Le premier cinq All-NBA des Playoffs 2020 version Mickey est dans la boîte. Et vous, vous mettez qui ? Plutôt d’accord ou pas ? On vous laisse le temps de la réflexion mais on attend avec impatience votre lineup, histoire de débattre un bon coup, même s’il n’y a pas… trop débat pour le coup.
Les All-NBA Teams des Playoffs selon TrashTalk : un premier cinq avec l’Ouest en force, on se demande qui est l’intrus
Le 13 oct. 2020 à 17:15 par Nicolas Meichel
Maintenant que les Playoffs 2020 sont terminés et qu’on connaît le grand gagnant de la bubulle de Disney World, c’est l’heure de faire le bilan. Comme après chaque saison régulière, on a décidé de faire nos All-NBA Teams : la Third Team, la Second Team, et enfin la First Team, avec évidemment une grande dose d’objectivité subjective. Allez, on ne perd pas de temps, on se pose tout de suite pour vous dévoiler le meilleur cinq des Playoffs.
Jamal Murray (Denver Nuggets)
Stats sur les Playoffs : 26,5 points (50,5% au tir, 45,3% du parking, 89,7% aux lancers francs), 4,8 rebonds, 6,6 passes en 39,6 minutes.
S’il y a bien un joueur qui est rentré dans une nouvelle dimension dans la bulle d’Orlando, c’est Jamal Murray. À 23 ans et dans sa deuxième campagne de Playoffs en carrière, le meneur des Nuggets a éclaboussé Disney World de son talent. Aux côtés de Nikola Jokic, il a véritablement porté les Pépites vers leur première Finale de Conférence Ouest depuis 2009, pas rien quand même. Et puis bonjour le scénario hein. Victoire 4-3 contre le Jazz alors que son équipe de Denver était menée 3-1, idem face aux Clippers lors du tour suivant, avec à chaque fois un Murray qui sauve les meubles, il fallait le faire. En lâchant notamment deux matchs à 50 points et deux autres à 40 (dont un lors du Game 7 contre Los Angeles), Jamal a plus que jamais fait cramer de la ficelle, tout en sortant des actions venues de Jupiter. Un plaisir pour les yeux. Et dire qu’il avait raté la moitié des seeding games à cause d’un bobo à l’ischio…
Jimmy Butler (Miami Heat)
Stats sur les Playoffs : 22,2 points (48,8% au tir, 85,9% aux lancers francs), 6,5 rebonds, 6,0 passes, 2,0 interceptions en 38,4 minutes.
Alala Jimmy. Comment pourrait-il en être autrement ? Buckets vient de nous offrir des Finales NBA monstrueuses, dans lesquelles il a regardé LeBron James droit dans les yeux. Un triple-double à 40 points, un autre à plus de 30 pions, voici le genre de perfs qui restent gravées dans les mémoires, et ce malgré la défaite. Avec Goran Dragic, Bam Adebayo et les autres, Butler a aidé Miami à prendre le pouvoir à l’Est, et personne n’a rien pu faire pour empêcher l’ascension du Heat dans sa Conférence. En matière de leadership et d’efforts fournis, Jimmy a tout simplement été exceptionnel. Quand LeBron utilise l’adjectif “phénoménal” pour vous qualifier, c’est que vous êtes en train de réaliser quelque chose de très grand. Capable à la fois d’impliquer les autres mais surtout de se transformer en Super Saiyan quand il le faut, Butler a vraiment tout fait pour emmener son équipe le plus haut possible. Attaque, défense, playmaking, vraiment tout ! Et en plus, il a lancé un Coffee Shop dans la bulle. Alors qu’une seule chose à dire : respect.
LeBron James (Los Angeles Lakers)
Stats sur les Playoffs : 27,6 points (56,0% au tir, 37,0% du parking), 10,8 rebonds, 8,8 passes, 1,2 interception en 36,3 minutes.
Est-ce qu’on a vraiment besoin d’argumenter ? Est-ce qu’on a vraiment besoin d’utiliser une dizaine de lignes afin d’expliquer pourquoi le King est dans le meilleur cinq des Playoffs NBA 2020 ? Le monstre mériterait d’être dans une classe à part tellement il évolue sur sa propre planète. Nouvelle bagouze de champion pour lui, un quatrième titre de MVP des Finales largement mérité, et des discussions sur le GOAT qui continuent de s’amplifier. Encore une fois, LeBron a sorti une campagne de patron, réduisant successivement les espoirs de Portland, Houston, Denver et Miami à néant. Les Lakers n’ont laissé échapper que cinq rencontres au total sur les Playoffs, James a estimé que c’était assez. Malgré ses 35 balais et ses très nombreux kilomètres au compteur (17 saisons NBA, on le rappelle juste ici), le Roi a montré qu’il était toujours dans son prime, sans doute le prime le plus long de l’histoire. #Cyborg
Anthony Davis (Los Angeles Lakers)
Stats sur les Playoffs : 27,7 points (57,1% au tir, 38,3% du parking, 83,2% aux lancers francs), 9,7 rebonds, 3,5 passes, 1,2 interception, 1,4 contre en 36,6 minutes.
Le King a été énorme, mais il a aussi été accompagné par un véritable monstre des parquets, Mister Anthony Davis. Exceptionnel d’efficacité en attaque, sur tous les fronts en défense, le monosourcil fait partie de ces phénomènes rares, de ces joueurs qui représentent une équation quasiment impossible à résoudre pour l’adversaire. Série après série, on a vu sa capacité à dominer des deux côtés du terrain, et ce de plusieurs façons différentes. Près du panier ou dans le périmètre, AD a régalé. Il s’est même permis de planter un buzzer beater sur la tête des Nuggets lors de sa toute première Finale de Conférence en carrière, la preuve qu’il était prêt pour les grands moments. Quand vous ajoutez un gars comme lui à un gars comme LeBron, ça se termine avec un Larry O’Brien Trophy dans les mains.
Nikola Jokic (Denver Nuggets)
Stats sur les Playoffs : 24,4 points (51,9% au tir, 42,9% du parking, 83,5% aux lancers francs), 9,8 rebonds, 5,7 passes, 1,1 interception en 36,5 minutes.
Le Joker, forcément. S’il n’a pas vraiment réussi à avoir son impact habituel face à la raquette des Lakers en Finale de Conférence Ouest, Nikola Jokic a proposé des Playoffs merveilleux, lui qui s’est souvent amusé avec la concurrence (coucou Montrezl Harrell). Ses stats parlent d’elles-mêmes, mais c’est surtout sa manière de dominer qui fait du Serbe un joueur pas comme les autres. Le mec ne décolle pas les pieds du sol et donne l’impression d’être un bourrin des parquets, sauf que c’est tout l’inverse. Comme l’an dernier, le pivot de Denver a fait étalage de tout son talent au meilleur moment : un passeur génial capable de distribuer 13 caviars dans un Game 7 contre les Clippers (avec 16 points et 22 rebonds, au calme), un véritable cauchemar au poste bas, un toucher et une technique qui lui permettent de rentrer des shoots improbables, et un mec sur qui on peut se reposer dans les moments chauds. Avec Jamal Murray à ses côtés, Niko a formé le duo le plus fun de ces Playoffs.