Officiel : Giannis Antetokounmpo élu Défenseur de l’année 2019-20, le Freak peut réaliser un doublé historique avec le titre de MVP…!

Le 26 août 2020 à 00:52 par Bastien Fontanieu

Giannis Antetokounmpo
Source image : NBA League Pass

Après Nick Nurse récompensé en étant nommé Coach de l’année, c’est un autre crack du haut de la Conférence Est qui a eu droit aux félicitations de la NBA aujourd’hui : Giannis Antetokounmpo est le Défenseur de l’année 2019-20, le Freak de Milwaukee a été étouffant dans sa propre moitié de terrain cette saison.

C’est la question que de nombreux fans et observateurs se posaient ces dernières semaines, en attendant le résultat des votes. Est-ce que Giannis, MVP en titre, allait pouvoir réaliser le doublé ? Le doublé, ce fameux doublé que deux joueurs ont seulement réalisé dans l’histoire de la Ligue, et qui impose le respect de la part de toute la planète basket. Défenseur de l’année et Most Valuable Player, sur une seule saison : ils ne sont que deux à l’avoir réussi, Michael Jordan en 1988 et Hakeem Olajuwon en 1994. Depuis, même si on a eu droit à David Robinson et Kevin Garnett qui ont tous les deux touché ces deux trophées à des années différentes, personne n’a pu faire la doublette. On a donc un premier élément de réponse, Giannis prend la place de Rudy Gobert sur le podium des plus grands verrous de la planète, et c’est plus que justifié. Le Français, qui restait sur un back-to-back assez historique (entre nous), a été obligé de laisser son spot au Grec, en compagnie d’Anthony Davis sur le podium.

Justifié, oui c’est justifié de voir Giannis repartir avec le DPOY. Que ce soit à titre individuel ou collectif, le monstre du Wisconsin a terrorisé la NBA à l’aide de ses bras interminables et son approche agressive. Capable de défendre sur les 5 postes, le patron des Bucks était la pierre fondatrice de la défense de Milwaukee, première de toute la NBA. En defensive rating et en nombre de joueurs martyrisés, les hommes de Mike Budenholzer ont été renversants cette saison. Bien évidemment, c’est avec Giannis au centre que tout le trafic était perturbé dans sa moitié de terrain. Mais ce serait une injustice de ne pas donner de crédit aux Brook Lopez, Eric Bledsoe, Khris Middleton, Wes Matthews et compagnie qui ont sué le maillot tous les soirs dès que l’adversaire avait la balle. Ce DPOY est en quelque sorte la récompense d’un leader dans une défensive collective historiquement bonne, mais ce serait là aussi une injustice de ne pas donner à Giannis le respect qu’il mérite. Lorsqu’il a fallu défendre sur des gros pivots, monter au contre quitte à se prendre un poster, prendre le plus gros challenge défensif en fin de match et retourner des rencontres avec des séquences défensives puissantes, le Grec était bien là. Milwaukee a passé sa saison à sanctionner et à galoper en attaque, une attaque qui découlait aussi en grande partie d’actions de grande qualité dans la moitié de terrain des Bucks. On est donc devant un garçon de moins de 26 ans qui a déjà le trophée de Défenseur de l’année, celui de MVP… en attendant un potentiel back-to-back dans les semaines à venir. Mais bon, pas de jump-shot, donc comme dirait Keyvan77 : il est surcôté.

Une interception et un contre de moyenne ? Pas de quoi sauter au plafond quand on voit les statistiques individuelles de Giannis en défense. Mais si la défense ne se résumait qu’à cela, Hassan Whiteside regarderait Bill Russell droit dans les yeux et Jrue Holiday serait une passoire humaine. Le Freak a proposé une pression défensive folle du premier au dernier match, du premier au dernier quart-temps, pour la meilleure équipe et la meilleure défense de toute la NBA. Une saison extraordinaire, qui pourrait être ponctuée par un accomplissement épique d’ici quelques jours. 


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