Doc Rivers passe la barre des 900 wins en carrière : ça fait combien de speechs à la Braveheart tout ça ?

Le 08 nov. 2019 à 16:45 par Paul Quintane

Doc Rivers 9 novembre
Source image : NBA League Pass

Doc Rivers a atteint cette nuit la barre symbolique des 900 victoires en carrière lors du succès de son équipe face aux Blazers. Une prouesse historique et comptable pour le meneur d’hommes de 58 ans qui n’a plus que douze noms au-dessus de lui dans la liste des entraîneurs les plus victorieux en NBA.

L’homme originaire de Chicago a connu une belle carrière dans la Grande Ligue en tant que meneur de jeu durant quatorze années, avec une moyenne de 10,9 points et 5,7 assists par match. Après cela, Doc Rivers a débuté sa carrière sur les bancs NBA, tablette en main, et voix déjà rocailleuse lors de la saison 1999-00 au Magic d’Orlando. Il remporte sans pression le trophée de Meilleur Coach de l’Année lors de sa saison rookie. Les trois années suivantes, il emmènera son effectif en Playoffs. Il sera pourtant mis à la porte en 2003 après un mauvais début de saison et rejoindra en 2004 les Boston Celtics, où il perdura jusqu’en 2013. Ses années dans le Massachusetts sont marquées par le titre de 2008 avec le Big Three constitué de Paul Pierce, Kevin Garnett et Ray Allen. Désolé Rajon Rondo, mais on ne fait que répéter ce qui est marqué dans les livres d’histoire. Le même groupe retournera en Finales NBA en 2010, toujours contre les Lakers de Kobe Bryant et Pau Gasol, mais s’inclinera cette fois lors du Game 7. Rivers décroche la barre des 400 victoires en carrière pour un head coach le 6 février 2013. En juin de la même année, le Doc change de Conférence et devient head coach et directeur des opérations basket pour les Clippers de Los Angeles, avec notamment Chris Paul et Blake Griffin dans l’effectif. Le groupe enchaîne quatre saisons régulière de suite à plus de cinquante victoires, mais ne parvient jamais à atteindre les Finales de Conférence. L’ère de Lob City s’achève durant l’intersaison 2017-18 avec le départ de CP3 et Blake mais sa revanche sur les Purple and Gold n’est peut-être retardée que de quelques années.

👏 Congrats to Doc Rivers of the @LAClippers for earning his 9⃣0⃣0⃣th win! pic.twitter.com/Bg5CO05Evn

— NBA (@NBA) November 8, 2019

Doc Rivers a aujourd’hui la possibilité de viser légitimement un second sacre en NBA avec un effectif ultra complet, et renforcé par les récentes arrivées de Paul George et Kawhi Leonard. En “seulement” vingt années de carrière d’entraîneur, Rivers a franchi le cap impressionnant des 900 wins. Il a toujours évolué dans des environnements propices au succès. Et même si ses plans de jeux et choix tactiques sont parfois décriés, personne ne remet en question aujourd’hui son leadership et ses capacités à tirer le meilleur de ses joueurs dans les moments compliqués. Comment oublier la saison dernière des hommes de Los Angeles. Sans star, les troupes du Doc vont déjouer tous les pronostics de l’Ouest, et agripper le dernier spot de Playoffs, couteaux entre les dents, pour aller gagner deux matchs au cœur et à la bravoure, face à l’armada des Warriors encore composée de Steph, KD, Klay et Draymond, tous en bonne santé. Le genre d’histoire que tout fan NBA adore. Cette saison, le principal adversaire des Voiliers évolue à Los Angeles et a son vestiaire juste en face au sein du Staples Center. Une victoire face aux Lakers en Finale de Conférence aurait forcément une valeur symbolique énorme pour Doc qui serait alors à quatre victoires d’offrir le premier trophée Larry O’Brien de l’histoire de sa nouvelle franchise.

"The 900 is because of all ya'll."

The team celebrates @docrivers' milestone victory. pic.twitter.com/1zboTjkfjj

— LA Clippers (@LAClippers) November 8, 2019

Il pourrait intégrer le top 10 des head coachs avec le plus de victoires en carrière dès cette saison. Il faut pour cela que les Clippers remportent encore 45 matchs. S’ils y parviennent, le Doc aura son nom à côté de (dans l’ordre du neuvième au premier) Rick Adelman, Larry Brown, Phil Jackson, George Karl, Pat Riley, Jerry Sloan, Gregg Popovich, Lenny Wilkens et Don Nelson. Bref, que des légendes. Comme le Doc.

Source texte : NBA