Les notes de Nuggets-Jazz – Game 1 : Donovan Mitchell se tape un 19/20 mais il redouble, la logique est morte ce soir à 22h25

Le 17 août 2020 à 23:49 par Giovanni Marriette

Donovan Mitchell
Source image : Youtube

Tellement longtemps que notre organisme était privé de ce breuvage sacré qu’est la NBA. Pour fêter le retour de notre darling préférée ? Et de ces Playoffs… estivaux ? On tente de vous offrir, le plus souvent possible, le petit bulletin de notes qui va bien, histoire de vous faire revivre les matchs d’une manière un peu plus légère, aussi légère qu’un pet bruyant à la terrasse d’un boulodrome. Allez, envoyez la sauce, envoyez la purée, bref, envoyez les notes.

Match magnifique pour entamer ces Playoffs 2020, parfait car on s’est donc mis à écrire au lieu de regarder l’immonde Raptors-Nets qui débutait alors sur l’écran n°2. Du hustle, de la perf de requin-marteau, du suspense, tout ce qu’on aime un lundi soir en première partie de soirée, n’en déplaise à Laurent Ournac. Allez, envoyez les premières notes de ces Playoffs, et sûrement pas les dernières.

Denver Nuggets

Nikola Jokic (7,5) : Nikola Jokic en attaque, Nicolas Grosse Quiche en défense. Son combat avec Rudy Gobert était plus serré que prévu et il a même parfois eu la gentillesse de le faire passer pour Tim Duncan. Toujours aussi précieux hein, mais il faudra très vite commencer à jouer des deux côtés du terrain.

Jamal Murray (9) : on attendra quelques jours avant de le vanner sur son contrat, parce que ce soir Jamal Murray a été immense, et plus immense encore lors d’une fin de match qui lui aura servi de paillasson. Jamal Frisson, par contre si la coiffure balai à chiottes était à la mode, bah Jamal Murray serait à la mode.

Michael Porter Jr. (6,5) : Michael Durant Jr. en début de match, injouable sur ses shoots de loin et sur ses drives grâce à sa taille pas commune pour un poste 3. Ce petit-là semble promis à un bel avenir mais il devra très vite prendre un autre modèle défensif que Nikola Jokic. On ne vous fait pas un dessin, sinon ce dessin serait un vomi de fin de soirée.

Torrey Craig (7) : comme toujours très efficace en défense, bien que dépassé et surtout abandonné par ses teammates face à la folie Mitchell, Torrey a également apporté sa pierre à Eddy Fils en attaque. No Barton no Harris no problem, Torrey est le piston qu’il vous faut.

Jerami Grant (7) : tiens, un remplaçant sous-coté. Utile dès deux côtés du terrain, ils ne sont pas nombreux à Denver, Jerami a un fois de plus fait oublier cette faute de frappe dans son prénom en assurant un max sur le terrain. De près, de loin en contre-attaque, Jerami a tout d’un Grant.

Paul Millsap (6) : alors lui t’as envie de lui payer un aller simple pour l’EHPAD du coin, et la seconde d’après il te sort le move de 1991 qui va bien. Lui aussi a défendu comme il sait si bien le faire, et son QI Basket couplé à es fondamentaux sont encore bien utiles à Denver quand les gamins font la sieste.

Monte Morris (6,5) : le back-up par excellence, même si lui non plus n’a pas l’air de se soucier du côté défensif du basket. Vraie menace du parking, Monte demeure le meilleur Morris de NBA, et le seul avec un cerveau.

Mason Plumlee (3) : on lui a demandé de rentrer pour muscler le jeu, alors il a musclé le jeu. 3 fautes en un claquement de doigts en première mi-temps, c’est donc ça des muscles, puis une entrée discrète en deuxième. Personne Plumlee.

P.J. Dozier (3) : un gros tir dès son entrée en jeu, puis plus rien. Pièce Jointe deviendra grande, mais aujourd’hui Mike Malone avait oublié de la mettre dans le mail.

Bol Bol (-) : aurait été aperçu en train de prendre son petit déjeuner à la mi-temps. Deux fois, évidemment.

Gary Harris (-) : aurait été aperçu au salon de la brioche avec Tobias, et il est l’heure d’arrêter les vannes débiles.

Utah Jazz

Donovan Mitchell (9,5) : un match en tous points exceptionnel, et une violation des huit secondes ou un lay-up raté l’empêchent tout bonnement de rentrer dans l’histoire en défonçant la porte. 57 points, une brouette de records battus, s’il demande un trade demain à 8h20 il faudra lui dire oui.

Rudy Gobert (8) : Rudy a entamé comme il se doit cette série face à l’ogre Jokic. Niko ne défendait pas ? Hop, panier facile, j’suis pas foufou sous les panneaux mais je suis pas une tanche non plus. En défense par contre, lui a assuré comme un chef, un vrai match de Playoffs en somme, même s’il vient plutôt de l’Aisne.

Joe Ingles (8) : il ressemble à ton oncle bourré mais dont les blagues vaseuses font rire ta nouvelle copine dans les repas de famille. Il a un record de 19 secondes au 100 mètres mais continue de mettre des écarts à ses défenseurs. Il possède le step-back le plus lent du circuit mais l’un des plus efficaces. Comme quoi quand ton coach te répète ans cesse “le gadin, le gadin”, bah c’est peut-être pas pour rien.

Royce O’Neale (6) : il a fait le taf en défense et a laissé le duo Mitchell/Ingles s’occuper de l’attaque. Aussi discret qu’utile.

Juwan Morgan (5) : 21 matchs en carrière, 36 points au total, et le voilà parachuté starter d’un match de Playoffs alors qu’il ne savait même pas où était la salle une heure avant. Au final une belle surprise, du combat, un gros tir, encourageant pour la suite. Tu sais Juwan, que j’suis Morgan de twaaa.

Jordan Clarkson (5) : s’il avait autre chose que de l’eau dans le cerveau, Jordan serait peut-être All-Star à l’heure actuelle. Un simple problème d’irrigation parait-il, ça donne parfois des actions folles comme ce shoot sur une jambe au buzzer du premier quart, mais la plupart du temps on a juste envie de le frapper, désolé c’est sorti tout seul.

Tony Bradley (3) : vous connaissez l’histoire du mec aux mains carrées ? Et bien celles de Tony Bradley sont triangles.

Georges Niang (5) : il aurait mis un ou deux tirs de plus qu’on ne lui en aurait pas voulu, mais après tout il s’appelle Georges et ça ne doit pas être facile à porter. Vous le sentez le manque d’inspiration là ?

Emmanuel Mudiay (3) : vous connaissez l’histoire du mec aux mains triangles ? Et bien celles de Manu sont parallélépipèdes.

Mike Conley (-) : aperçu en train de chiner une gigoteuse chez Aubert.

Karl Malone (-) : aux dernières nouvelles, il dépèce toujours des biches à mains nues en consommant 200 litres aux cents avec sa caisse de beauf.

C’est tout pour le moment, alors encore une fois on vous souhaite de merveilleux Playoffs, tout le bonheur du monde, des soirées basket au coin du feu, et que quelqu’un vous tende la main. La bise !