Donovan Mitchell a tutoyé les étoiles face aux Nuggets : 57 points dès le Game 1 mais il en faudra plus pour gagner, émoji qui chiale

Le 17 août 2020 à 23:16 par Giovanni Marriette

Il était l’un de ceux sur qui le focus état posé à l’aube de cette série, car sans un Donovan Mitchell faya aucune chance pour le Jazz d’inquiéter la machine Denver. Mission accomplie pour Spida avec un match absolument sensationnel, mission foirée pour Utah qui n’a pas été capable de surfer sur les ailes en feu de son arrière. Dur.

Il y a de ces soirées quand même… Tu plantes 57 pions pour l’ouverture des Playoffs, tu passes l’immense Karl Malone au classement des plus grandes perfs de l’histoire de ta franchise, tu deviens le troisième joueur le plus offensif sur un match… de toute l’histoire des Playoffs juste derrière des légendes comme Michael Jordan et Elgin Baylor… mais tu perds le match face à un mec avec un balai à chiottes à la place des cheveux. Wow. Que pouvait faire de plus Donovan Mitchell ce soir ? Boarf, trois fois rien. Une passe de plus assurée par-ci, un lay-up réussi par-là, mais clairement Spida n’est pas à blâmer ce soir, manquerait plus que ça. Parfois Russell Westbrook sur ses pénétrations rageuses, parfois Luka Doncic sur ses step-backs tout doux, souvent Dwyane Wade de par ses arabesques incontrables, Donovan Mitchell a absolument tout fait à la défense des Nuggets ce soir, et à un Torrey Craig bien trop abandonné par les Morris ou Murray envoyés sur lui. On se dit alors que Gary Harris manque terriblement à cette équipe de Denver, mais ce soir Dono ne s’est donc pas emmerdé à penser aux absents.

57 points à 19/33 au tir dont 6/15 du parking et 13/13 au lancer, 9 rebonds, 7 passes et 1 steal en 43 minutes

Un festival entamé au deuxième quart après quelques balbutiements, puis plus rien n’a ensuite arrêté le garçon. Performance all-time pour les raisons indiquées en préambule, et surtout dans l’impression laissée finalement, une impression qui nous fait dire qu’aujourd’hui Donovan Mitchell EST le Jazz, et que Donovan Mitchell semble… ne plus se suffire à lui-même. Les absences de Bojan Bogdanovic ou Mike Conley, l’obligation pour Quin Snyder de lancer un no name dans une série de Playoffs (Juwan Morgan), la pauvreté de l’attaque si on excepte l’iso-Dono et les skills du vieux Joe Ingles, un ensemble assez flippant finalement face à une équipe des Nuggets qui aura joué un match moyen, voire très faible en défense, et qui n’aura eu besoin que d’un coup de chaud – formidable lui aussi- de Jamal Murray pour l’emporter.

Est-ce que le Jazz est dans de beaux draps sur cette série ? probablement. Est-ce que ça enlève quelque chose à la performance stratosphérique de Donovan Mitchell ? Absolument pas. Le mec est simplement apparu comme un damné et le même soir dans des classements all-time en compagnie de Karl Malone ou Michael Jordan, alors relisez bien cette phrase et appréciez votre tisane.