Zion Williamson est en grande forme : nouveau festival contre Portland, le buffle de NOLA commence vraiment à faire flipper

Le 18 févr. 2021 à 11:01 par Nicolas Meichel

Zion Williamson
Source image : NBA League Pass

Accompagné d’une énorme hype au moment de la Draft NBA 2019, Zion Williamson n’a pas déçu depuis son arrivée dans la Grande Ligue. Mais au cours des trois semaines, le monstre des Pelicans semble avoir franchi un vrai cap dans sa progression et sa nouvelle grosse perf cette nuit contre Portland va dans ce sens. Clairement, ça fait peur.

Les Pelicans continuent d’avoir des hauts et des bas, mais Zion Williamson poursuit lui sur sa très bonne dynamique. Dans la défaite des Pels contre les Blazers d’un Damian Lillard encore une fois monstrueux, Zion a lâché un nouveau carton : 36 points à 12/18 au tir, 1/2 de loin et 11/15 aux lancers-francs, 6 rebonds, 4 passes, 2 interceptions, tout ça pour un magnifique score de 60 en TTFL. Si les 36 pions représentent un record en carrière au scoring (record égalé) pour Williamson, ce genre de perf commence à devenir un phénomène assez habituel pour le produit de Duke. Il y a quelques jours à Dallas, il avait également terminé avec 36 unités au compteur à… 14/15 au tir, avant de s’amuser face aux Grizzlies de son copain de Draft Ja Morant avec 31 points à 13/16. Des chiffres qui font plutôt flipper et qui produisent des stats globales assez folles sur le mois qui vient de passer : 17 matchs au total, 26,9 points, 5,8 rebonds, 3,9 passes à 66% de réussite au tir, 42,9% à 3-points (bon, il en prend moins d’un par match hein) et 77,4% aux lancers (une belle progression par rapport à l’année dernière, où il avait terminé à 64%). Une production de All-Star, accompagnée évidemment d’une bonne dose de highlights qui pourraient bien emmener l’ami Zion vers son tout premier match des étoiles en carrière, du côté d’Atlanta dans environ trois semaines.

Maintenant que le point stats est bouclé, c’est surtout au niveau de l’eye test que Zion Williamson impressionne. Déjà, première chose, physiquement il est en forme. Ce n’était pas vraiment le cas lors de sa campagne rookie (seulement 24 matchs joués on vous le rappelle) malgré ses belles perfs, mais aujourd’hui il avale les back-to-backs sans problème et n’est plus limité, que ce soit au niveau des minutes ou de ses capacités. Récemment, un article très intéressant signé William Guillory de The Athletic a également mis en avant l’évolution de Zion dans son jeu, en soulignant deux aspects. Le premier, c’est sa tendance à attaquer plus souvent le cercle depuis le périmètre – notamment en isolation – plutôt que dos au panier. Ça, c’est clairement le signe d’un joueur plus en forme, un joueur toujours aussi redoutable quand il s’agit de conclure près du cercle grâce à ses énormes qualités physiques mais aussi un vrai touché. Le deuxième aspect, qui va dans le prolongement du premier, c’est la progression du bonhomme quand il s’agit de faire jouer les autres. Si ses statistiques dans la catégorie “assists” sont en nette augmentation ces deux dernières semaines (4,7 sur les neuf derniers matchs, 2,3 sur les 18 premiers de la saison), ce n’est pas un hasard. Les Pelicans veulent utiliser plus souvent Zion dans un rôle de créateur, et pas uniquement comme un finisseur. Il a les qualités pour ça, et il le prouve actuellement.

Cependant, malgré les progrès et la production de Zion, les Pelicans galèrent toujours pour trouver leur rythme de croisière. Série de victoires, série de défaites, c’est un peu les montagnes russes à la Nouvelle-Orléans et les hommes de Stan Van Gundy sont aujourd’hui douzièmes de l’Ouest avec un bilan négatif de douze victoires pour seize défaites. Depuis le début de saison, le manque de spacing en attaque ainsi que les nombreux turnovers ont souvent été pointés du doigt, tout comme certaines performances défensives en mode portes ouvertes. Zion Williamson avait notamment reçu son lot de critiques sur l’aspect défensif, avant d’augmenter un peu son niveau d’intensité début février.

Zion Williamson est en train de devenir un joueur de plus en plus complet, et donc de plus en plus redoutable. Une progression naturel pour un jeunot avec un tel potentiel, mais on ne connaît pas beaucoup de mecs qui sont capables de dominer comme il le fait à seulement 20 piges. Et si ça continue comme ça, les Pelicans devraient bientôt pouvoir s’envoler. 

Source texte : The Athletic