Salut Jimmy Butler, comment ça va ? Première saison presque parfaite à Miami, maintenant faut conclure

Le 27 nov. 2020 à 10:06 par Nicolas Meichel

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Étrange pause automno-hivernale oblige, TrashTalk se penche cette année sur… 74 profils individuels. Pourquoi 74 ? Oh, rien à voir avec la Haute-Savoie hein, malgré l’adoration de certains pour la Sainte-Raclette, mais plutôt car ces analyses nous emmèneront tranquillement vers 2021. Car oui, on vous le confirme, cette sordide année 2020 touchera bientôt à sa fin, il était temps. Pourtant, malgré tout ce bordel, certains ont réussi à tirer leur épingle du jeu ces derniers mois, comme Monsieur Jimmy Butler.

Si plusieurs joueurs ont galéré dans la bulle de Mickey, on en connaît un qui était particulièrement à l’aise dans cet environnement pas comme les autres. Workout à 3h du mat’ dans l’hôtel, businessman inspiré qui a percé dans le domaine du café et monstrueux sur les parquets, Jimmy Butler a véritablement maximisé son expérience à Disneyland. Manquait plus que la bague de champion…

La fin fut forcément décevante. Voir les Lakers triompher après avoir bataillé jusqu’au bout du bout, c’était dur. Mais Jimmy Butler a pu quitter la bulle la tête haute. Car s’il y en a bien un qui a marqué les esprits à Orlando, c’est Buckets. Avec ses copains de Miami, il a enchaîné les performances de patron pour porter son équipe à seulement deux petites victoires du titre NBA. Personne n’attendait le Heat si haut, sauf dans le vestiaire floridien. Et si certains doutaient encore du statut de Jimmy dans la hiérarchie individuelle de la Ligue, il a prouvé qu’il avait le sang d’une superstar en jouant son meilleur basket au moment le plus important de la saison. Déjà huge dans le parcours victorieux du Heat au sein de la Conférence Est, il a changé de dimension sur la plus grande des scènes. Pendant que Goran Dragic et Bam Adebayo étaient à l’infirmerie, Butler s’est transformé en Super Sayian, regardant LeBron James droit dans les yeux et n’hésitant pas à lui balancer quelques mots doux histoire de lui montrer qu’il était prêt pour n’importe quel challenge. 40 points – 11 rebonds – 13 caviars dans la victoire du Game 3 contre les Lakers, 35 points – 12 rebonds – 11 assists dans le Game 5 quand le Heat était dans l’obligation de s’imposer, on peut dire qu’il a tout donné le bonhomme. On se souvient encore de cette image de Jimmy, complètement exténué dans les dernières minutes du cinquième match. Tellement exténué qu’il n’avait plus rien dans le moteur pour finir la série, mais la douleur de la défaite servira incontestablement de motivation pour Butler lors de la saison à venir. Une deuxième saison où il voudra “remplir sa part du marché”, autrement dit il sera en mission pour ramener une quatrième bannière de champion du côté de Sud Plage.

Et pour cela, Jimmy n’a pas hésité à se transformer en recruteur pendant l’intersaison. Avec Pat Riley, Butler a réussi à convaincre Avery Bradley de quitter les plages de Los Angeles pour rejoindre celles de Miami. Et si l’on en croit Goran Dragic, qui était agent libre durant l’intersaison, Jimmy n’aurait pas hésité à lui balancer des menaces pour l’empêcher de penser à un départ. “Jimmy est un dur, je ne voulais pas qu’il me colle au cul” a déclaré le Dragon, complètement pétrifié. Blague à part, le petit jeu de Butler a donc porté ses fruits car son grand copain slovène a décidé de repartir pour un tour avec le Heat. Et en attendant la reprise des camps d’entraînement au début du mois de décembre, Butler a décidé de passer chez son coiffeur histoire d’être tout beau pour la rentrée. Il était temps, ça faisait depuis le All-Star Weekend qu’il ne s’était pas coupé les tifs. Nouvelle coiffure, nouveau shoe deal avec la marque chinoise Li-Ning (représentée par son pote de la Heat Culture Dwyane Wade), Butler est prêt à repartir à l’assaut du titre NBA.

  • Jauge de hype à son arrivée dans la Ligue : 25%
  • Jauge de hype actuelle : 85%
  • Jauge entrée au Hall of Fame : 70%
  • Celui qu’il aimerait devenir : Dwyane Wade
  • Celui qu’il espère ne pas devenir : Karl-Anthony Wiggins

En guidant le Heat tout près du titre NBA, Jimmy Butler a prouvé ses qualités de leader et a clairement justifié son statut de max player. Son caractère, son mental et son éthique de travail collent parfaitement avec la culture locale, reste maintenant à valider ce mariage avec une bague. 


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