Officiel : Giannis Antetokounmpo élu MVP de la saison 2019-20, toujours pas de bague mais un joli back-to-back sur le CV
Le 18 sept. 2020 à 17:23 par Benoît Carlier
Le suspense semblait mort depuis quelques temps déjà, mais on a appris à se méfier des votants. Finalement, pas de surprise cette année puisque Giannis Antetokounmpo remporte son deuxième trophée de MVP consécutif au terme d’une nouvelle saison régulière quasiment parfaite avec les Bucks.
On commence par un rappel nécessaire, avant que des petits malins viennent troller dans la zone de commentaires. Le trophée de MVP désigne le meilleur joueur de la saison régulière, avant le début des Playoffs. Cette année, la NBA avait même précisé que seuls les matchs disputés avant la coupure de la saison le 13 mars dernier allaient être comptabilisés pour permettre aux votants issus des médias de faire leur choix. Pas de dernier push possible dans la bulle donc, et un clair avantage pour le Greek Freak qui préparait ses valises pour Disney Land avec le meilleur bilan de toute la Ligue (53-12) et des statistiques personnelles encore meilleures que la saison précédente qui lui avait déjà permis de devenir le second MVP européen de l’histoire en NBA après Dirk Nowitzki en 2007. Il y a quelques semaines, la pression était montée d’un cran avec la présentation des trois finalistes pour le titre tant convoité en 2020. Giannis Antetokounmpo d’un côté, LeBron James et James Harden de l’autre. Une concurrence sympathique avec un quadruple MVP, leader de l’Ouest et meilleur passeur de la Ligue à 35 ans et un ancien MVP, la barbe soyeuse et auteur de la quinzième meilleure saison offensive de l’histoire de la NBA avec 34,3 points de moyenne chaque soirée. Néanmoins, toutes ces statistiques prises en compte, personne ne pouvait réellement empêcher le Grec de 25 piges d’accéder à son deuxième trophée Maurice Podoloff selon les sources d’Adrian Wojnarowski d’ESPN.
Leader exemplaire de la meilleure franchise de la Ligue, récemment sacré DPOY pour tous ses efforts en défense et encore auteur de moyennes hallucinantes avec 29,5 points, 13,6 rebonds, 5,6 assists, 1 contre et 1 interception par match, Giannis Antetokounmpo représente tout simplement ce qu’il se fait de mieux deux deux côtés d’un terrain de basket aujourd’hui. Sans ce scénario inédit, Milwaukee était parti pour titiller les 70 victoires (merci Jean-Michel Covid !) et ne pas sacrer son franchise player n’était tout simplement pas envisageable. Malgré un nouvel échec en Playoffs, The Alphabet a délivré une saison monstrueuse qui lui permet de devenir le troisième joueur de l’histoire à obtenir le titre de meilleur joueur et de meilleur défenseur la même année après Michael Jordan (1988) et Hakeem Olajuwon (1994). Il devient aussi le douzième à remporter deux trophées de MVP en back-to-back. Autant s’y habituer tout de suite car Giannis fait bien partie de ce groupe là. A 25 ans, il a encore l’avenir devant lui pour aller chercher la bague qu’il aimerait tant dédier à son père avec les Bucks ou ailleurs. Et alors il faudra sortir le blanco pour mettre à jour ce Top 100 all-time car c’est bien de quoi il s’agit déjà, de l’un des meilleurs joueurs de l’histoire de ce jeu.
Pas de cinquième couronne pour le King qui partageait les responsabilités avec Anthony Davis à Los Angeles. Pas non plus de deuz’ pour The Beard qui était trop loin au classement par équipe. On attendra le résultat des votes définitif pour mesurer l’avance de Giannis Antetokounmpo mais le meilleur basketteur de la planète cette saison est bien né en Grèce.
Source texte : ESPN