Luka Doncic est sur une autre planète : 36-14-19 face aux Bucks, la victoire, du show, vite une baignoire parce qu’il fait chaud

Le 09 août 2020 à 07:10 par Giovanni Marriette

Ce match entre les Bucks et les Mavericks n’avait pas vraiment d’enjeu si ce n’es que de ponctuer une nuit NBA déjà bien bouillante. Milwaukee est assuré de terminer premier à l’Est, les Mavs sont accrochés à leur septième place à l’Ouest comme une moule à son rocher, alors jouons ce match mais profitons en pour vendre un peu de rêve aux propriétaires du League Pass, histoire de ne pas avoir fait une nuit blanche pour rien. Mission accomplie Monsieur Doncic, on a terminé la nuit avec la banane, et on vous laisse avec vos suppositions.

Wes Matthews risque de s’en souvenir un moment. Pourtant pas le dernier pour les missions défensives de premier ordre, l’ancien joueur des Blazers, des Pacers ou des… Mavs est passé cette nuit pour un petit rat d’opéra à chaque fois qu’il a croisé la route de ce faux-lent de Luka Doncic. Footwork parfait, hesitation dribbles, stop and go, un Mc Morning ou j’tire, rien à voir mais on s’en fout. Absolument intenable, le gamin slovène nommé hier dans la catégorie MIP des prochains NBA awards a absolument tout fait à Wes et ses acolytes, le genre de soirée où même l’armée ne serait pas suffisante. On l’avait vu craquer son record en carrière au rebond il y a quelques jours ? C’est cette fois-ci son career high à la passe que Luka Superstar a dégommé, avec pas moins de 19 caviars pour les petits potes, dont un bon paquet pour ces messieurs Kristaps Porzingis (26 points, 11 rebonds et un pétard sur Brook Lopez) ou Dorian Finney-Smith (27 points, 11 rebonds et 5 passes). 19 foutues passes décisives dont ce petit bijou d’ailleurs, parce que Môsieur se croit sur le street du quartier :

19 passes mais également 14 rebonds et… 36 points, histoire de nous offrir un nouveau code promo à 36-14-19 si vous voulez vous procurer le DVD Blue-Ray de faire le show pour les nuls. Une nouvelle démo, la je sais pas combientième, pas forcément de garantie posée pour l’avenir collectif proche des Mavs peut-être mais en tout cas ce frisson perpétuel dès qu’il touche la balle, du genre de ceux qui vous annoncent que quelque chose de spécial va se passer. Le tout à deux à l’heure hein, pourquoi se fatiguer, et toujours avec ce sourire qui donne envie d’être son ami quand on le regarde mais qui donne envie de le goumer quand on défend sur lui. A l’arrivée ? Ca donne “simplement” 33,4 points, 11,6 rebonds et 11,6 passes pour Luka dans la bulle, et Oscar Robertson dans le rétro avec un 25ème triple-double en carrière à 21 ans et 162 jours.

Parce que c’est ça, aussi, Luka Doncic, l’insolence d’un gamin qui semble prendre un pied énorme sur le parquet, tout en entrant chaque soir un peu plus dans l’histoire alors même qu’il a encore l’âge de s’inscrire dans une licence de droits ou d’avoir des tarots à l’Aqua Splash. Alors qu’on soit bien clairs, ça ne gagner peut-être pas plus d’un match en Playoffs face aux Clippers, mais à ce niveau-là, même un demi-match on le prend. Pfiou.