Les notes de Heat – Pelicans : un Duncan Robinson en mode lance-flammes fait fondre la neige, dommage qu’il n’y ait pas de neige

Le 25 déc. 2020 à 22:07 par Clément Hénot

Dracaufeu
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Quel meilleur jour que Noël pour voir la team notes préférée de votre team notes préférée faire son retour dans le game ? Aucun, c’est bien ce qu’on pensait. A peine le temps de savourer le retour de notre vrai amour qu’est la NBA… que le Christmas Day pointe le bout de son nez. 5 matchs au programme, de 18 heures à 6 heures du matin, et qui dit 5 matchs au programme dit… 5 bulletins de notes. Le vrai repas de Noël se trouve ici, alors accrochez vos estomacs et vos foies, parce que ça ne fait que commencer.

C’est à Miami que les hostilités débutaient, le dernier finaliste NBA accueillant les Pelicans, que la ligue a décidément envie d’imposer à toutes les sauces depuis que LaVar Ball a fait pression Zion Williamson a été drafté. C’est même ouf qu’il y ait eu un match tant le Heat, pourtant privé de Jimmy Butler en seconde mi-temps, a semblé en contrôle et jamais en danger, tant les Pelicans ont semblé perdus malgré un premier quart-temps potable. Heureusement que les Pels ont Brandon Ingram car l’ensemble ne reste pas fameux, tandis qu’à Miami on semble encore bien décidé à casser les bu*nes de pas mal de franchises. Et ici en tout cas, on semble bien décidé à noter ce match, alors faites péter les appréciations.

Pour un récap plus sérieux, c’est ici que ça se passe.

Miami Heat

Bam Adebayo (7) : tout en discrétion, Edrice Adebayo a apporté sa polyvalence offensive et défensive, sans jamais trop se montrer, sans trop en faire, mais ô combien indispensable à Miami. Encore une réunion Google Meet bien maîtrisée après une nouvelle journée de télétravail fructueuse.

Meyers Leonard (5) : avec sa dégaine à faire du surf, Meyers Leonard est très bien tombé à Miami, et ses quelques paniers à 3-points ont fait du bien. Par contre, ses 10 millions annuels devraient être utilisés pour en faire un chauffeur de salle, et non pas un tireur à 10 mètres. Pourtant, nous aussi on trouve que 10 millions par an, ça fait cher le chauffeur de salle.

Duncan Robinson (8) : Miami va vraiment devoir PAYER son joueur sous peine de faire vaciller un château de cartes dans lequel il est déjà essentiel. Duncan Robinson envoie un nouveau message d’espoir aux gens qui louchent, oui, il est possible de viser correctement même avec ça.

Jimmy Butler (5) : Jimmy Buckets a deux points communs avec un pirate. Déjà, il a une jambe de bois, mais il a aussi une vaillance à toute épreuve. Listé “questionable” au début du match, il a joué en serrant les dents, sans pour autant pouvoir aller plus loin. A 2/7 aux tirs, on pourrait penser qu’il a poussé le délire Pirate des Caraïbes un peu trop loin en s’enfilant des shots de rhum. Ce serait plus raisonnable de rester au café.

Tyler Herro (5) : peu de réussite au scoring et moins en vue dans l’attaque du Heat, il a su s’effacer au profit de ses coéquipiers plus chauds et s’adapter en fonction. Ce gamin est vraiment un immense crack et un intello du basket. Jimmy Neutron en débardeur.

Avery Bradley (6) : Avery n’est pas grand, mais il est vaillant. Quelques bons tirs, toujours de la grosse défense et surtout un différentiel de +23 qui montre déjà son importance à Miami. La petite potatoes qui traîne dans tes frites au McDo.

Goran Dragic (6,5) : toujours aussi à l’aise dans son rôle en sortie de banc, un excellent directeur adjoint de colonie. On a toujours l’impression que plus le mec vieillit, plus son prime est incroyable. Vous n’êtes absolument pas prêts pour le 38-11-17 de moyenne en 2042 la famille.

Andre Iguodala (5,5) : s’il est désormais détesté dans le Tennessee, il continue de se faire adorer dans tous les coins des USA où il y a du soleil. Une polyvalence incroyable et même de la réussite aux tirs, imaginez ce que ça serait s’il enlevait les enclumes qui sont planquées dans ses biceps.

Precious Achiuwa (6) : attendez, vous avez vraiment laissé le Heat, finaliste NBA sortant, ajouter un Justise Winslow sous stéroïdes, solide physiquement et qui sait attaquer à ce potentiel roster ? Parce que là vous êtes tous dans la merde hein. Et avec le COVID déjà en place, on avait pas vraiment besoin de ça.

Maurice Harkless (5) : presque 10 minutes sur le parquet mais aucun tir. How could you be so Harkless ?

KZ Okpala (-) : juste parce que son prénom consiste à mettre 2 lettres au hasard et son nom de famille consiste à dire “Ok, pas là”.

Chris Silva (-) : Silva sur le terrain de nouveau, faites nous signe.

New Orleans Pelicans

Steven Adams (5) : toujours vaillant mais trop peu servi par ses maçons de coéquipiers, Freddie Mercury n’a pas encore eu l’impact escompté en attaque. Ce bon vieux Steven Adams doit regarder un cadre photo de Chris Paul en sanglotant dans son lit actuellement.

Zion Williamson (6,5) : Zion Williamson est une brute épaisse, il va d’un point A à un point B, et tout ce qui se trouve entre les deux doit mourir. A chaque fois la sale impression qu’il peut briser n’importe quel objet ou être vivant lorsqu’il est lancé à pleine vitesse, il a bien tenté de sonner la révolte, mais il est peut-être encore trop unidimensionnel. C’est le métier qui rentre comme on dit.

Brandon Ingram (7,5) : au moins, quand on voit ses yeux, on a forcément le bénéfice du doute pour savoir s’il est encore démoli de son repas de Noël ou s’il est dans son état normal. Au vu de sa corpulence et au vu de sa performance pour tenter de sauver le navire, on pencherait plutôt de la seconde solution. Heureusement que les Pels peuvent compter sur lui, sinon c’est grave tendu quand même.

Lonzo Ball (4) : il a changé de mécanique de shoot, mais visiblement ça n’a pas beaucoup influé sur ses pourcentages. Peut-être qu’il devrait plutôt changer de famille, ça aiderait aussi. Lonzo Ball, bientôt dans “On a échangé nos mamans”.

Eric Bledsoe (3) : il a réussi l’exploit de faire un match encore plus merdique que Kendrick Nunn, qui n’a pas joué. Il a absolument foiré TOUT ce qui était foirable, ses shoots, ses décisions, même son semblant de takedown sur Adebayo était ridicule. Le genre de mec qui fout en l’air le plateau du Monopoly quand il perd “comme ça personne gagne”.

Josh Hart (5) : une certaine abnégation et une certaine importance dans ce match malgré une lassitude apparente en voyant sa team se faire ouvrir. Faites lui plaisir (et à nous par la même occasion) et tapez dans la main de cet homme, arrêtez de lui mettre des vents.

JJ Redick (3) : en ce jour de Noël, Jean Jacques avait la flemme, du coup il a chié un match ignoble, une preuve de plus que son tatouage n’est qu’une diversion pour faire oublier sa dégaine de comptable. A la limite, si ce n’était que la dégaine, ça pourrait aller, mais quand c’est aussi les skills ça devient embêtant pour sa franchise et tout bénef pour ses adversaires.

Nicolo Melli (4) : avec son blaze de sauce tomate en boîte, on pensait qu’il faisait partie des sponsors affichés sur les panneaux lumineux en bord de terrain, mais nan, c’était bien un joueur.

Jaxson Hayes (4) : prenez un homme grand de taille, greffez-lui un regard bovin, mettez des ressorts sous ses pompes et ôtez-lui son cerveau, et vous obtenez Jaxson Hayes.

Une défaite des Pelicans dans un maillot aux couleurs de la France, ça va faire plaisir aux frérots de la Fédé Française de la Lose, et un Heat porté par un Stephen Curry déguisé en banquier Duncan Robinson. Même si Zion Williamson et surtout Brandon Ingram on fait un gros match pour NOLA, Duncan Robinson, Bam Adebayo, Goran Dragic et surtout Eric Bledsoe ont été impériaux pour le Heat. 1/5 les amis, vous avez fait 20% du chemin.