Les notes de Hornets – Suns : Devin Booker fait plus d’étincelles que Devonte’ Graham, et 2+2=4 aussi

Le 29 mars 2021 à 00:40 par Clément Hénot

Devin Booker
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Pour la seconde saison consécutive, la team notes de TrashTalk continuera de régaler vos week-ends en proposant ses saillies verbales et punchlines acérées. Les games qui sont visibles à des horaires adaptés pour les personnes n’ayant pas un rythme de sommeil de drogués seront passés au crible par nos claviers, pour se marrer en bande organisée, parce qu’en bande organisée, personne peut nous canaliser. C’est donc dès maintenant que nous allons déposer nos cerveaux sur le sol pour faire un débriefing de ce match ensemble, vous êtes avec nous ? Parfait.

Opposition entre les Suns et les Hornets cette fois-ci. Dans ce match, on a eu deux Cameron, deux Cody, même si ça fait clairement nom de clébard, deux Ponts qui ont chacun été très bons (peut-être les ponts du 1er et 8 mai quand ils tombent des vendredis ou des lundis). Mais toujours un seul Bismack Biyombo, ce qui fait déjà un de trop, et surtout une prolongation. On a également eu un bon Deandre Ayton, un sympathique Terry Rozier, un Devonte’ Graham incandescent et un Devin Booker assassin. Toujours pas de Gordon Hayward par contre, la légende raconte qu’il a joué pourtant, peut-être a-t-il succombé sous les briques de Jae Crowder, Cameron Johnson ou PJ Washington. Ce match après le poulet-frites du dimanche était compliqué à gérer, et à noter aussi mine de rien.

Charlotte Hornets

Bismack Biyombo (3) : son peu d’impact sur ce match permet de se rappeler une nouvelle fois que Rob Hennigan a un jour accepté de le payer 17 millions par saison. Oui, Bismack Biyombo est du genre à vendre du pain perdu et des fruits à 35 euros sous couvert de l’appellation « brunch ».

PJ Washington (2,5) : avec Jae Crowder, ils se sont lancés un défi : rater le plus de shoots possibles sans en mettre un. Crowder a plus raté que lui mais PJ Washington a perdu le match avec ses Hornets. Une soirée estampillée FFL pour lui.

Gordon Hayward (3) : quand il était petit, il avait l’habitude de jouer à cache-cache après manger. On peut dire que Gordon Hayward est resté un grand enfant et n’a pas perdu son âme de gamin en se planquant littéralement pendant le money-time. Pas vu pas pris.

Terry Rozier (7) : il a porté les Hornets sur le début de match avant de progressivement baisser le pied. Pour autant, le rosier a sorti un vrai bon match dans son registre. Le Robin du Batman Devonte’ Graham, tout en lâchant des signes de gang.

Devonte’ Graham (7,5) : s’il connaît une saison plus compliquée que la précédente, Devonte’ Graham est toujours capable de jouer les pyromanes, surtout à un an de la fin de son contrat. Le prix de ses feux d’artifices va augmenter, le moment parfait pour sortir la vanne « voilà où passent tous nos impôts » et se resservir une Jupiler.

Cody Martin (6) : un passage très intéressant en milieu de match, lors duquel le meilleur des jumeaux a montré toute sa polyvalence et son sérieux en livrant un match très propre. Le genre de pote à avoir pour son déménagement.

Miles Bridges (6) : Derrière ce regard vide se cache une véritable brute épaisse. Il a dynamité le banc des Hornets puis les arceaux du Spectrum Center. Gravalanch s’est reconverti en basketteur et a appris la CS Vol.

Cody Zeller (4) : si vous pensez toujours que vos rêves sont inaccessibles, sachez que cet homme évolue toujours en NBA en qualité de quatrième choix de sa Draft, mais surtout qu’il a déjà été appelé « The Big Handsome » (« Le grand beau gosse » pour les anglophobes) malgré sa calvasse de moine et son teint pâle de fantôme.

Caleb Martin (4) : a déjà probablement demandé à son frère jumeau de pouvoir le remplacer à un rendez-vous amoureux, juste pour savoir ce que ça faisait.

Brad Wanamaker (4) : même quand il quitte les Celtics, on va devoir continuer de le noter celui-là.

Phoenix Suns

Deandre Ayton (5) : auteur d’un très bon début de match avant de totalement s’éteindre au fil du temps, l’homme qui devrait s’inspirer de la skincare routine de Pharrell Williams devait probablement aller en cours en disant « cette année je bosse » avant de finir en roue libre et en conseil de discipline.

Jae Crowder (2) : il a beau échouer à chaque tentative, Jae Crowder va continuer d’insister avec ses shoots à trois points jusqu’à ce qu’il ait assez de briques pour construire un gratte-ciel. Une disasterclass de bout en bout pour Burna Boy.

Mikal Bridges (6,5) : ses longs bras lui permettraient de faire le dernier dunk de Michael Jordan dans Space Jam sans effets spéciaux, ils lui permettent surtout d’être bien casse couilles en défense et de contenir n’importe qui, au point de sortir son record d’interceptions en carrière. En fait, c’était lui le pilote de l’Evergreen.

Devin Booker (7) : pas le meilleur pourcentage de sa carrière pour Devin Booker, mais toujours cette faculté à finir dans les moments importants et savoir conclure quand il faut. Le genre de mec qui swipe toujours à droite sur Tinder en se disant qu’il va bien réussir à choper. C’est encore réussi pour ce soir.

Chris Paul (6) : malgré ses pertes de balles et ses tirs manqués, il montre jour après jour que le tonton des Suns, c’est bien lui. Avoir un tel instinct de tueur tout en dégageant autant de sérénité, c’est un coup à finir dans Enquête d’Action.

Torrey Craig (6) : la dernière trouvaille de James Jones, c’est lui. Privé de temps de jeu aux Bucks, il a parfaitement rebondi aux Suns et rend de fiers services en sortie de banc. Pas comme ton ex qui revient vers toi 6 mois après t’avoir ghosté.

Cameron Payne (5) : Ce match nous rappelle qu’il est tout de même plus doué pour la danse qu’au basket. Quand on est basketteur professionnel, c’est à la fois dommage et pas mal du tout.

Dario Saric (5) : il semblait avoir la flemme de jouer ce soir, il a au moins tenté de faire semblant. Le Benoît Paire de la NBA.

Cameron Johnson (3) : il est uniquement payé pour shooter à trois points mais il le fait très mal en shootant à 0/3. On peut donc dire que Cameron Johnson a été drafté sur Wish.

Langston Galloway (-) : Rentré en jeu à peine plus de 3 minutes, aussitôt reparti. Un livreur Chronodrive.

Ce match a été disputé jusqu’au bout, mais certaines approximations nous ont rappelé que les joueurs sortaient de table juste avant le match. L’heure très avancée de cette confrontation a forcément provoqué plus de déchets, même chez les All-Stars.