Les 1001 vies de Tony Parker : tellement de talent que toutes les reconversions sont possibles pour le plus grand numéro 9

Le 11 nov. 2019 à 15:11 par Benoît Carlier

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Quelques mois après son annonce, Tony Parker a l’air de plutôt bien vivre sa retraite. Un poste de Président à l’ASVEL et de nombreux voyages pour continuer de gérer son business comme un… pro. Oui c’est ça, quand on rassemble autant de travail et de talent dans un seul homme, tout devient possible. Alors voici toutes les reconversions envisageables pour la star de la journée et des 18 dernières années.

# Propriétaire de club : on commence serein avec une première reconversion déjà bien réelle depuis son rachat du club villeurbannais devenu LDLC ASVEL en tant qu’actionnaire majoritaire en mars 2014. Au bout de cinq ans, on peut dire que le bilan est extrêmement positif avec deux titres de champions de France et une wild-card de deux ans en EuroLeague où ses protégés se sont déjà fait remarquer avec quatre victoires lors de leurs quatre premiers matchs à domicile cette saison dont la dernière contre le champion en titre, le CSKA Moscou. En bon président, TiPi a invité l’ensemble de ses joueuses et de ses joueurs à San Antonio pour venir passer le grand moment de ce soir à ses côtés. Franchement, peut-on vraiment rêver d’avoir un boss plus cool que ça ?

# Sélectionneur de l’équipe de France : après tout ce qu’il a fait pour le basket français, ce serait la suite logique. Boris Diaw a déjà intégré le staff de Vincent Collet l’année dernière et personne n’a plus de légitimité que l’ancien meneur pour parler aux internationaux tricolores, même sans diplôme d’entraîneur. Mais ce dernier point représente quand même un frein important, d’autant que Tony a toujours répété préférer le poste de dirigeant à celui de coach. Tant pis, mais qu’il ne se gêne surtout pas pour venir dans le vestiaire faire une causerie d’avant-match ou un petit discours de motivation à la mi-temps.

# GM des Spurs : depuis le temps qu’il sillonne le monde dans un contexte basket, Tony Parker pourrait tout à fait se lancer dans une carrière de dirigeant du département sportif au sein d’une franchise NBA. On peut compter sur lui pour savoir repérer les futures pépites et il pourrait entretenir la tradition des Spurs de recruter à l’international et mettant en avant tous les meilleurs prospects du Vieux Continent et plus particulièrement de l’Hexagone qu’il connait bien. Pas de problème non plus pour l’aspect négo, lui qui a su gérer son business en parallèle de sa carrière joueur pratiquement depuis le début.

# Ambassadeur de l’EuroLeague : déjà choisi par la ligue privée européenne comme tête d’affiche de sa prochaine série promotionnelle baptisée HeroLeague, sa position de propriétaire de l’ASVEL désormais membre de l’EuroLeague pourrait permettre à cette dernière d’effectuer un nouveau rapprochement avec la NBA. Le président, Jordi Bertomeu, a déjà rencontré le natif de Bruges à de nombreuses reprises et son statut a aussi facilité les négociations pour permettre le retour d’un club français dans la plus prestigieuse compétition continentale. Même s’il a dû se contenter de l’EuroCup lors de son passage en France au moment du lockout en 2011, il pourrait donc être l’un des principaux atouts de l’EL pour multiplier les contacts avec la Grande Ligue et augmenter les échanges entre les deux institutions.

# Tennisman : on aura tenu cinq minutes, mais qui n’est pas chaud pour voir TP9 raquette en main et avec un petit bandeau Peak sur la tête en face-à-face avec Rafael Nadal ? La rivalité France – Espagne ne se limite pas au panier ballon et notre Tony national s’entraîne régulièrement contre son pote Manu Ginobili sur les courts de San Antonio. A 37 ans, c’est peut-être le moment de se lancer un dernier défi sportif intrigant et une manière de se rapprocher un peu plus de son idole, Michael Jordan, qui s’était essayé au baseball.

# MVP de la BIG3 League : il paraît que c’est la mode et on y retrouve plusieurs anciennes légendes NBA pendant l’été. Mais maintenant que les choses soient bien claires, Parker n’a ni le bide à bière de la moitié des effectifs de la ligue d’Ice Cube ni le besoin de prouver quoi que ce soit sur un terrain de basket. Alors on l’a mis comme ça mais clairement Tony, tu mérites mieux et on sait déjà que tu peux terminer MVP en ne jouant que de la main gauche.

# Producteur de rap : forcément, on ne pouvait pas éviter le sujet quand on connait le goût de la légende pour la musique à texte. Même s’il confessait dans une récente interview ne pas trop connaître les dernières tendances rap en France, Tony aime trop la zik pour la lâcher complètement. Si sa carrière derrière un micro semble définitivement derrière lui, pourquoi ne pas produire les futurs cracks du son francophone. A la manière d’un scout qui supervise des prospects, on voit bien TP essayer de lancer deux ou trois carrières musicales grâce à son réseau. En tout cas c’est une idée de business comme une autre.

# Skieur professionnel : comme pour le tennis, pourquoi ne pas tenter un dernier défi dans le secteur du sport en faisant déchausser tout le monde avec une nouvelle carrière pro de descendeur. Désormais propriétaire de la station de Villard-de-Lans en Isère, il pourra s’entraîner dans des conditions optimales avec en ligne de mire les Jeux Olympiques d’hiver de Beijing en 2022. En tout cas si Peak veut se lancer dans les sports de glisse, c’est un peu maintenant ou jamais !

# Président du Comité d’organisation des JO de Paris 2052 : la transition est toute trouvée. Déjà devancé par un autre Tony (Estanguet) pour l’édition de 2024, TP a quand même été nommé ambassadeur éducation des prochaines olympiades à Paris. Quand on voit l’impact qu’il a eu sur le sport français dans son ensemble et pas seulement sur le basket, on se dit qu’il pourrait vite se rapprocher de la capitale pour préparer la future candidature tricolore pour ne pas attendre 100 ans de plus avant de faire revenir les JO à Paname.

# Président de la République ou gouverneur du Texas : quitte à se lancer en politique, autant y aller à fond et viser l’Elysée ou le Texas. Dans les deux cas, il aura ses chances. Déjà grâce à une cote de popularité à la hauteur de son immense carrière en NBA et en Bleu mais aussi pour sa capacité à rassembler les gens autour de lui et à écrire de grands discours mémorables qui traversent les époques. Lui Président de la République, sa première action sera de permettre la diffusion de tous les matchs de la sélection nationale sur des chaînes publiques. Rejoignez-nous, on a déjà lancé le hashtag #Tony2022.

Après tout ce qu’il a accompli, si Tony Parker a bien gagné une chose c’est le droit d’être libre de faire ce qui lui plaît. Alors continues, surprends-nous et continues à nous vendre du rêve parce que quoi que tu fasses, on sera toujours là pour te soutenir ! Bon, sauf si tu décides de devenir Président de la Fédération Espagnole de Basket mais normalement on a encore un peu de marge.