse symbolise une équipe et passe, porte après porte, chez des équipes qui en deviennent ses victimes. Eh bien, la Faucheuse, cette saison, c’est Brooklyn. Seule une poignée d’équipes ont réussi à s’en sortir pour infliger vingt défaites au leader de la Conférence Est. On ne va pas refaire l’histoire de la superteam qui a émergé du côté de la Grosse Pomme (une autre a également éclos dans la ville mais sans amener de superstars, saurez-vous la retrouver ?) car là, on va plutôt se changer en Madame Irma ou en pompier qui sonne pour vendre le calendrier. Là, on voit un planning des Nets bien chargé à exactement neuf échéances de la fin de la saison régulière. Déjà, les hommes de Steve Nash restent sur quatre victoires d’affilée, ce n’est évidemment pas une première en 2020-21 mais ça reste une autoroute de positif après être passé par une départemental cabossée à la mi-avril, avec un enchaînement une victoire – une défaite entre le 7 et le 23 avril. Dans les jours qui viennent, après un match accessible cette nuit face aux Blazers (2h), les Nets auront le choix entre prendre la bretelle ou garder leur rythme de croisière qui sera forcément perturbé par des vagues, même si ce n’est pas une excuse pour ne pas gagner bon port. Pour rappel, Brooklyn est premier avec un bilan de 43 victoires pour 20 défaites et possède 1,5 match d’avance sur les Sixers (41-21), qui ont un programme facile pour finir la saison. Allez, sans plus attendre, voici votre calendrier des Nets à accrocher sur le frigo :
- 30 avril : Blazers (34-28)
- 2 mai : @Bucks (38-24)
- 4 mai : @Bucks (38-24)
- 6 mai : @Mavs (35-27)
- 8 mai : @Nuggets (42-21)
- 11 mai : @Bulls (26-36)
Dans un premier temps, il va donc falloir profiter du Barclays Center parce que l’avion va ensuite devenir la nouvelle maison des Nets. Mais les Bucks ont souhaité les rassurer avant qu’ils ne viennent tourner “Deux nuits avec les Daims”. En effet, la bande à Giannis, qui est sorti sur blessure dès son entrée sur le parquet, a réalisé un sacré exploit la nuit dernière en explosant littéralement face aux Rockets et en prenant 50 points de Kevin Porter Jr, oui oui. Une jolie preuve que si les Nets s’en donnent les moyens, ils pourront faire comprendre aux Bucks que le podium c’est bien, la place de leader c’est mieux. Avec un Kevin Durant et un… Alize Johnson en grande forme (42 points – 10 passes pour le premier, 20 points – 21 rebonds pour le second hier face aux Pacers) et un – normalement selon Steve Nash – Kyrie Irving remis de son bobo à l’aine droite, les BN peuvent y aller le couteau entre les dents et non la peur au ventre. Mais comme la nuit dernière a montré qu’on n’était jamais à l’abri de tremblements de terre en NBA, il va falloir rester prudent surtout si Monsieur Antetokounmpo fait entre-temps son come-back. Après Milwaukee, Brooklyn ira à Dallas où il y a un certain Luka Doncic toujours prêt à remettre une grosse équipe à sa place, coucou les Lakers. Après Dallas, ce sera Denver, et on sait que la montée en altitude dans la Mile High City peut toujours donner mal au crâne. Les Nuggets ont quasiment le même ratio de victoire que les Nets mais eux sont quatrièmes à l’Ouest, et privés de Jamal Murray. Et comme après la pluie, vient le beau temps, Brooklyn aura de quoi se rassurer si débâcle il y a avec le petit passage au stand des Bulls qui est celui le plus léger pour la carrosserie.
“Face à la mer, j’aurais dû grandir. Face contre terre, j’aurais pu mourir” : voici un bon résumé du programme à venir des Nets signé Calogero. De gros duels en perspective, la bande au Big Three le plus critiqué/aimé/détesté/attendu a le choix, réaliser son premier rêve de premier de sa conférence avant son dernier rêve de NBA champ.