Zion Williamson a encore déployé ses ailes cette nuit : career high for the beast, New Orleans is the new Lob City
Le 12 févr. 2020 à 10:04 par Jeremy Torres
Trois semaines, pas de quoi faire grand chose pour nous autres simples mortels. Pour Zion, c’est ce qu’il aura fallu pour sortir une première masterclass dans la grande ligue. Pas la peine de se lamenter, c’est pas de notre faute si nos deux cuisses font un seul de ses mollets. Du coup, on reste entre nullos et on se contente de regarder.
Cette nuit, les Pelicans accueillaient les Blazers, et si on s’attendait à un énième coup de chaud de Damian Lillard, c’est en face que le mercure est sérieusement monté. Le numéro 1 de la draft n’en est qu’à son dixième match qu’il commence déjà à péter de l’arceau, et ce n’est pas juste parce qu’il est gros. Il a déjà dominé par séquence jusqu’ici, mais là, c’est sur tout un match que Zion a montré sa supériorité, avec un beau 31/9/5 en 28 minutes. Et le rookie ne se contente pas de bêtement scorer en profitant de son physique… atypique, il y mêle déjà une bonne lecture du jeu et des passes bien senties, notamment pour envoyer Josh Hart au alley-oop ou pour percer une défense. Des bonnes passes il en recevra surtout, et les arceaux s’en souviennent déjà. Son duo avec Lonzo Ball n’en est qu’à ses débuts, et si se créé une alchimie, New-Orleans pourrait bien devenir la nouvelle Lob City 3.0. Avec neuf rebonds dont six offensifs, Gros Quick est en train de devenir une arme de dissuasion massive sous le cercle, quitte à devoir bousculer de la défense avec ses gros bibis. Le joueur est intelligent, complet, imposant, et ça commence à devenir sacrément inquiétant. Déjà. Et si le petiot ne fait pas le poids de son âge, ou l’âge de son poids, c’est selon, il ne faudrait pas l’oublier… Zion n’a que 19 ans. S’il continue dans sa progression, La Nouvelle Orleans risque de vite se refaire une place de choix sur la carte NBA. Il resterait pas une place au Dunk Contest là ? Parce qu’on a un sérieux candidat à présenter.
Cette nuit, Zion Williamson a clairement dominé face à Portland, si bien qu’il en aurait presque fait oublier Damian Lillard. Le petit est tout beau tout frais, et la concurrence est déjà en train de suer. Le Grouik Freak aurait-il enclenché le mode Playoffs avant… d’y débouler dès le mois d’avril ?