Bienvenue dans le laboratoire du Docteur Mochenstein : à quoi ressemblerait le… pire de tous les ailiers forts aujourd’hui ?

Le 21 mai 2020 à 12:26 par Giovanni Marriette

frankenstein
Source image : YouTube / MovieClips

Ce matin comme tous les matins depuis début mars, on allume la console pour avoir notre dose quotidienne de NBA. Puis d’un coup, une lubie, puisque c’est notre thème de la semaine. Et si on essayait de construire l’ailier fort… le plus éclaté qui soit ? Alors on enfile une blouse blanche et on s’amuse à assembler, membre par membre, trait de caractère par trait de caractère, le power-forward le plus cheum possible en puisant parmi les caractéristiques des postes 4 de cette saison 2019-20. La mission est simple : ne surtout pas faire dépasser à notre avatar la moyenne générale de 50 sur 2K.

Le physique

Du bout des cheveux jusqu’aux orteils, on passe notre prototype au rayon X en essayant de ne rien oublier. Des caractéristiques physiques aux habilités particulières, chaque détail compte !

# Les genoux de Jabari Parker : quand tu passes de prospect n°1 en NBA à fat Otto Porter il y a forcément un problème quelque part et concernant Jabari c’est au niveau des genoux que ça se passe. terrible destinée pour l’un des plus gros What if des années 2010, c’est pas fini mais c’est triste à mort. Marche aussi avec Blake Griffin, dans d’autres proportions.

# Le strabisme de Danilo Gallinari : difficile de scorer quand tu visualises sans cesse deux paniers au lieu d’un. Fort heureusement le talent de Daniel fait le reste, mais filez sa louchitude à n’importe quel joueur lambda et vous n’aurez plus qu’à mettre les gosses à l’abri.

# Le sourcil d’Anthony Davis : on va parler d’un pur point de vue esthétique : c’est terriblement moche. Et quand un faciès arrive à être proportionnellement aussi chelou que le talent de AD est grand, je crois qu’on a tout dit.

# Le coiffeur de Kyle Kuzma : un jour Kyle Kuzma a demandé à son coiffeur de lui faire un look à la Eminem, et le pauvre est ressorti avec la tronche de Jean-Edouard du loft. Kyle est à la mode mais c’est dommage, car c’est la mode de 2002.

# La dégaine de Kelly Olynyk : si vous avez croisé un sosie de Kelly dans une ZAD, dîtes-vous que ce révolutionnaire était sans doute plus propre sur lui que le shooteur du Heat.

# Les bouclettes de Lauri Markkanen : comment voulez-vous être crédible quand vous êtes moins viril qu’une héroïne de conte Disney ?

# Les tatouages de Mike Scott : heureusement que le mec est un bolosse/badass fini, car les coloriages sur son corps n’ont rien de bien sérieux. En cherchant bien on doit même pouvoir trouver Tchoupi et ses potes.

# La solidité de Zion Williamson : on n’en est qu’aux prémices mais clairement ça fait flipper. Et on rajoutera également sa manière de courir, au moins aussi ridicule que celle du gamin de 6ème qui traverse en courant avec un cartable de 15 kilos. Vous avez tous l’image en tête.

# La main droite de Greg Monroe : celle qui ne lui sert absolument pas. Alors que la gauche ne lui sert pas non plus à lâcher la gonfle.

# Le gros nez de LaMarcus Aldridge : pas très pratique de ne pas voir le sol quand on dribble, faut tout faire à l’aveugle, imaginez s’il avait en plus le strabisme de Gallinari.

Le profil psychologique

Avoir de telles lacunes c’est déjà bien cheum c’est bien, mais pour certains les problèmes sont tout autres…

# La défense de John Collins : vraiment dommage d’être capable de planter 35 points quand on s’en prend 40 sur le museau tous les soirs.

# Le surnom de Robert Covington : Bébert, Bob, Bobby, on se croirait au boulodrome de Saint-André sur Vieux-Jonc, manque plus que le Picon, la Gitane Maïs et les odeurs de pet.

# L’âge d’Udonis Haslem : on parle quand même d’un mec de 58 ans qui ne veut toujours pas prendre sa retraite.

# Le sens du dévouement de Carmelo Anthony : demandez-lui de sortir du banc ou de jouer sans ballon, vous verrez.

# La courbe de progression d’Aaron Gordon : vous voyez une ligne toute droite, genre l’électro-cardiogramme d’un mec mort ? Bah voilà.

# Le calme olympien de Draymond Green : un jour de calme chez Draymond ? C’est un jour où il n’insulte pas votre mère mais juste votre tante et votre sœur.

# L’envie de se poser d’Ersan Ilyasova : déjà sept déménagements pour Arsène depuis le début de sa carrière, probablement car il est tellement bon qu’on se l’arrache aux quatre coins du pays.

# Le prénom d’Alize Johnson : lui il s’appelle Lo, Lita, Lo ou bien Lola, du pareil au même.

# Les coéquipiers de Kevin Love : il a quand même voulu allumer son meneur en lui faisant une passe, ça en dit long sur son amour pour ses teammates.

# Le côté réfléchi de Markieff Morris : marche également avec son jumeau.

# Le jumeau de Marcus Morris : à moins que ce soit l’inverse.

# Le coloc de Markieff Morris : c’est bon, je crois qu’on a compris.

# L’altruisme de Julius Randle : voir à Greg Monroe, en plus athlétique.

# Le blase de Ray Spalding : le pauvre n’était déjà pas bien bon, et dire qu’il sera interdit de parquet à la reprise, c’est D.J. Wilson qui se marre.

# La pression familiale de Domantas Sabonis : imagine que tu dois faire une aussi belle carrière qu’un mec comme Arvydas Sabonis, imagine que t’es en train d’y arriver.

# La pression nationale de Juancho et de Willy Hernangomez : pas facile de passer après les frères Gasol, et quelque chose nous dit qu’ils n’ont pas les épaules.

# Le passif de JaMychal Green : pas facile de vivre à Roanne, même pour un an. Ça devait taper des grandes soirées au T dansant ou au Club 50 pour passer le temps pendant la saison 2013-14.

Normalement, quand on rassemble tout ça dans un seul corps et qu’on laisse les neurones faire les connections, le résultat est absolument dégueulasse sur un terrain et doit ressembler à peu près à Dragan Bender. D’accord ? Pas d’accord ? Alors dites-nous si on a oublié de citer les skills de Khem Birch ou d’un autre champion pour parfaire l’ailier fort le plus cradingue qui soit, on attend vos avis !