Officiel : Australie – République Tchèque en quarts de finale, les Boomers voulaient à tout prix croiser Sato

Le 09 sept. 2019 à 17:40 par Benoît Carlier

Tomas Satoransky
Source image : YouTube/FIBA

Quatrième et dernier quart de finale de cette Coupe du Monde 2019, l’Australie rencontrera la République Tchèque de Tomas Satoransky au cours d’un match qui pourrait être plus serré qu’il n’y parait.

D’un côté, l’Australie confirme son statut de prétendant au titre final en sortant des phases de poule sans la moindre casserole. Cinq matchs, cinq victoires même si certaines ont été plus longues à se dessiner que d’autres. Non, c’est faux, on ne fait pas du tout référence à la défaite des Bleus cet après-midi même si c’est vrai que les Boomers avaient rarement autant transpiré que contre la France (100-98). Il faut reconnaître qu’avec leur équipe qui se rapproche des 30 ans de moyenne d’âge et toute la roublardise accumulée par les douze soldats d’Andrej Lemanis, l’Australie n’a peut-être jamais été aussi forte. C’est en tout cas ce que Andrew Bogut sous-entendait en sortie de victoire contre Team USA à moins d’une semaine du début du Mondial. Quand on pense que Ben Simmons est resté à la maison pour bosser en solo, on est pris de vertige en imaginant le potentiel de ce groupe avec un ROY en plus en son sein. Tant pis, il faudra faire sans Benjamin et ça n’a pas trop l’air d’inquiéter le Big Three formé par Joe Ingles, Patty Mills et Aron Baynes. Trois excellents role players dans leur franchise qui se transforment en cauchemar pour les défenses adverses sur les parquets FIBA. A eux trois, ils ont planté 74 points à notre fameuse défense tricolore aujourd’hui. Ça, c’était pour motiver les Tchèques à prouver que l’on a tort.

Pour ceux qui pensent que leur présence à ce stade de la compétition est une belle blague, demandez voir aux Brésiliens ce qu’ils en pensent. Seulement battus par les Américains au premier tour, ils sont sortis vivants du Groupe K complété par le Brésil et la Grèce. Les premiers cités ont eu droit à une mixtape de Sato (20 points, 7 rebonds, 9 passes décisives et 3 interceptions) et les seconds n’ont pas réussi leur pari de s’imposer de plus de douze points d’écart lors de leur dernier match, ce matin. Sans leur leader MVP de l’Euroleague, Jan Vesely, les Tchèques s’en remettent au nouveau meneur des Bulls et à Ondrej Balvin ou encore à Jaromir Bohacik. Ils partiront évidemment outsiders mais le duel de meneurs pourrait faire des étincelles et cette Coupe du Monde nous a déjà appris à n’enterrer personne trop rapidement. En tout cas, ça devrait encore être un joli match à suivre entre deux équipes offensives même si la RT aura du mal à suivre les kangourous dans le cas d’un concours improvisé du parking.

Sur le papier, c’est le quart le moins équilibré avec celui de l’Espagne face à la Pologne et ça tombe bien puisque ce seront justement l’une de ces deux équipes qu’ils retrouveront en demi-finale. Ce serait quand même surprenant de voir les Tchèques se battre avec les Polonais pour une place en finale mais sait-on jamais. La réponse après le match de mercredi, à 15h.