Bienvenue dans le laboratoire du Docteur Mochenstein : à quoi ressemblerait le… pire de tous les pivots aujourd’hui ?

Le 26 mai 2020 à 14:43 par Giovanni Marriette

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Source image : YouTube / MovieClips

Ce matin comme tous les matins depuis début mars, on allume la console pour avoir notre dose quotidienne de NBA. Puis d’un coup, une lubie, puisque c’est notre thème de la semaine. Et si on essayait de construire le pivot… le plus éclaté qui soit ? Alors on enfile une blouse blanche et on s’amuse à assembler, membre par membre, trait de caractère par trait de caractère, le center le plus cheum possible en puisant parmi les caractéristiques des postes 5 de cette saison 2019-20. La mission est simple : ne surtout pas faire dépasser à notre avatar la moyenne générale de 50 sur 2K.

Et aussi :

Le physique

Du bout des cheveux jusqu’aux orteils, on passe notre prototype au rayon X en essayant de ne rien oublier. Des caractéristiques physiques aux habilités particulières, chaque détail compte !

# La vitesse de Marc Gasol : le grand et ancien gros espagnol compte un milliard de qualités, mais sa pointe de vitesse n’en fait pas partie. Lancez-lui un os, et il se désintègrera avant même qu’il ne vous le ramène.

# La taille de P.J. Tucker : pas simple de croiser des golgoths de 2,20 mètres tous les soirs, surtout quand vous mesurez 1,96 mètre de votre côté. Les coups de coudes lui arrivent dans le front et il frôle le coma à chaque rebond mais Pierre-Jean est beaucoup trop fier pour abandonner.

# Le cerveau de JaVale McGee : il a deux bagues de champion et personne ne pourra lui enlever. Idem pour son cerveau, apparemment, quelqu’un s’est déjà servi. C’est d’ailleurs aussi pour ça qu’on l’adore, car c’est le seul mec qui ose faire tout ce qu’il lui passe par la tête sur un terrain.

# La palette offensive de Rudy Gobert : ses 2m17 lui permettent de poster n’importe quel défenseur, du moment que ce dernier mesure moins d’1m90.

# La ligne de Nikola Jokic : toujours les mêmes vannes, mais sachez que le poids de forme de Niko se situe aux environs de 115 kilos, soit dix ou quinze de moins qu’après deux semaines de vacances en famille. Niko aime les bonnes choses de la vie mais fort heureusement il se gère encore plutôt pas mal.

# La tronche de Frank Kaminsky : si vous croisez un mec au faciès difficile, dîtes-vous qu’il faut encore qu’il se mange un bus pour ressembler à Frank Kaminsky.

# Le shoot de Joakim Noah : la carrière est folle, le défenseur fut all-time et la gouaille légendaire, mais le shoot fait partie des trucs les plus moches qu’on ait vu en NBA depuis 30 ans environ. Coudes à 180 degrés, lift dégueulasse, y’a absolument rien qui va.

# La mine gentillette de Steven Adams : vous aimeriez croiser dans une ruelle un géant de 2m10 et 110 kilos avec de grands cheveux gras, une moustache étrange et une grosse collection de tatouages maoris ? Nous non plus.

# L’inertie de Thon Maker : il est grand, élancé et athlétique, mais Thon n’a même pas encore appris à marcher correctement. Sa baston face aux Philippines il y a quelques années suffit pour comprendre que Thon ne maitrise toujours pas son corps, il serait temps, surtout quand on sait qu’il ne maitrise pas non plus son basket.

# Le mode furtif de Boban Marjanovic : pas évident de passer inaperçu quand on mesure 6 mètres de haut, pas facile tous les jours de se faire oublier des défenseurs quand on fait de l’ombre à tous les spectateurs de la salle dès qu’on se lève du banc.

# La gestuelle d’Aron Baynes à 3-points : on n’a quasiment jamais vu ça. Les fesses en arrière, un temps de déclenchement d’une minute environ, une seule main qui bosse, et le pire c’est que ben souvent… ça rentre.

# Les petites fesses de Jahlil Okafor : disons que s’il faisait de la télé en France, ce serait Ayem.

# L’implication défensive de Karl-Anthony Towns : il est très fort en attaque mais on ne voit pas beaucoup ses mains se bouger dans sa propre moitié de terrain. Allez KAT, un petit effort. Sinon c’est comme si ta Ferrari te lâchait au milieu de l’autoroute pour rentrer chez toi les soirs de match.

Le profil psychologique

Avoir de telles lacunes c’est déjà bien cheum c’est bien, mais pour certains les problèmes sont tout autres…

# La maturité de Joel Embiid : Jojo a déjà quelques perfs all-time à son actif mais pour l’instant son CV comporte surtout des tweets de gamin, des célébrations à chaud et des larmes après une défaite en Playoffs.

# La collection de posters de Jarrett Allen : il est grand, il dissuade, il va encore progresser, mais purée qu’est-ce qu’il prend sur la tronche tous les soirs, à croire qu’il aime ça.

# Le flegme de Wille Cauley-Stein : est-ce qu’on a parfois confondu une contre-attaque de WCS avec le sprint d’un cheval à qui on venait de filer du LSD ? Assurément.

# La pharmacie de Deandre Ayton : possible que l’album préféré de Deandre soit Première consultation, que son film culte soit Trainspotting et que son meilleur pote se nomme Pete Doherty. Sauf que maintenant il va falloir jouer au basket et arrêter d’aller squatter le magasin de bonbons de son pote.

# Le salaire de Bismack Biyombo : paraît qu’une bonne série de Playoffs mérite 70 millions sur quatre ans, fin de la vanne.

# Le bilan en Playoffs d’Andre Drummond : vous voyez une bulle ? Un rond, un cercle, une sphère ? Voilà.

# La taille de Tacko Fall : parce qu’il nous fait bien rire, mais même en NBA mesurer 2m30 n’est pas forcément une immense qualité.

# La discrétion de Jusuf Nurkic : vous vous rappelez de ce jour où il avait une crête orange, une veste à damier bleu et jaune et un bermuda troué ? Et bien c’était ce fameux jour où il avait décidé de la jouer soft.

# Le recul sur la vie de Jaxson Hayes : le mec a insulté tous les morts de la NBA suite à sa non-invitation au Rising Stars Challenge, imaginez sa réaction le jour où les Pels vont le dégager pour un deuxième tour de Draft.

# L’altruisme d’Hassan Whiteside : à chaque fois que Gerard Depardieu voit de l’eau, Hassan Whiteside lâche une passe. Faites le calcul.

# La situation géopolitique d’Enes Kanter : Enes n’est chez lui nulle part, tout simplement. Et au-delà de toute considération politique, ça doit faire bizarre.

# La chance chance de Bol Bol : pas d’explication pour celle-ci.

# Les fréquentations de Tristan Thompson : il fait partie de ceux qui n’ont pas encore vu leur carrière brisée par une Kardashian ou affiliée, mais l’épée de Damoclès est bien présente.

# Le patronyme de Thomas Bryant : c’est à la fois très classe et très compliqué de s’appeler Bryant en NBA, et en tout cas ça vous oblige à marcher droit. Grosse pression dans pneus, Thomas Norauto.

# La relation de Brook Lopez et la raquette : la dernière fois qu’il y a mis les pieds en attaque c’était pour contrer son propre frère pour lui éviter de se ridiculiser.

# La relation de Robin Lopez avec le domaine artistique : un peu la même que celle de Chris Paul avec les Finales NBA.

# La nationalité de Jakob Poeltl : on va dire qu’il ne remportera jamais les Jeux Olympiques, à moins qu’il ne se mette au ski.

# La franchise de Mitchell Robinson : un jeune freak qui court, qui défend, qui saute et qui shoote ? Ce serait quand même dommage qu’il soit sous-utilisé dans une franchise à la con.

Normalement, quand on rassemble tout ça dans un seul corps et qu’on laisse les neurones faire les connections, le résultat est absolument dégueulasse sur un terrain et doit ressembler à peu près à Luke Kornet. D’accord ? Pas d’accord ? Alors dites-nous si on a oublié de citer les skills d’Alex Len ou d’un autre champion pour parfaire le pivot le plus cradingue qui soit, on attend vos avis !


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