Stephen Curry a pris un coup de chaud face aux Bulls et son… beauf a fini le travail : les Warriors, ça reste une histoire de famille

Le 28 déc. 2020 à 07:37 par Giovanni Marriette

La saison des Warriors s’annonce étrange. Elle s’annonce intéressante mais… compliquée. Entre les performances en dents de scie d’Andrew Wiggins, le flow intergalactique de Kelly Oubre Jr. qui n’a d’égal que sa maladresse, le développement de James Wiseman, la blessure longue durée de Marquese Chriss et l’absence difficile (impossible ?) à combler de Klay Thompson, c’est une fois de plus à Stephen Curry que reviendra la tâche de faire des Dubs une équipe qui gagne. Pour l’instant ? C’est pas giga-rassurant, même si cette nuit le miracle de Noël les aura finalement sorti d’un guêpier assez dérangeant : perdre contre les Bulls.

A un tir près ça puait – déjà – la crise. Une défaite inaugurale face aux Nets de Kevin Durant et Kyrie Irving, une raclée le soir de Noël face aux Bucks de Giannis Antetokounmpo, et donc ce match face à des Bulls incroyablement dégueulasses depuis le début de la saison, parfait pour se redonner un peu de confiance. Oui mais voilà, si les Taureaux sont éclatés depuis la reprise, à Golden State ça ne va pas forcément bien mieux et on cherche encore les automatismes en ce début de saison. Un rôle finalement nouveau pour Steph Curry (quatre matchs seulement l’an passé avant de se blesser), un rôle qui fait de lui THE boss de l’équipe, à la fois le meilleur, le deuxième et le troisième meilleur joueur d’attaque de son équipe, premier indice de la potentielle faiblesse de l’équipe de Steve Kerr. Auteur de deux premiers matchs très moyens, le MVP 2015 et 2016 a donc décidé de mettre les gaz cette nuit, mais on vous arrête tout de suite… on est loin des démos de jadis, lors desquelles les 9/11 du parking accompagnaient le plus souvent des +40 de l’équipe quasi-invincible d’alors. Face aux Bulls ? Cucu s’est tout d’abord mué en véritable meneur de jeu, n’oublions pas qu’à la base il reste un merveilleux passeur, tout en envoyant quelques briques car jusqu’à preuve du contraire il est plus facile de rentrer des tirs sans défenseur qu’avec.

Manque de bol, en face ça joue crânement sa chance, le backcourt Coby White / Zach LaVine rentre ses tirs, Lauri Markkanen marque à nène (ça ne veut rien dire mais on s’en fout), Wendell Carter Jr. fait le taf dessous et même Otto Porter Jr. est adroit en sortie de banc, on connait donc la raison de l’arrivée de la neige hier soir dans le Grand-Est. Des Bulls qui se dirigent même vers leur première victoire de la saison, mais à un moment donné faut pas pousser non plus et Stephen Curry décide alors de rappeler à tous le genre de double-MVP qu’il est. Dans le trafic ou derrière la ligne, à la passe ou… le pied sur la ligne, le Chef entretient la flamme mais les Dubs ne passent pas devant, si bien qu’à cinq secondes de la fin les Bulls mènent 128-126 avec un dernier ballon à jouer pour GS. Tout le monde sait alors comment ça va finir, sauf qu’en fait personne ne sait comment ça va finir, sauf peut-être Steve Kerr, Steph Curry et… Damion Lee. Allez, en avant les potins.

Saviez-vous que Damion Lee était marié depuis deux ans avec la sœur de Stephen Curry ? Tiens, et saviez-vous que le frère de Steph, Seth, était pour sa part en couple avec la fille de… Doc Rivers ? Elle-même ex de… Paul George ? Oh et puis merde ? Saviez-vous également que la femme de Scottie Pippen, séparée de Pipp mais néanmoins toujours mariée, sortait actuellement avec Malik Beasley qui a lâché pour elle femme et maitresse ? Et que Mme Pippen avait été grillée récemment à échanger des DM avec… Bronnie James ? Quatre lignes pour résumer l’actu people du moment, quand d’autres en font quatre articles par jour, et si vous en n’en avez rien à cirer levez la main droite et dîtes “rien à cirer”. Pour revenir à nos moutons et nos Damion Lee, sachez en tout cas que suite à un système probablement travaillé, le beauf de Steph Curry a donc planté un game winner face aux Bulls, et que les deux hommes auront donc des choses à se raconter au prochain dîner de famille.

DAMION LEE WINS IT FOR THE WARRIORS 😱 pic.twitter.com/X5SCfKcuCg

— SportsCenter (@SportsCenter) December 28, 2020

Est-ce que cette victoire remet les Warriors sur de bonnes bases ? Probablement pas. Est-ce que les Bulls sont nuls ? Il semblerait bien. Pour le reste on attendra la suite des évènements, avec d’autres victoires aux forceps pour les Dubs et d’autres branlées à venir pour Chicago. En attendant on s’est bien amusé, et on même pu parler des derniers ragots. C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre deux coups, et cette phrase n’a évidemment rien à voir avec Madame Pippen.

Bulls stats 28 décembre 2020 Warriors stats 28 décembre 2020