Les notes de Nuggets-Jazz – Game 7 : tiens, si on mettait la meilleure note du match à Gary Harris ?

Le 02 sept. 2020 à 07:06 par Giovanni Marriette

Harris 2 septembre 2020
Source image : montage via Youtube

Tellement longtemps que notre organisme était privé de ce breuvage sacré qu’est la NBA. Pour fêter le retour de notre darling préférée ? Et de ces Playoffs… estivaux ? On tente de vous offrir, le plus souvent possible, le petit bulletin de notes qui va bien, histoire de vous faire revivre les matchs d’une manière un peu plus légère, aussi légère qu’un pet bruyant à la terrasse d’un boulodrome. Allez, envoyez la sauce, envoyez la purée, bref, envoyez les notes.

Match fantastique cette nuit entre les Nuggets et le Jazz, un Game 7 d’une telle intensité qu’il nous en a même fait oublier une première mi-temps au bon goût de caca de chien. On a vibré, on a hurlé, on a sauté, et on a… noté, bah bah bah bah ouais.

Denver Nuggets

Nikola Jokic (8) : toujours aussi permissif, cette énorme tranche de charcuterie humaine n’en a pas pour autant démérité en attaque. Dès qu’il s’est approché du panier il a pris cher, mais dès qu’il s’en écartait ce fut ficelle. Ça va Reggie Miller ? Cerise sur le gâteau, c’est lui qui inscrira le dernier panier du match et donc de la série, privilège de franchise player.

Jamal Murray (5) : un début de match solide, puis une gestion tranquille de l’attaque de Denver. Viendra ensuite le tournant de son match, une béquille de Tonton Joe Ingles qui le gênera (ou pas) en deuxième mi-temps, à tel point que le Game 7 du garçon sera au final la pire performance de sa série dantesque. A noter également qu’à +2 et dix secondes à jouer il se rue à l’attaque pour marquer, belle initiative. J’ai beau être matinal ? Jamal.

Michael Porter Jr. (5) : un peu plus agressif en défense qu’à son habitude, en même temps mieux que zéro c’est pas compliqué, MPJ a été solide au rebond et a scoré quand il le fallait. Comportement bah ouais, ça va tout de suite mieux quand le gamin comprend qu’il n’y a pas que les buckets dans la vie. 

Torrey Craig (5) : grosse défense comme à son habitude, efficace mais discret comme à son habitude, mais le fait le plus important de son match est évidemment la taloche donnée à Jordan Clarkson son lay-up raté à dix secondes de la fin et +2 Nuggets. Si le Jazz marquait derrière ? Torrey serait rentré en deux fois à Denver. Le corps d’un côté, et ses bourses de l’autre, soigneusement ciselées par un fan en colère.

Gary Harris (7) : la brioche préférée de ta brioche préférée. Si Donovan Mitchell a galéré et fut moins percutant qu’à son habitude, c’est évidemment car il avait ce fieffé Gary dans les pattes. Exemple concret ? Ses deux dernières défenses, au cours desquelles il pousse le Jazz à prendre un temps-mort, avant de provoquer la perte de balle de Spida. First. Team. All. Defense.

Jerami Grant (4) : n’a pas eu l’apport escompté. Parce que quand t’es un espèce de freak qui peut shooter, et que tu ne domines ni dans la raquette ni derrière la ligne, autant rester chez toi à mater le match à la télé. En plus on aurait vu jouer Bol Bol.

Paul Millsap (4) : on rappelle juste qu’il est payé 30 millions la saison, et on revient gérer la fin de l’article après avoir vomi sur le tapis.

Monte Morris (5) : pas forcément en vue mais pas catastrophique non plus. A joué comme si c’était un match de régulière, personne n’avait du le prévenir.

Mason Plumlee (4) : huit minutes, trois rebonds, 1 contre, 1 faute, et une tête de G.I.

Bol Bol (-) : une fois de plus économisé par Mike Malone en vue des Finales. The Bol Bol don’t lie, et celle-là on l’avait encore jamais faite.

Utah Jazz

Donovan Mitchell (7) : Spida a tout sonné mais il avait dans les jambes pas mal de fatigue et surtout un exterminateur d’araignée. Donovan Mitchell sort de ces Playoffs la tête haute, ça lui permettra peut-être de voir un peu plus souvent Rudy Gobert.

Rudy Gobert (8) : Rudy est passé à un centimètre d’être le héros du match. Sa mixtape au dernier quart se suffit à elle-même pour rappeler à quel point il est utile au Jazz. Ceux qui ont quelque chose à rajouter peuvent déchirer leur carte d’identité, et si ça ne suffit pas on peut encore s’expliquer ce midi à la cantoche.

Mike Conley (3) : le meilleur joueur de l’histoire des Grizzlies n’est pas loin de devenir le pire de celle du Jazz. C’est con, un game winner et il avait sa statue type Manneken-Pis, mais du coup c’est plutôt les fans du Jazz qui iront bientôt pisser sur sa statue.

Joe Ingles (5) : des puntos de roublard en attaque, une béquille sur Jamal Murray, et c’est à peu près tout. Le mode Playoffs de Joe Ingles c’est du passé, aujourd’hui l’Australien n’est plus qu’un tueur à gages.

Royce O’Neale (4) : en galère au tir et mois décisif qu’à son habitude en défense. Fiat Panda O’Neale.

Jordan Clarkson (5) : shooter shooter shooter shooter shooter shooter shooter shooter shooter. Allô le 15 ?

Juwan Morgan (3) : trop peu de minutes pour qu’on s’intéresse enfin à lui. A l’année prochaine, en G League bien sûr.

Georges Niang (5) : deux banderilles en sept minutes, ce qui veut dire qu’il aurait égalé le record de Klay Thompson s’il avait joué tout le match. Un héros sous-coté.

Allez hop, c’est tout pour cette fois et c’est déjà pas mal, et nous on se retrouve… ce soir pour un autre Game 7, que l’on passera évidemment à la moulinette. Allez, au lit, enfin presque.