Gangs of Los Angeles, Épisode 5 : Noël approche, mais les Lakers et les Clippers ne vont pas se faire de cadeaux
Le 20 déc. 2019 à 15:44 par Nicolas Meichel
Connue avant tout pour ses stars, ses strass et ses paillettes, la ville de Los Angeles est devenue en l’espace d’un été l’épicentre de la NBA. Le transfert d’Anthony Davis chez les Lakers de LeBron James, et les arrivées de Kawhi Leonard et Paul George aux Clippers, ont fait de la Cité des Anges la nouvelle capitale du basket mondial. Tous les yeux seront rivés sur le Staples Center, où les deux franchises de L.A. vont se livrer une guerre sans merci pour prendre le pouvoir à Hollywood, avec comme objectif final de remporter le titre NBA. Vous l’avez compris, la bataille s’annonce particulièrement épique, et TrashTalk a ainsi décidé de mettre les petits plats dans les grands en vous proposant une rubrique bimensuelle spécialement dédiée à la grosse rivalité californienne. Le cinquième épisode de cette série est dans la boîte.
# Que nous dit le hype-o-mètre ?
Dans le monde de la NBA, il y a toujours certains joueurs ou certaines équipes qui sont sur le devant de la scène, qui dominent l’actu, qui créent de nombreuses discussions et qui excitent les fans pour diverses raisons. Dans le jargon, on appelle ça la “hype”. Aujourd’hui, à Los Angeles, elle est évidemment énorme avec la présence de LeBron James et Anthony Davis chez les Lakers, et l’association Kawhi Leonard – Paul George aux Clippers. Mais cette hype est aussi partagée entre les deux rivaux, car ils sont des concurrents directs. Tout au long de la saison, elle va plus ou moins basculer d’un côté ou de l’autre selon les résultats de chaque équipe. Dans une ville comme Los Angeles, on sait que chaque victoire comme chaque défaite peut prendre une ampleur démesurée. On va donc se charger de suivre ça à travers un outil maison, le hype-o-mètre.
- Los Angeles Lakers
- Bilan : 24-5
- Série sur la quinzaine : victoire – victoire – victoire – victoire – victoire – défaite – défaite
- Confrontation directe face aux Clippers : 0-1, défaite 102-112 (22/10)
VS.
- Los Angeles Clippers
- Bilan : 21-9
- Série sur la quinzaine : défaite – victoire – victoire – victoire – victoire – défaite – victoire – défaite
- Confrontation directe face aux Lakers : 1-0, victoire 112-102 (22/10)
Les Lakers avaient comme objectif de ne pas perdre deux fois de suite cette saison. Cet objectif vient de tomber à l’eau suite à la défaite de la nuit dernière sur le parquet des Bucks. Le choc entre la bande à LeBron James et celle à Giannis Antetokounmpo était attendu par toute la planète basket, et c’est bien Milwaukee qui a montré sa supériorité. Les Bucks ont dominé leur sujet grâce à un Freak en mode… sniper et surtout un banc qui a surclassé celui de Los Angeles, notamment privé de Kyle Kuzma depuis plusieurs matchs. Avery Bradley (revenu de blessure le 11 décembre et désormais sur le banc au profit de Kentavious Caldwell-Pope), Dwight Howard, Rajon Rondo ou encore Alex Caruso n’ont pas du tout pesé comme ils ont pu le faire dans d’autres rencontres. Ce revers face aux Daims, c’était donc le deuxième d’affilée après celui concédé du côté d’Indiana en l’absence d’Anthony Davis, revers qui avait mis fin à une série de 14 victoires consécutives sur la route. Ainsi, les Californiens viennent de connaître leur premier véritable coup d’arrêt dans cette saison régulière 2019-20, mais pas de quoi commencer à paniquer bien évidemment. On savait que le calendrier des hommes de Frank Vogel était particulièrement corsé en décembre, et que les Lakers pouvaient donc potentiellement y laisser des plumes. Et puis avant ces deux défaites, LeBron et ses potes ont quand même fait le taf, avec sept victoires de suite. Après avoir battu Denver et Utah en déplacement, Los Angeles a ajouté Miami à son tableau de chasse lors de la dernière quinzaine, tout en gérant tranquillement des équipes plus faibles comme Portland, Minnesota ou Orlando. Du très sérieux donc avec un duo James – Davis qui se trouve parfaitement, les deux enchaînant les perfs de gros calibre à la Shaq et Kobe, comme par exemple ces 50 points inscrits par AD face aux Wolves combinés aux 32 pions et 13 caviars de LBJ. Maintenant, il y a deux autres gros matchs qui attendent l’équipe pourpre et or au Staples Center, et il faudra se remettre en selle pour éviter que le doute s’installe. La réception des Nuggets tout d’abord, puis celle des Clippers à Noël, où les deux franchises de L.A. pourront régler quelques comptes notamment sur le sujet du load management, hein Doc.
Doc Rivers on LeBron’s comments on load management:
“It’s our philosophy, I don’t know theirs. I think theirs is whatever LeBron says it is“
(🎥 @MarkG_Medina )
pic.twitter.com/MHRyVFDoBG
— NBA Central (@TheNBACentral) December 18, 2019
La transition est parfaite pour parler des Clippers. Et eux aussi restent sur une défaite dans un choc en antenne nationale. La nuit dernière, au Staples, Kawhi Leonard, Paul George et les autres ont laissé filer une victoire face aux Rockets alors qu’ils possédaient une avance confortable dans le troisième quart-temps. Une défaite bien frustrante face à une équipe qu’ils ne portent pas dans leur cœur, symbolisée par l’expulsion de Lou Williams (what ?) et Pat Beverley (ça on comprend mieux). Cela montre bien que la machine n’est pas encore parfaitement rodée et qu’il faut encore du temps pour voir Los Angeles au top de sa forme. En effet, Doc Rivers et ses gars font encore preuve d’irrégularité dans leurs performances. D’un côté, il y a des matchs comme celui à Minnesota où Kawhi et PG-13 ont tout simplement explosé avec 88 points à eux deux (!), ou encore cette victoire très solide à Toronto pour le grand retour de Leonard, sans oublier ce succès sur le parquet d’Indiana avec un George qui ferme des bouches. Et puis d’un autre côté, il y a cette branlée encaissée chez le rouleau compresseur Bucks, ou ces défaites contre Chicago et donc Houston dans lesquelles les Clips ont foiré leur fin de match. Ces hauts et ces bas, on peut les expliquer par l’absence de certains joueurs. Kawhi Leonard, Lou Williams, Patrick Beverley, Patrick Patterson, JaMychal Green, Rodney McGruder et Landry Shamet ont tous raté une ou plusieurs rencontres lors de la dernière quinzaine. Ça fait beaucoup. Heureusement, l’infirmerie est pratiquement vide aujourd’hui à Los Angeles, et ça va permettre aux Clippers de continuer à construire leurs automatismes. Et puis niveau comptable, ça reste lourd avec 21 victoires en 30 matchs, assez pour occuper la deuxième place à l’Ouest derrière les Lakers.
# Le fait marquant : le retour de Kawhi Leonard à Toronto
Si la Cité des Anges est devenue en un été le point focal du basket NBA, elle est depuis longtemps un énorme marché médiatique, où tout est filmé, analysé, décortiqué. La rivalité entre les Lakers et les Clippers domine sans aucun doute l’actualité sportive à Los Angeles, et représente la story idéale dans la capitale du cinéma. Alors forcément, les faits marquants vont se succéder au cours de la saison. Des images, des déclarations, des tweets explosifs… bref, impossible de s’ennuyer. Et on est là pour vous faire vivre tout ça à 100%.
Il y a deux semaines, on avait souligné le retour houleux d’Anthony Davis à New Orleans. Aujourd’hui, on va parler d’un autre retour marquant, mais d’une nature complètement différente. Le 11 décembre dernier, Kawhi Leonard est revenu poser les pieds à Toronto, dans la ville où il a réalisé le plus grand accomplissement de sa carrière. Une saison seulement chez les Raptors, mais une saison mémorable au terme de laquelle il a emmené les Dinos au sommet de la planète basket pour la toute première fois de leur histoire. Une épopée fantastique que personne n’oubliera à Toronto et plus généralement au Canada. Alors forcément, pour son retour à la Scotiabank Arena, on avait fait les choses en grand de chaque côté. Le camp Kawhi, en partenariat avec son sponsor New Balance, avait réservé un panneau en ville pour y afficher un “Thank You Toronto” du plus bel effet, tandis que les Raptors avaient préparé une belle cérémonie pour remercier leur héros de la saison dernière avant le début de la rencontre face aux Clippers. Vidéo hommage, reproduction magnifique de son tir légendaire lors du Game 7 face aux Sixers, remise de la bague de la part de son copain Kyle Lowry, le tout avec une standing ovation et des chants de MVP de la part du public canadien. Y’a pas de doute, on sait accueillir à Toronto. C’était évidemment un moment spécial pour tout le monde, un retour qui contraste parfaitement avec celui d’AD à NOLA, ou encore celui de Paul George quelques jours plus tôt à Indiana, où PG-13 est visiblement toujours considéré comme l’ennemi public numéro un.
Kawhi thanks Toronto ahead of his return to the 6ix tonight ✊ (via @JLew1050) pic.twitter.com/ahQNnXdrmy
— ESPN (@espn) December 11, 2019
The Raptors' tribute video to Kawhi included "The Shot Heard Around the World" 🏆 pic.twitter.com/LiVMrC16Dr
— SportsCenter (@SportsCenter) December 12, 2019
Toronto fans showed Kawhi the LOVE in his return ❤️ (via @Raptors) pic.twitter.com/89cWiDrcu3
— Overtime (@overtime) December 12, 2019
Fidèle à lui-même, Kawhi n’a pas été submergé par l’émotion. Il y a bien eu quelques sourires, en particulier quand il a reçu sa bagouze, mais sans plus. On connaît le personnage, il était déjà concentré sur la rencontre à venir face aux Raptors. Une rencontre forcément pas comme les autres, mais une rencontre à gagner pour les Clippers. Et c’est ce qu’ils ont fait avec une victoire 112-92, guidés par un Leonard très propre. Bien que visé par ses anciens potes, Leonard a tout de même terminé avec 23 points, 5 rebonds et 6 caviars au compteur, le tout à 8/14 au tir. Un retour parfaitement géré donc, et un retour qu’il a savouré malgré les apparences. Récupérer une bague, c’est toujours un moment à part.
“Je suis resté assis dans les vestiaires avec ma bague un peu après le match, juste histoire de l’admirer et pour me remémorer tous les souvenirs et tout le travail qui a accompagné cela” a déclaré Kawhi via ESPN.
Après la rencontre, Kawhi Leonard a également donné des précisions sur la bague en elle-même, et elles sont plutôt croustillantes.
“J’ai un logo à l’intérieur de la bague. La bague est taillée pour mon majeur, donc il me rappelle qu’il faut que je mette la bague à mon majeur. Donc j’ai comme un symbole ‘FU’ (F— You, ndlr) à l’intérieur.”
Pas besoin de traduction, mais on prend les pronos concernant les personnes visées par ce message. Les Spurs ? Les médias ? Les paris sont ouverts.
# Zoom sur une rivalité dans la rivalité : Paul George contre Frank Vogel
Cette saison, pour la première fois depuis 1984 et l’arrivée des Clippers à Los Angeles, on peut véritablement parler de rivalité entre ces derniers et les Lakers. Jusqu’ici, ce terme était inapproprié à cause de la grosse différence de succès entre les deux équipes de la Cité des Anges. Les Lakers ont enchaîné les titres et les Finales NBA depuis les années 1960, tandis que les Clippers ont longtemps été synonymes de médiocrité. Et quand les Voiliers ont commencé à vraiment faire du bruit à partir de 2011, c’est la mythique franchise pourpre et or qui a violemment décliné. Aujourd’hui, la dynamique est complètement différente. On a deux équipes qui visent le titre suprême en même temps, dans la même ville, et dans la même salle. La rivalité est donc naturelle, mais elle regorge en plus de nombreuses petites histoires passionnantes qui ajoutent du piment à celle-ci. Sans plus attendre, on fait un zoom sur l’une d’entre elles.
Paul George contre Frank Vogel. Le mot rivalité est sans doute un peu fort pour caractériser la relation entre la star des Clippers et le coach des Lakers, car il y a beaucoup de respect entre les deux. Mais quand on regarde leur parcours commun et la situation actuelle, difficile de passer à côté. PG et Frank ont en quelque sorte grandi ensemble dans la Ligue, chacun dans son rôle respectif. Début 2011, Vogel a pris le poste de coach des Pacers après avoir été assistant pendant une bonne dizaine d’années en NBA, d’abord en tant qu’intérim pour prendre la succession d’un Jim O’Brien jeté par-dessus bord, puis officiellement en tant qu’entraîneur principal. Cette année-là, Paul George n’était qu’un rookie en NBA. Autrement dit, ils étaient tous les deux dans une nouvelle position de leur carrière, mais ils ont progressivement réussi à faire grimper les Pacers dans la hiérarchie de la Conférence Est. Entre 2011 et 2014, la franchise d’Indiana est devenue un poids lourd et l’une des principales menaces à la suprématie du Miami Heat de LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh. 42 victoires pour 24 défaites en 2011-12, 49-32 la saison suivante, puis 56-26 la saison d’après. À trois reprises, les Pacers sont tombés contre le Heat, une fois en demi-finale de conf’ et deux fois en finale de conf’. S’ils n’ont jamais réussi à franchir l’obstacle floridien, ils ont sérieusement fait transpirer les Heatles. C’était l’équipe avec PG, Lance Stephenson, George Hill, Roy Hibbert, David West ou encore Danny Granger. Du très solide. Et durant cette ascension, George et Vogel se sont véritablement affirmés en NBA. Le premier a raflé un titre de Most Improved Player avant de devenir All-Star et All-NBA, alors que le second a également participé au match des étoiles en tant que coach de l’Est en 2014. Les choses se sont ensuite compliquées à cause notamment de la blessure hardcore de PG, mais George et Vogel ont parcouru un bon bout de chemin ensemble. Paulo a aidé Frank à grandir en tant que coach, et Frank a aidé Paulo à progresser.
Paul George a quitté Indiana en juillet 2017 à travers un transfert à Oklahoma City, un départ qui n’est toujours pas passé du côté de l’Indiana vu l’accueil réservé à PG-13 lors du dernier Pacers – Clippers. Vogel avait lui quitté les lieux un an auparavant, car non prolongé par la franchise d’Indianapolis à la fin de son contrat. Et aujourd’hui, les deux se retrouvent donc à nouveau dans la même ville, dans la Cité des Anges, mais pas dans la même équipe. Alors forcément, ils se taquinent sur le sujet et ça trashtalke pas mal. Quand le coach des Lakers a été interrogé en octobre dernier sur l’arrivée de Paulo aux Clippers, il a avoué que ça lui faisait quelque chose (via ESPN).
“C’était un sentiment bizarre, pour être honnête. Le fait que je sois si proche de PG, et qu’il rejoigne les Clippers pour être avec nous en ville et dans une belle équipe, c’est quelque chose d’intéressant. Nous avons trashtalké via des textos, on va s’amuser avec ça. Je souhaite à Paul rien d’autre que le meilleur mais évidemment, contre les Lakers, j’espère qu’il va perdre à chaque fois.”
Lors du match d’ouverture de la saison opposant les Clippers aux Lakers, Paul George n’avait pas participé à la victoire des siens, mais PG-13 et son ancien coach vont se retrouver à Noël pour leur premier affrontement dans la Cité des Anges. Comme vous pouvez l’imaginer, les deux ne seront pas là pour savourer leurs retrouvailles.
# L’instant culture : Skid Row, l’autre réalité de Los Angeles
Aussi énorme par sa superficie qu’importante à travers sa place dans la culture américaine, Los Angeles est une ville vraiment pas comme les autres. Une ville qui a connu beaucoup d’événements marquants et de personnages légendaires dans sa riche histoire. On a ainsi voulu élargir un peu notre rubrique pour s’intéresser à des aspects qui dépassent le cadre du basket, tout en gardant évidemment ce lien avec la balle orange et les deux franchises de la Cité des Anges. Au menu du jour, zoom sur le quartier de Skid Row, malheureusement réputé pour sa très grande population de sans-abris.
C’est l’un des quartiers les plus connus de Los Angeles, mais pour toutes les mauvaises raisons. Un quartier situé vers le centre de la Cité des Anges, pas très loin du Staples Center. Un quartier caractérisé par la présence de tentes, d’ordures à chaque coin de rue, et de milliers de personnes qui vivent là sans avoir un toit sur la tête. La ville de Los Angeles est peut-être réputée pour son côté bling bling, ses stars, ses villas et tout le reste, mais Los Angeles est aussi la capitale des sans-abris, avec Skid Row comme épicentre. C’est une véritable crise qui frappe depuis de nombreuses années la ville californienne, et malheureusement ça ne s’arrange pas. Malgré les ressources déployées – autant financières qu’humaines – pour combattre ce problème, le nombre de sans-abris a augmenté de 33% au cours des cinq dernières années d’après le Los Angeles Times, pour atteindre un total de 36 000 au sein même de la ville, et 59 000 dans le comté de Los Angeles. Quand le maire de L.A., Eric Garcetti, s’est exprimé sur ce sujet sensible il y a quelques mois, il avait mis le doigt sur les principales raisons expliquant cette hausse dramatique : “le prix des loyers qui explosent en Californie, la baisse des investissements fédéraux concernant les logements sociaux, et l’épidémie des troubles mentaux et autres traumatismes non traités”.
Au début des années 2010, quand il jouait encore aux Lakers mais que sa carrière approchait lentement mais sûrement de la fin, un certain Kobe Bryant avait décidé de vraiment mettre la lumière sur ce problème à travers la Kobe and Vanessa Bryant Family Foundation. Voulant avoir un impact qui dépasse le cadre de la balle orange et motivé pour aider en particulier les jeunes qui se retrouvent à la rue, Bryant et sa femme ont monté des projets de collaboration avec des associations et des structures spécialisées sur la question, comme par exemple le centre My Friend’s Place à Hollywood, destiné à accueillir et aider une jeunesse à la dérive. On a même vu la légende des Lakers parcourir les rues de Skid Row en pleine nuit pour goûter à l’ambiance très particulière de ce quartier, afin de mieux pouvoir attaquer ce problème très profond. Malheureusement, même les initiatives très louables du Black Mamba n’ont pas réussi à inverser la tendance au vu des statistiques actuelles.
“Gangs of Los Angeles”, c’est la série à suivre pour vivre à fond la grosse bataille de la Cité des Anges entre les Lakers et les Clippers. Sur comme en dehors du terrain, vous saurez tout. On vous donne désormais rendez-vous le vendredi 3 janvier prochain pour la sortie du sixième épisode, qui réservera sans aucun doute beaucoup de surprises.