Chris Paul activera sa player option quoi qu’il arrive : c’est sûr qu’avec 44 millions on peut acheter une belle bague…

Le 22 janv. 2020 à 12:24 par Adrien Cortot

Chris Paul Houston Rockets
Source image : Youtube

Il faut bien lire les contrats quand on les signe. Petit conseil juste comme ça, parce que ça peut arriver de se faire avoir. Chris Paul connaît bien cette règle et lorsqu’il a signé son fameux contrat, il a négocié une option joueur pour sa dernière année. Spoiler, il a l’air d’y tenir. 

Lors de son arrivée du côté de l’Oklahoma cet été, dans l’échange qui a envoyé Russell Westbrook à Houston, personne ne voyait Chris Paul porter longtemps le maillot du Thunder. Il faut dire qu’il ne rentrait pas vraiment dans le mood d’une franchise en reconstruction. Du coup, il y avait quelques rumeurs de transfert, notamment avec le Heat, sauf que rien n’a bougé car il y a une chose qui bloque : son contrat astronomique. En effet, il touche cette année un peu plus de 38 millions de dollars. Son contrat étant progressif (et ouais il n’est pas président du syndicat des joueurs pour rien), il touchera 41 millions de visages de George Washington l’année prochaine, de quoi faire exploser un salary cap. On comprend donc la réticence des prétendants à payer autant un joueur de 34 ans. De plus, Chris Paul dispose d’une player option pour la saison 2021-22 qui s’élève à 44 millions de pépètes et on se dit qu’il pourrait peut-être la sacrifier, pour rejoindre un contender et avoir une chance de connaître enfin les Finales NBA. Cependant, si l’on en croit Rohan Nadkarni de Sports Illustrated, que nenni mon brave. Car lorsqu’on lui pose la question, CP3 est très clair.

“Aucune chance. Cela (renoncer à son option joueur, ndlr) n’arrivera pas. Non.”

Lorsqu’on regarde le début de saison de l’ancien meneur des Clippers, on se dit qu’il pourrait faire du sale s’il était associé à d’autres stars. On le verrait donc bien dans un candidat au titre qui galère un peu, suivez donc notre regard du côté de Philly (Ben Simmons N’EST PAS un meneur). Bon, on parle d’un échange dans tous les sens mais le mec à l’air de s’éclater à Oklahoma City. Il l’a dit à plusieurs reprises, il est épanoui dans sa nouvelle équipe. En même temps, qui ne serait pas heureux d’être dans l’une des plus belles surprises de la saison, d’emmener un tas de jeunes annoncés dans le fond des classements jusqu’à la septième place d’une Conférence Ouest aux allures de jungle, le tout en tournant à 17 points, 5 rebonds et 6,4 passes de moyenne et en enchaînant les bonnes performances. Après, on ne va pas se mentir, si l’objectif de Chris Paul est de gagner une bague avant la fin de sa carrière, il va lui falloir soit de l’aide au Thunder, soit un transfert vers une franchise déjà prétendante. Mais cela n’arrivera sûrement pas tant qu’il sera sous ce contrat poison. Son état d’esprit semble clair, il a gagné cet argent et le mérite donc pas question de lâcher une pièce, un peu pince quand même. Alors à moins de gagner dans les années qui suivent avec OKC, la seule manière pour CP3 d’être champion NBA sera de signer ailleurs lors de la Free Agency 2022, à 37 ans.

Chris Paul ne refusera pas sa player option, même si ça peut lui permettre de rejoindre un prétendant afin d’atteindre (enfin) les Finales NBA. Mais bon, on suppose qu’avoir une maison recouverte d’or va le consoler de l’absence d’une bague à son doigt.

Source texte : Sports Illustrated