Bienvenue dans le laboratoire du Docteur Mochenstein : à quoi ressemblerait le… pire de tous les meneurs aujourd’hui ?

Le 21 avr. 2020 à 16:17 par Giovanni Marriette

frankenstein
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Ce matin comme tous les matins depuis le début du confinement, on allume la console pour avoir notre dose quotidienne de NBA. Puis d’un coup, une lubie, puisque c’est notre thème de la semaine. Et si on essayait de construire le meneur de jeu… le plus éclaté qui soit ? Alors on enfile une blouse blanche et on s’amuse à assembler, membre par membre, trait de caractère par trait de caractère, le point guard le plus cheum possible en puisant parmi les caractéristiques des postes 1 de cette saison 2019-20. La mission est simple : ne surtout pas faire dépasser à notre avatar la moyenne générale de 50 sur 2K.

Le physique

Du bout des cheveux jusqu’aux orteils, on passe notre prototype au rayon X en essayant de ne rien oublier. Des caractéristiques physiques aux habilités particulières, chaque détail compte !

# La taille de J.J. Barea : avec ses 1m78 selon la police mais 1m54 selon les syndicats, Jose Juan n’est pas seulement l’un des plus petits joueurs de NBA depuis bientôt quinze ans, il est aussi très souvent le plus petit humain présent dans la queue à la caisse de chez Carrefour. Un désavantage qu’il a su compenser par sa gnaque folle et par de bons coéquipiers, parait que ça aide.

# La peau douce de Marcus Smart : des joues soyeuses comme celles de votre pote Théophile en 2de B, celui que tout le lycée appelait Casio.

# La structure osseuse de Dante Exum : le pauvre ex-projet du Jazz a même réussi à se casser des os qui n’existent pas.

# La pilosité de Trae Young : les “cheveux” qu’il a sur le crâne se comptent sur les doigts d’une main et ne se touchent pas entre eux et l’endroit le plus poilu de son corps est le petit espace entre sa lèvre supérieure et son nez. Dégoulasse.

# La détente verticale de T.J. McConnell : marche aussi avec Matthew Dellavedova. On vous fait pas un dessin, les mecs ne touchent même pas le filet.

# Le sourire de Rajon Rondo : inconnu au bataillon.

# Le coiffeur d’Elfrid Payton : et à vrai dire on lui en veut, car sa coupe de cheveux de l’époque nous donnait parfois l’occasion de parler de lui.

# La diététique de Kyle Lowry : Calorie a su faire de son gros body une force mais attention à la jurisprudence Raymond Felton, parce que le moindre petit écart peut vite faire passer Kyle dans la famille des bibendums.

# Les épaules de Markelle Fultz : sa gestuelle de tir n’est pas faite pour vous faire rire hein, le pauvre n’y peut tout simplement rien à cause d’une épaule récalcitrante, parait même que ça grince jusqu’à la cage thoracique, pas cool…

# La main droite de Goran Dragic : c’est simple, c’est celle que vous ne l’avez jamais vu utiliser.

# Le shoot à 3-points de Ben Simmons : et on ne parle pas de celui qu’il a inscrit le 20 novembre dernier, aka le seul de sa carrière.

# Les genoux de Derrick Rose : toi-même tu sais.

Le profil psychologique

Avoir de telles lacunes c’est déjà bien cheum c’est bien, mais pour certains les problèmes sont tout autre…

# Le père de Lonzo Ball : on l’entend un peu moins depuis un an mais le mec est toujours capable de foutre la carrière de son fils en vrac, en un seul tweet.

# Le calme de Patrick Beverley : s’il ne vous en claque qu’une grosse sur le coin du bec, c’est qu’il est calme. Voilà.

# La défense de Trae Young : déjà parmi les attaquants les plus fous de la planète à seulement 22 ans, Trae Young n’en demeure pas moins l’équivalent à bouclette d’une porte de saloon en plein salon de la country. Aucune utilité de marquer 40 pions tous les soirs si t’en prends 50 sur la truffe, va falloir se mettre au boulot.

# Le leadership de Jeff Teague : qui était le patron lorsque Jeff Teague cartonnait à Atlanta ? Mike Budenholzer. A Indiana ? Paul George. Et quand Jean-François a ramené son XP dans le Minnesota ? Jordan McLaughlin et Josh Okogie. Même son frère Marquis a probablement le dessus à la maison, imaginez le délire.

# La mentalité de scoreur de Cory Joseph : un record à huit tirs par match en 2017, wow. Selon nos enquêteurs locaux, même son frère Devoe serait capable de shooter plus, et on peut même vous dire qu’il est actuellement sous contrat avec le club de Wroclaw. Oui oui, en Pologne.

# La polyvalence de Patty Mills : est-ce qu’on peut dire que shooter à 3-points, relever ses coéquipiers à terre et mettre son équipe en péril en tentant des interceptions de l’espace relève de la polyvalence ? On est d’accord, même si on l’aime bien.

# Le potentiel offensif de Jevon Carter : 4,4 points en 2019, 4,6 en 2020. On fait le calcul pour vous : Jevon Carter devrait donc atteindre son prime en 2026, et il tournera à 5,8 points par match.

# La régularité de Jamal Murray : deux matchs dans la peau de Kyrie Irving, puis deux dans celle d’Elie Okobo. Et ainsi de suite, jusqu’aux demi-finales de Conférence.

# L’agressivité de Frank Ntilikina : et on ne parle pas de ce jour de novembre où il a failli en venir aux mains (d’Enes Kanter) avec LeBron James, mais bien de ce refus un peu trop fréquent d’attaquer le cercle. On croirait voir Nico Batum, faut y aller mon grand.

# La capacité d’adaptation de Mike Conley : on lui laisse encore la saison prochaine pour nous faire mentir car jusque-là c’est catastrophique.

# Le sang-froid de Chris Paul en mai : parfois les blessures ont même pris le relais, pauvre de lui, mais si Chris Paul est un Hall of Famer d’octobre à avril, il est pour l’instant Hall of Loser au printemps.

# L’humilité de John Wall : dîtes-vous que le mec pense probablement que c’est lui le meilleur meneur de la saison 2019-20 car il n’a perdu aucun ballon.

# La nationalité de Ricky Rubio : car c’est la même que Rudy Fernandez.

# Le conseiller en communication de Kyrie Irving : la dernière fois que Kyrie Irving a dit quelque chose de censé c’était en CE1, et c’était sous la contrainte d’un CM2.

# Le prénom de Raul Neto : car Raul est également le bruit que l’on fait quand on vomit.

# Le modjo de Brandon Knight : il s’est pris le poster de la décennie sur la tronche, s’est mangé un plateau repas au premier rang des tribunes et l’un des cross les plus sales de notre époque face à Kyrie, il a raté un lay-up au buzzer pour la gagne et compte plus de blessures que de triple-doubles en carrière. What else ? Rien, en tout cas on te l’souhaite.

Normalement, quand on rassemble tout ça dans un seul corps et qu’on laisse les neurones faire les connections, le résultat est absolument dégueulasse sur un terrain. D’accord ? Pas d’accord ? Dites-nous si on a oublié de citer les skills de Trey Burke ou de Manu Mudiay pour faire le meneur le plus cradingue qui soit, on attend vos avis !