Les Rockets et les Wolves officiellement éliminés de la course aux Playoffs : ils y ont cru jusqu’au bout, la déception est immense

Le 23 avr. 2021 à 14:37 par Alexandre Delfau

Source image : YouTube

Pendant que l’astronaute français Thomas Pesquet décolle de Kennedy, en Floride, vers la Station spatiale internationale, les Fusées de Houston, elles, se sont crashées cette nuit. Il faut dire que cela faisait un moment qu’il n’y avait plus ni pilote ni équipage à bord des Rockets, tout le monde ayant pris soin de s’éjecter au fur et à mesure pour prendre place dans un tank de dernière génération. À bord de l’engin, ils ont même fait embarquer des Loups du Minnesota qui, contre toute attente, se sont avérés être des pilotes hors pair.

En battant les Pistons cette nuit (106-91), les méchants Spurs ont balayé tous les espoirs des Rockets et des Wolves de disputer soit le play-in tournament, soit les Playoffs 2021. Oh wait… Pas du tout, tout était planifié depuis des mois mais désormais, les huissiers de justice de la NBA ont officiellement authentifié que les bilans comptables des deux derniers de la Conférence Ouest validaient des vacances plus que méritées. 44 défaites de part et d’autre et une seule petite victoire qui les départage, mais c’est bien Houston qui rafle la mise avec pour l’instant seulement quinze succès dans la besace. Si Minnesota n’a goûté qu’une seule fois aux Playoffs depuis 17 ans, Houston we have a problem this year because cela met fin à huit participations consécutives. Russell Westbrook et James Harden débarqués en début de saison, on en attendait pas moins des hommes de Stephen Silas, ce dernier découvrant les joies du tanking pour sa toute première saison en tant que coach. En revanche, pas sûr que le meneur au nom de Jean Mur, qu’on a envoyé au front de force, ne se satisfasse de la saison écoulée, malgré ses corrects 20,4 points de moyenne. Il n’est d’ailleurs pas le meilleur marqueur de son équipe puisque c’est son coéquipier Christian Wood avec 0,5 puntos de plus. Les pensionnaires du Toyata Center auront tout tenté mais n’égaleront malheureusement pas leur pire bilan de quatorze victoires datant de 1983.

Côté Timberwolves, on a eu le mérite de surprendre en terme de médiocrité cette année. Car il faut dire quand même qu’avec Ricky Rubio, D’Angelo Russell, Anthony Edwards, Malik Beasley et bien évidemment Karl-Anthony Towns, ce n’était pas si dégueu sur le papier. Eh bien la mayonnaise n’a pas pris, la meute s’est égarée et dispersée en chemin pour se réunir qu’à seize reprises cette saison, avec en prime un changement de coach. Les blessures et absences ont certes joué un rôle dans tout ça, mais on attendait mieux de la part des Loups. Même topo que chez leurs compères de bas de tableau, le pire bilan de la franchise datant de 1992 et 2010 avec quinze victoires est déjà dépassé. C’est évidemment le moment pour beaucoup de se dénoncer pour faire amende honorable de ses pronostics de début de saison.

Treize et douze matchs, voilà ce qui reste aux Rockets et aux Wolves pour savoir qui aura creusé le plus profond au moment de faire les comptes. Et le pire dans tout ça, c’est que les deux franchises pourraient perdre leur choix de premier tour à la Draft NBA 2021 si les balles de ping-pong ne rebondissent pas en leur faveur. Moment philosophique : il n’y a pas de quoi avoir honte, pour qu’il y ait des vainqueurs, il faut qu’il y ait des perdants, et ces derniers peuvent même être des artistes en la matière.