Avis de la rédaction – Les meilleurs ailiers-forts de la saison NBA 2019-20 : place numéro 3, chacun donne son avis !

Le 21 mai 2020 à 12:24 par Giovanni Marriette

Top 6 rédaction
Source image : montage TrashTalk

Voici le dernier petit jeu auquel la rédaction de TrashTalk s’est livré ces derniers jours : établir un Top 6 par poste, qui prend en compte uniquement la saison 2019-20 attention, car sinon le cinq de rêve de la rédac serait probablement composé de J.R. Smith, Lance Stephenson, Nick Young, Carlos Boozer et Joakim Noah, le tout coaché par Tyronn Lue. Huit rédacteurs, huit avis, une petite moyenne et let’s go, l’occasion aussi de revenir sur le bout de saison de nos loulous préférés. La suite vous la connaissez, on met les kevlars et les casques et on se retrouve en section commentaires ?

Bastien

Pascal Siakam : après avoir représenté une des plus belles histoires de ces dernières années, Siakam a passé un cap supérieur et s’est intégré sans discussion dans le clan des All-Stars certains à l’Est. Pas de Kawhi, pas trop de problèmes, le scoring a augmenté, ses responsabilités ont augmenté, tout continue d’augmenter avec Pascal. Reste à voir sa place réelle dans le succès des Raptors, et plus précisément son statut : est-ce lui ou Kyle Lowry, le vrai patron à Toronto ? Les chiffres disent Siakam, le jeu dit autre chose. Cela n’enlève en rien l’année folle du guerrier aux bras interminables, qui a ponctué son nouveau contrat avec une saison de star.

Alex

Pascal Siakam : 4 points par match lors de sa première saison. 7 lors de la deuxième. Presque 17 lors de l’exercice 2018-19 dont il fut l’une des révélations. Et cette saison ? Plus de 35 minutes par soir, un rôle encore amplifié du fait du départ de Kawhi Leonard et de la confiance placée en lui par son coach Nick Nurse. Résultat : une ligne de stats de All-Star indiscutable, leader d’une des meilleures équipes de l’Est. Des deux côtés du terrain, Spicy P s’est imposé comme une valeur sûre du poste 4. Il est toujours aussi long, mobile et déterminé. Désormais, il est également capable de planter à 36% ou plus de loin et sur de gros volumes. Il peut sanctionner en pénétration, aller chercher les lancers quand il faut, sans oublier son jeu dos au panier dès qu’il y a une missmatch à exploiter. Et il y en a. Siakam fait partie des meilleurs ailiers-forts actuels, probablement pour un moment.

Ben

Pascal Siakam : tout le monde se demandait s’il pouvait assumer son nouveau contrat pour devenir le successeur de Kawhi Leonard en tant que franchise player des Raptors. Aujourd’hui, on a la réponse. Non seulement le Camerounais peut porter une franchise sur son dos mais sa courbe de progression en quatre ans et affolante et surtout loin d’être terminée. S’il poursuit sur sa lancée et que Toronto arrive à se maintenir sur le podium NBA comme c’était le cas avant la pause, il va vite changer à nouveau d’étiquette pour s’incruster dans le débat pour le MVP. La courbe est formelle et Pascalou ne nous a encore jamais déçus pour l’instant.

Nico

Pascal Siakam : la saison dernière, Pascal Siakam a explosé pour finalement remporter le titre de joueur ayant le plus progressé. Cette année ? Il a encore franchi un gros cap, passant de MIP à All-Star. Pour rester dans le haut du tableau malgré le départ de Kawhi Leonard, les Raptors avaient besoin de voir Spicy P continuer son ascension, et c’est exactement ce qu’il a fait, aidant ainsi la franchise canadienne à conserver sa deuxième place à l’Est. Siakam s’est imposé comme la première option offensive de Toronto avec quasiment 24 points de moyenne et a montré qu’il était capable d’assumer de plus grandes responsabilités. S’il a raté plus de trois semaines de compétition entre fin décembre et mi-janvier, il mérite largement de se retrouver sur le podium des meilleurs joueurs à son poste.

Gio

Domantas Sabonis : si les chiffres et le bilan parlent plutôt en faveur de Pascal Siakam, j’ai préféré faire le bad-boy et dénoter un peu e, offrant ma troisième place à l’ami Domantas. Progression exceptionnelle, vraie naissance cette année d’un joueur dominant et dans tous les secteurs du jeu, bref… tout ce qu’a fait Domas cette saison m’a plu. Devenu le franchise player des Pacers un peu par défaut, le tout nouveau multi-millionnaire de l’Indiana a fait bien mieux qu’assurer puisqu’il a fait péter et de très loin la plus grosse saison de sa carrière en devenant par la même occasion All-Star en février. Solide, puissant, adroit, altruiste, tout en fondamentaux mais également capable de lâcher du gros highlight, Domantas Sabonis est la fusion parfaite entre le basket à l’européenne et la NBA, le genre de mec qui satisfait n’importe quel fan. Et moi ? Disons simplement que je suis sous le charme.

Alexandre T.

Pascal Siakam : l’homme qui ne s’arrête jamais de progresser : Pascal Siakam. Donnez lui le MIP jusqu’en 2030, il le méritera toujours. Plus sérieusement, encore une belle upgrade pour Spicy-P cette saison avec les Raptors. On se demandait comment il allait gérer la casquette de leader d’attaque après le départ de Kawhi, il s’en est sorti comme un chef, toujours avec l’insouciance qui le caractérise. Il était la pépite de Toronto l’an dernier et il ne fait que confirmer semaine après semaine tout le bien qu’on pense de lui. Que ce soit en attaque ou en défense, sa polyvalence, son énergie et sa science du placement font merveille dans le collectif de Nick Nurse. Tu le laisses dans le corner, ça plante, tu le fais travailler au poste, ça finit en fadeaway et tu lui donnes la balle en meneur de jeu, il va partir en dribble pour te finir sur un spin move dont il a le secret. Un vrai régal et un fit juste parfait qui assure à Toronto une place d’outsider pour le titre, un statut que peu de monde leur aurait donné en début de saison.

Clément

Pascal Siakam : après le titre en 2019, il était attendu avec son contrat max et le départ de Kawhi Leonard, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le camerounais a répondu aux attentes de ceux qui croyaient en lui et fermé la boîte à camembert de ceux qui n’y croyaient pas. Davantage responsabilisé en attaque et toujours plus concerné en défense, il a pris ce nouveau rôle à bras le corps et l’a parfaitement assumé cette saison. All-Star titulaire désormais, il fait apprécier sa polyvalence offensive et défensive du côté de Toronto et montre que son nouveau statut dans la ligue est loin d’être usurpé. Nick Nurse a su tirer le maximum de son nouveau franchise-player, et grâce à son abattage quotidien, le collectif des Raptors peut toujours, même si ce sera forcément plus compliqué que lorsque The Klaw était encore en ville, rêver de titre cette saison.

Arthur

Pascal Siakampeut-on être MIP deux saisons de suite ? Une question effarante, étonnante et à la limite de l’arrogance, sauf quand un bonhomme la justifie. Il y a deux ans, Pascal Siakam tournait à 7 points de moyennes à Toronto avec un sexy 22% des sept mètres. Aujourd’hui, il est bagué sans avoir dit “oui” et porte les Raptors avec 23,6 points, 7,5 rebonds, 3,6 assists et 1 interception de moyenne. Ajoutez à cela une première sélection étoilée et la saison est historique pour le Camerounais qui se présente déjà comme l’une des figures historiques de l’équipe canadienne. Toujours épaulé par Kyle Lowry, il est le franchise player d’une formation deuxième de la Conf’ Est derrière des Bucks intouchables cette saison. Alors non, on ne peut oublier Kawhi Leonard, mais Spicy P est le meilleur souvenir qu’il a laissé de son passage dans le Nord.

Rédacteur

#6#5#4#3#2

#1

NicolasZion WilliamsonTobias HarrisDomantas SabonisPascal Siakam
GiovanniZion WilliamsonTobias HarrisPascal SiakamDomantas Sabonis
BenJulius RandleZion WilliamsonDomantas SabonisPascal Siakam
Alex T.Jaren Jackson Jr.John CollinsDomantas SabonisPascal Siakam
ClémentTobias HarrisJohn CollinsDomantas SabonisPascal Siakam
ArthurJaren Jackson Jr.Tobias HarrisDomantas SabonisPascal Siakam
Alex M.John CollinsTobias HarrisDomantas SabonisPascal Siakam
BastienZion WilliamsonTobias HarrisDomantas SabonisPascal Siakam

Le n°3 c’est donc tout bon, et si vous êtes un petit malin vous aurez donc compris de quoi on risque de parler demain. En attendant ? On vous souhaite une bonne fin de semaine spéciale ailiers-forts, on commence à respirer là.